Il y a un peu plus d'un an Google avait présenté un nouveau format d'image, le WebP, basé sur le codec vidéo libre VP8 utilisé dans le format WebM. Si ce format n'a pas encore réussi à convaincre les principaux acteurs du web, Google vient de le doter d'une nouvelle arme qui pourrait faire la différence.
En effet, Google a présenté une nouvelle version du WebP apportant deux évolutions importantes : la compression sans perte et le support d'une couche alpha (utilisée pour gérer la transparence). Avec ces deux évolutions, le WebP ne vient plus seulement concurrencer le JPEG, mais vient également se frotter aux GIF et PNG, qui étaient jusqu'à présent utilisés quand il était nécessaire d'avoir de la transparence et/ou une compression sans perte.
Selon Google, le gain de poids moyen du WebP lossless par rapport au PNG serait de 45% pour un PNG classique et 28% pour un PNG optimisés avec les outils PNGCruch et PNGOut. Mais surtout, le WebP propose désormais un avantage de poids (c'est le cas de le dire :-) ) face à ses principaux concurrents car il est le seul à proposer à la fois une couche alpha et une compression avec pertes, ce qui permettra de réduire fortement le poids de toutes les images ayant besoin de transparence mais pouvant se contenter d'une compression avec pertes.
Malgré ces qualités, il faudra toutefois encore du temps avant que ce format puisse s'imposer sur le web. En effet, il ne pourra vraiment être utilisé qu'une fois que l'écrasante majorité du parc de navigateurs web le supportera. À l'heure actuelle, seuls Chrome et Opera le supportent.
Posté par Matt le 22/11/2011 à 10h50
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Source : Clubic
Il y a quelques années, quand les Partis Pirates ont commencé à apparaitre dans divers pays, ils ont fait sourire dans les rangs politiques. Jeunes et atypiques (voir ce reportage sur l'entrée des Pirates au parlement de Berlin...), les membres de ces partis ne semblaient pas forcément promus à un bel avenir politique... Et pourtant, petit à petit, ils font leur place. Un second siège au parlement européen vient d'ailleurs d'être décroché.
Depuis les élections européennes, le suédois Christian Engström était l'unique représentant du parti pirate au parlement européen , après que son parti ait obtenu 7.1% des voix en Suède, pays d'origine du mouvement Pirate. Mais grâce à l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, la Suède dispose désormais de deux sièges supplémentaires (20 au lieu de 18), et il a été décidé que l'un de ces sièges revenait au Parti Pirate. C'est donc la jeune Amelia Andersdotter qui rejoint le parlement, où elle compte notamment faire entendre sa voix sur les questions de régulation des opérateurs de télécoms : "Les approches européennes au droit de la concurrence doivent changer, au moins un peu. Par une meilleure adaptation à chaque secteur, par exemple. Le manque de véritable contrôle sur l'intégration verticale crée des situations où les entreprises des télécoms (ou de média) possèdent tout, des câbles backbone aux services de streaming de musique. Ca n'est pas bon. On s'attend au moins à avoir certaines obligations pour maintenir les différentes parties séparées. Actuellement ce type de regroupement est, de façon plus préoccupante encore, encouragé plutôt que réguler, et ça crée un déséquilibre très injuste entre ceux qui possèdent l'infrastructure (dans ce cas) et les utilisateurs. Le droit de la concurrence pour l'instant s'occupe essentiellement des intégrations horizontales, où par exemple une seule société possède tous le câble dans le nord de la Belgique (Telenet)."
Du haut de ses 24 ans, elle est aussi (et probablement de loin...) la plus jeune eurodéputée. Mais elle pourra sans doute compter sur son collègue Christin Engström, 51 ans, pour lui transmettre son expérience. Son mandat se terminera avec les prochaines élections européennes, en 2014.
D'ici là, on peut s'attendre à ce que les Partis Pirates fassent une nouvelle percée électorale. En effet, outre la Suède, où il avait atteint 7.1% des suffrages en 2009, le Parti Pirate connait une popularité croissante dans d'autres pays d'Europe, et en particulier en Allemagne, il dispose déjà de deux conseillers municipaux (Münster et Aix-la-Chapelle) et de quinze représentants au parlement régional de Berlin grâce à un score de près de 9%. En France, le meilleur score Pirate est pour l'instant de 2.1% lors de législatives partielles dans les Yvelines.
Posté par Matt le 22/11/2011 à 10h30
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Source : Numérama
Dans la course à la finesse pour les tablettes et les ordinateurs ultra-portables, la question du stockage oblige souvent à un dilemme : privilégier la finesse, en optant exclusivement pour de la mémoire flash, ou privilégier la capacité, en optant pour un disque dur ? Une équipe de chercheurs travaille a une solution intermédiaire qui pourrait s'avérer intéressante.
En effet, alors que les disques durs 2.5" standard font actuellement 9.5mm d'épaisseur et que quelques rares modèles se contentent de 7mm, les chercheurs du Data Storage Institute (entité de la Singapore Agency for Science) ont réussi à mettre au point un disque dur 2.5" de moins de 5mm d'épaisseur. La plus grande difficulté a été la réalisation d'un moteur axial d'à peine 4mm d'épaisseur.
Ce gain en finesse devrait se faire sans sacrifier les performances, le moteur réalisé étant capable de monter jusqu'à 7200 tours par minute. La capacité sera par contre limitée, le châssis ne pouvant accueillir qu'un seul plateau. De quoi proposer tout de même des capacités dépassant les 500 Go, ce qui serait un gros progrès par rapport aux quelques dizaines de Go de mémoire flash embarquée dans les tablettes.
Les chercheurs travaillent également à intégrer un peu de mémoire flash à leur produit, pour en faire un disque hybride, et ainsi ne pas trop sacrifier l'autonomie des tablettes et ultra-portables auxquels il sera intégré.
Posté par Matt le 22/11/2011 à 08h30
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Source : Macbidouille
Cela faisait longtemps que les FAI n'avaient pas eu droit à une nouvelle taxe... C'est désormais chose faite, comme l'a annoncé Nicolas Sarkozy, avec une nouvelle taxe visant à subventionner le monde de la musique.
Après la taxe COSIP, déjà payée par les FAI pour financer le Centra National du Cinéma, cette nouvelle taxe sera affectée au financement du Centre National de la Musique, qui subventionnera la création musicale. Mais contrairement à la taxe COSIP, également payée par les chaînes de télévision et les opérateurs mobiles, cette nouvelle taxe devrait être l'exclusivité des FAI.
Maladroitement, Nicolas Sarkozy a justifié le fait de cibler les FAI en expliquant que les infrastructures permettant l'accès à Internet sont financées par l'État : "On a le droit de parler des droits d'auteur et d'un gros mot, qui est la fiscalité numérique, car qui paye les infrastructures qui permettent à internet de vous relier, si ce n'est l'État, donc le contribuable ?". Peut-être faudrait-il lui rappeler que les opérateurs Internet sont aujourd'hui tous des entreprises privées et qu'ils empruntent des réseaux entretenus par des entreprises privés et dont la plupart des infrastructures liées à Internet ont été financées par le privé...
Suite à l'annonce de cette nouvelle taxe, la Fédération Française des Télécoms (regroupant quasiment tous les opérateurs fixes et mobiles, à l'exception de Free et Numéricable) s'est inquiété de la multiplication des taxes touchant ses membres, taxe qui en plus ne sont pas toujours en rapport avec leur activité. Selon la fédération, l'ensemble des taxes spécifiques aux opérateurs télécoms représente aujourd'hui le quart des impôts et taxes payés par les opérateurs.
Posté par Matt le 21/11/2011 à 12h30
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Sources : PCInpact et Numérama
Comme Internet Explorer et Chrome, Firefox devait se doter d'une architecture mutli-processus, dans laquelle chaque onglet, plug-in et extension s'exécute dans un processus séparé. Si une première étape a été atteinte, avec la séparation des plug-ins, Mozilla a indiqué que l'étape suivante n'est plus une priorité.
En effet, si cette séparation complète aurait de nombreux avantages pour la stabilité et les performances du navigateur, en évitant qu'un plantage d'un onglet ne se propage à toute l'application et en facilitant la gestion des fuites mémoire, l'opération doit aller toucher au code existant très en profondeur, donc nécessite beaucoup de temps de développement. De plus, la séparation en processus multiples risque fort de rendre la plupart des extensions incompatibles.
Compte tenu de ces contraintes, Mozilla a donc décidé de se concentrer en priorité sur des évolutions dont les effets se verront plus rapidement, par exemple une optimisation du "ramasse-miettes" en charge de surveiller les allocations mémoire pour libérer les zones qui ne sont plus utilisées.
Posté par Matt le 21/11/2011 à 11h10
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Source : PCInpact
Après l'explosion des prix des disques durs en octobre suite aux inondations en Thaïlande, les tarifs se sont plus ou moins stabilisés entre 2 et 3 fois les prix d'avant la catastrophe. Les prix devraient commencer à bosser dans les semaines à venir.
En effet, alors que les usines relancent petit à petit leur production, les principaux grossistes commencent à retrouver un approvisionnement normal, et donc à revoir leurs tarifs à la baisse. Selon certains estimations, le retour à la normale des prix, qui était initialement attendu pour mi-2012 pourrait finalement avoir lui dès février, voir janvier.
Seagate, bien qu'il soit l'un des constructeur les moins affectés, à une vision beaucoup plus pessimiste. En effet, selon le CEO, le marché du disque dur ne devrait pas être revenu à la normale avant la fin de l'année prochaine. Il indique qu'aucune usine de Seagate et que très peu d'employés ont été affectés, mais qu'une bonne partie des 130 fournisseurs dont la production dépend sont encore sous 1m d'eau.
Selon DigiTimes, sur l'ensemble du quatrième trimestre, la baisse de production serait de 67 millions d'unités chez Western Digital (-36M), Seagate (-9M), Hitachi (-11M) et Toshiba (-10M) par rapport au troisième trimestre, durant lequel ces quatre constructeurs avaient livré 162 millions de disques durs, alors que la demande serait en hausse de 18 millions d'unités.
Posté par Matt le 21/11/2011 à 08h53
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Sources : PCWorld et Tom's Hardware
C'est désormais officiel, comme la rumeur l'avait prévu, Google se lance dans la vente de musique, via son service Google Music, qui perd au passage son statu de beta. Disponible pour l'instant uniquement aux États-Unis, le service dispose de quelques atouts qui pourraient l'aider à se faire sa place.
Tout d'abord, il conserve les fonctions proposées par la version beta de Google Music, à savoir la possibilité de stocker gratuitement en ligne jusqu'à 20 000 titres (sans compter ceux obtenus via Google Music) et de les écouter ensuite depuis l'application Musique d'un appareil Android (2.2 et plus) ou depuis n'importe quel navigateur web pas trop ancien. Ensuite, Google met fortement l'accent sur les titres gratuits. Depuis le lancement de la beta de Google Music, ce sont plusieurs centaines de titres que Google a proposé gratuitement à ses utilisateurs, et ce n'est pas fini. De plus, les titres gratuits devraient désormais être téléchargeables en MP3 320 kbit/s (sans DRM donc), et non plus être limités au streaming.
Le format MP3 320 kbit/s est également celui choisi pour les titres qui seront vendus via l'Android Market. Comme sur les plateformes concurrentes, ils seront pour la plupart proposés à des tarifs compris entre 0.69$ et 1.29$ à l'unité, mais aussi sous forme d'album. Pour le lancement, Google revendique un catalogue de 13 millions de titres, en provenance des principales majors (Universal, Sony, EMI) et de plus de 1000 labels indépendants. C'est moins qu'iTunes (20M) ou Amazon (17M), mais c'est un bon début, d'autant que Warner, le grand absent du catalogue, pourrait bien signer si le succès est au rendez-vous.
Outre la gratuité du stockage en ligne, ce qui pourrait vraiment faire la différence entre Google Music et ses concurrents, en lui conférant un catalogue original et exclusif, c'est l'offre Google Music Artist Hub. Sur le même modèle que pour les applications Android, les musiciens pourront s'inscrire sur Google Music Artist Hub pour 25$ et proposer ainsi leur musique en téléchargement sur le site de Google au prix de leur choix, et même gratuitement s'ils le souhaitent. En cas de vente, Google prendra 30% de commission, comme pour les applications.
Enfin, Google n'a pas négligé l'intégration avec son réseau social Google+ : les utilisateurs de Google Music pourront partager leurs achats sur Google+, permettant ainsi à leurs contacts de les écouter en entier, mais une seule fois.
Il ne reste plus qu'à attendre que le service soit officiellement disponible chez nous, ce qui pourrait ne pas être immédiat, les négociations avec les ayants droits pouvant parfois s'éterniser, surtout quand il s'agit de proposer des titres gratuits...
Posté par Matt le 18/11/2011 à 14h00
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Source : Clubic
En avril dernier, Intel présentait Many Integrated Core, un projet dédié au calcul hautes performances construit sur les cendres du projet abandonné de carte graphique x86 Larrabee. Avec Knights Corner, ce projet devient une réalité commerciale.
Comme Intel l'avait annoncé en avril, la puce contient pas moins de 50 cœurs x86 22nm, basés sur l'architecture P55C du Pentium, mais probablement largement optimisé pour doper sa puissance de calcul, puisqu'Intel annonce une puissance brute de 1 Tflops en double précision pour l'ensemble de la puce, soit 20 Gflops par cœur. Un score qui s'approche de celui d'une puce Sandy Bridge, qui atteint 32 Gflops par cœur sur les instructions AVX.
Ajouté aux cartes mères en tant que co-processeur, cette puce pourrait donner d'excellent résultats dans le milieu du HPC. Elle offre en effet des performances au niveau de celles d'une solution GPGPU, mais l'utilisation du jeu d'instruction x86 pourrait la rendre plus simple à programmer, donc à exploiter pleinement.
Posté par Matt le 18/11/2011 à 12h36
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Source : Macbidouille
Grande nouvelle pour les internautes européens : le Parlement Européen a largement adopté hier une résolution demandant à la Commission Européenne de mettre en place la régulation nécessaire pour assurer le respect strict de la neutralité du net.
Si une telle résolution n'a pas force de loi, elle a le mérite de mettre la pression sur la Commission Européenne en lui indiquant la direction que veulent suivre les élus du peuple. On peut donc espérer que cette résolution aide la commissaire européenne Neelie Kroes, fortement engagée en faveur des libertés individuelles, à faire inscrire le principe de la neutralité du net dans les lois européennes, comme elle a déjà réussi à le faire chez elle, aux Pays-Bas.
Le texte intégral de cette résolution est lisible sur Numérama.
Posté par Matt le 18/11/2011 à 10h00
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Source : Numérama
En un peu plus de 13 ans d'existence, Google a connu beaucoup de succès et s'est taillé une place de choix sur de nombreux marchés. Mais cela n'empêche pas le géant de la recherche de connaitre quelques échecs. Il semblerait que ça soit le cas du concept Chromebook...
Lancés il y a six mois, les Chromebook sont des ordinateurs portables low-cost, très proches des netbooks, dotés du système d'exploitation Chrome OS de Google, qui a la particularité de s'articuler autour du navigateur web, pour n'utiliser que des web app. Un concept qui pouvait être intéressant sur le papier, en éliminant toute problématique de maintenance logicielle, mais qui souffre tout de même de deux défauts : pour profiter pleinement d'un Chromebook, il faut une connexion Internet sans-fil permanente, souvent couteuse, et le prix de vente des machines est plutôt élevé compte tenu de leurs caractéristiques.
Résultat des courses, six mois après le lancement, les chiffres de ventes chez les deux constructeurs (Acer et Samsung) sont bas, et même ridiculement bas... Acer indique ainsi n'avoir écoulé que 5 000 exemplaires de son Cromia 761, tandis que Samsung préfère n'indiquer aucun chiffre sur ses propres ventes...
S'il veut relancer son concept, Google va donc devoir revoir sa copie. L'américain tenterait notamment de commencer par populariser Chrome OS auprès des utilisateurs, en incitant les constructeurs de PC à livrer des machines dotées de Chrome OS en double boot. Peut-être qu'une convergence avec Android serait également la bienvenue, mais elle ne semble pas être à l'ordre du jour pour l'instant.