Comme Internet Explorer et Chrome, Firefox devait se doter d'une architecture mutli-processus, dans laquelle chaque onglet, plug-in et extension s'exécute dans un processus séparé. Si une première étape a été atteinte, avec la séparation des plug-ins, Mozilla a indiqué que l'étape suivante n'est plus une priorité.
En effet, si cette séparation complète aurait de nombreux avantages pour la stabilité et les performances du navigateur, en évitant qu'un plantage d'un onglet ne se propage à toute l'application et en facilitant la gestion des fuites mémoire, l'opération doit aller toucher au code existant très en profondeur, donc nécessite beaucoup de temps de développement. De plus, la séparation en processus multiples risque fort de rendre la plupart des extensions incompatibles.
Compte tenu de ces contraintes, Mozilla a donc décidé de se concentrer en priorité sur des évolutions dont les effets se verront plus rapidement, par exemple une optimisation du "ramasse-miettes" en charge de surveiller les allocations mémoire pour libérer les zones qui ne sont plus utilisées.