UNE NOUVELLE VERSION D'INFOBIDOUILLE EST EN LIGNE CLIQUEZ-ICI POUR LA VISITER

Depuis quelques années déjà, la puissance de calcul individuelle des processeurs progresse beaucoup moins vite. Ce n'est pas la sortie aujourd'hui du nouveau fleuron d'Intel qui prouvera le contraire : le Core i7 3960X n'est en moyenne pas plus de 20% plus rapide que le 980X sorti il y a 18 mois... Il est loin le temps où la puissance doublait tous les deux ans, voir moins. Il semblerait que les supercalculateurs commencent eux aussi à être affectés par ce ralentissement...

En effet, alors que jusqu'à présent le tassement des performances des processeurs était compensé par une multiplication du nombre de cœurs, qui peut dépasser les 100 000 dans certaines machines (le record étant à 584 352 cœurs), cette course à la puissance connait un impressionnant coup d'arrêt au regarde de la liste Top 500 de novembre 2011, qui vient d'être publiée. S'il n'est pas surprenant que le K Computer japonais reste en tête, tant il avait creusé l'écart avec ses concurrents, les changements se font rares également dans les premières places du classement. Pour la première fois en 19 ans d'existence de ce classement bi-annuel, le Top 10 est totalement inchangé.

Bien entendu, les causes de cette stagnation ne sont probablement pas les mêmes que dans le domaine des processeurs. Si les processeurs progressent peu, c'est avant tout à cause de limites physiques qui plafonnent la puissance de traitement par cœur, et de limites logicielles qui font qu'il est peu utile de pousser au delà de quatre cœurs pour une machine individuelle. Deux limites qui concernent beaucoup moins les supercalculateurs, "habitués" à gérer des milliers de cœurs. Il y a des chances que la vraie raison de cette stagnation est plutôt ici une réduction des investissement pour des raisons économiques, ou encore une temporisation des principaux acteurs du marché le temps de réussir à construire une machine capable de surpasser le K Computer.

Posté par Matt le 15/11/2011 à 09h02
Aucun commentaire
Source : Tom's Hardware

ARM

ARM a dévoilé son nouveau processeur graphique mobile haut de gamme, le Mali T658, qui promet des performances de très haut niveau. De quoi aider peut-être ARM à améliorer sa part de marché sur ce secteur, où l'anglais est encore un peu à la peine face à Imagination et ses puces PowerVR.

GPU ARM Mali T658

Dix fois plus performant que le Mali 400, actuel haut de gamme de la marque, et quatre fois plus puissant que le Mali T604, qui devrait constituer le haut de gamme ARM l'année prochaine, cette nouvelle puce embarquera un à huit cœurs, chacun doté de quatre processeurs de flux, d'un contrôleur mémoire et d'un cache L2 de 32 à 256 Ko. Destiné avant tout au graphisme via les API OpenGL ES 1.1, 2.0, OpenVG 1.1 et Direct X 11, le Mali T658 supportera aussi les API de GPGPU OpenCL 1.1, Google Renderscript et DirectX Compute.

Roadmap ARM

Il ne faudra par contre pas être trop pressé de voir cette puce dans un smartphone. Selon la roadmap actuelle d'ARM, le Mali T658 n'arrivera dans les smartphones haut de gamme que fin 2013 en version quadri-cœur, et il faudra attendre mi-2015 pour goûter aux performances de la version à huit cœurs.

Posté par Matt le 14/11/2011 à 09h22
Aucun commentaire
Source : Tom's Hardware

République Française

Les jours du précieux papier rose sont comptés. Chassé par le numérique, le permis de conduire papier sera en effet très prochainement remplacé par une version électronique, comme la future carte d'identité.

Le Journal Officiel de la République Française du 10 novembre 2011 contient en effet le décret de transposition pour la directive européenne 2006/126/CE, qui vise à l'harmonisation des permis de conduire au sein des pays membres de l'Union Européenne. Outre une modification des catégories de véhicules et des critères d'accession, le permis se présentera à partir du 19 janvier 2013 sous la forme d'une carte à puce.

Permettant aux forces de l'ordre de vérifier plus facilement si le document est original, la puce permettra également en cas de contrôle de vérifier si le titulaire est à jour sur le paiement de ses amendes, et ce dans l'ensemble des pays de l'Union, ce qui limitera fortement la quasi impunité dont profitaient les conducteurs étrangers. Un site Internet dédié permettra également au titulaire disposant d'un lecteur de cartes à puces de consulter en ligne son solde de point et de procéder au paiement de ses amendes.

Autre nouveauté importante, le permis de conduire aura désormais une durée de validité. Alors qu'il était jusqu'à présent valide à vie, il faudra le renouveler tous les quinze ans. Il s'agira par contre d'une opération purement administrative, comme un renouvellement de carte d'identité, et non d'un examen à repasser.

Le permis papier tel que nous le connaissons actuellement disparaitra définitivement à partir de 2033, ce qui laissera vingt ans aux titulaires pour demander son renouvellement par une version électronique.

Finira-t-on aussi par avoir des véhicules nécessitant l'insertion d'un permis à puce pour démarrer ?

Posté par Matt le 11/11/2011 à 16h20
Aucun commentaire
Source : Tom's Guide

Amazon

Lancée fin septembre par Amazon, la tablette Kindle Fire était considérée par beaucoup comme le plus sérieux concurrent de l'iPad. Une opinion que les ventes semblent confirmer pour l'instant, Amazon ayant à nouveau revu ses objectifs à la hausse.

Tablette Amazon Kindle Fire

Après avoir vendu 100 000 exemplaires de sa tablette lors de son premier jour de commercialisation, Amazon avait une première fois augmenté ses objectifs pour la fin de l'année, passant de 3.5 millions d'unités à 4 millions. Ce succès des premiers jours n'était visiblement pas passager, puisqu'un peu plus d'un mois après le lancement, Amazon vient d'augmenter une seconde fois son objectif, qui atteint désormais 5 millions d'unités.

Un succès sans doute bien aidé par le modèle économique choisi par Amazon : la tablette est vendue à très bas prix, peut-être même à pertes selon certaines sources, Amazon comptant ensuite sur la vente de contenus (applications, musiques, films, livres...) pour faire sa marge. Ainsi, la Kindle Fire se retrouve à seulement 199$ aux États-Unis, soit à peine 40% du premier prix de l'iPad 2.

Posté par Matt le 11/11/2011 à 14h21
Aucun commentaire
Source : Numérama

europe.png

La socialiste Françoise Casteix, eurodéputée du Sud-Ouest de la France a déposé auprès de la Commission Européenne une question prioritaire sur la légalité de Facebook au regard du droit européen sur la conservation des données personnelles.

Expliquant que "Facebook conserve sur le long terme les données de ses utilisateurs sans que ces derniers ne puissent donner leur consentement explicite à cette utilisation de leurs données, contrairement à ce que prévoit la directive européenne sur la protection de la vie privée", la députée demande à la Commission de vérifier si Facebook respecte la législation européenne sur la conservation de données personnelles.

Il semblerait au moins que Facebook ne respecte pas la réglementation française sur ce point. En effet, la loi prévoit que la durée de conservation des données personnelles soit limitée dans le temps à une durée "qui n'excède pas celle nécessaire aux finalités pour lesquelles elles sont collectées et traitées". Le non-respect de cette disposition peut mener à 5 ans de prison et 300 000 euros d'amende.

La Commission Européenne a maintenant un délai de trois semaines pour répondre à la question.

Posté par Matt le 11/11/2011 à 12h41
Aucun commentaire
Source : Clubic

Apple

Dans les nombreuses batailles judiciaires qui l'opposent à Samsung, Apple vient de subir deux nouveaux revers mineurs, des juges ayant décidé de donner suite à certaines demandes d'informations de Samsung. Des demandes portant sur des informations qu'Apple ne voulait bien entendu pas divulguer...

La première demande concerne la plainte d'Apple contre Samsung en Australie pour l'interdiction de la Galaxy Tab 10.1. Si la tablette Samsung est effectivement déjà interdite à titre préliminaire, l'affaire est toujours en cours d'instruction. Samsung y a choisi une stratégie basée sur la contre-attaque, en accusant Apple de pratiques déloyales : selon Samsung, Apple obligerait les trois opérateurs australiens à pratiquer un subventionnement plus élevé sur les iPhone, les avantageant ainsi artificiellement sur le marché. À la demande de Samsung, Apple va donc devoir dévoiler les contrats passés avec les opérateurs, afin de vérifier si les soupçons de Samsung sont valides.

Pendant ce temps là, du côté de la Californie, où Samsung a attaqué Apple pour la violation de certains de ses brevets relatives à la 3G, le Coréen a obtenu l'accès à des informations encore plus sensibles : 220 pages du code source du firmware de l'iPhone 4S, probablement essentiellement issus de la partie baseband. Ceci permettra à Samsung d'analyser le code en détail pour déterminer si ou ou non il viole certains de ses brevets. Si Apple a bien communiqué ces informations, Samsung se plaint déjà de l'absence du code d'un fichier essentiel...

Rendez-vous dans quelques jours pour les prochains épisodes...

Posté par Matt le 10/11/2011 à 14h00
Aucun commentaire

Free

Pour la télécommande de sa Freebox Révolution, Free a fait le choix peu commun d'une transmission radio plutôt qu'infrarouge. Souvent plus pratique, car s'affranchissant de presque tous les obstacles, ce choix rend par contre la Freebox incompatible avec les télécommandes universelles infrarouge. Suite à de nombreuses demandes, Free va prochainement proposer une solution.

Récepteur infrarouge AIM IR-605Q

Elle prendra la forme d'un simple dongle USB infrarouge en vente sur la boutique d'accessoires de Free. Free a précisé qu'il s'agit du récepteur IR-605Q d'AIM, qu'on peut trouver relativement facilement dans le commerce. La version actuelle du firmware le supporte d'ailleurs déjà ce dongle, ce qui permettra aux plus pressés de s'équiper immédiatement, sans attendre que Free lance la commercialisation.

Posté par Matt le 10/11/2011 à 11h37
Aucun commentaire
Source : Génération NT

nVidia

Annoncé depuis un bon bout de temps, le nouveau SoC Tegra 3 (Kal-El) d'nVidia est enfin lancé officiellement. nVidia en a profité pour dévoiler les derniers détails sur sa nouvelle plateforme mobile.

nVidia Tegra 3 - Fonctionnement du SMP

Comme nVidia l'avait déjà évoqué, Tegra 3 adopte une architecture multi-cœur hétérogène, avec quatre cœurs optimisés pour la performance et un cœurs optimisé pour la faible consommation. Lorsque la puissance nécessaire est faible (lecture vidéo, musique, veille), seul ce cinquième cœur sera activé, à une fréquence pouvant varier entre 0 et 500 MHz. En cas de besoins plus importants, c'est un, deux ou quatre cœurs hautes performances qui seront activés. Ces cœurs moduleront leur fréquence de fonctionnement entre 0 et 1.3 GHz, et même 1.4 GHz quand un seul est activé.

nVidia Tegra 3 - Autonomie et performances

Grâce à cette architecture atypique, nVidia promet une consommation 15 à 60% inférieure à celle de son ancien SoC Tegra 2 et des performances jusqu'à quatre fois plus élevées que celles des SoC haut de gamme concurrents en Javascript. Les performances des contrôleurs de stockage seraient également fortement en hausse, avec le support de normes deux à six fois plus rapides que celles implémentées dans le Tegra 2 : S-ATA 3 Gbit/s, SD 3.0, eMMC 4.41...

nVidia Tegra 3 - Graphisme

La partie graphique ne devrait pas être en reste. Alors que le Tegra 2 avait un peu déçu sur ce point, le Tegra 3 embarque une GeForce à douze cœurs, annoncé comme trois fois plus performante que celle du Tegra 2, tout en consommant moins. La partie graphique est capable de gérer une sortie HDMI 1.4 pour jouer sur grand écran, y compris en 3D, sur les écrans supportant la technologie 3D Vision d'nVidia. Côté vidéo, le 1080p High Profile, grand absent du Tegra 2, est enfin supporté, jusqu'à un débit de 40 Mbit/s (la plupart des films Blu-Ray ne dépassant pas les 30 Mbit/s en moyenne).

Le premier produit intégrant Tegra 3 sera la nouvelle tablette Eee Pad Transformer Prime d'Asus, annoncée en même temps que le Tegra 3, qui sera disponible d'ici quelques semaines à partir de 600€.

Posté par Matt le 10/11/2011 à 09h22
Aucun commentaire
Source : PCInpact

Flash

Adobe a créé la surprise aujourd'hui, en annonçant une nouvelle qui risque d'en décevoir plus d'un : l'éditeur américain abandonne toutes les versions mobiles de son lecteur Flash. Flash était jusqu'à présent disponible sur Android et PlayBook.

Les versions existantes continueront à être maintenues pour corriger les failles de sécurité et les bugs connus, mais ça n'ira pas plus loin. En remplacement de Flash, Adobe va proposer des outils de développement se recentrant sur le HTML 5 (Dreamweaver et Edge) et sur la plateforme d'applications natives Adobe AIR. Cette mesure s'accompagne du licenciement d'environ 750 postes chez Adobe aux États-Unis et en Europe (environ 7% de l'effectif total de l'éditeur).

Nul doute que l'absence de support de Flash sur iOS a lourdement pesé sur cette décision. En effet, iOS représente toujours une part largement majoritaire du surf mobile, obligeant donc les développeurs à se tourner vers d'autres technologies que le Flash s'ils ne veulent pas perdre la majeure partie de leur audience.

Posté par Matt le 09/11/2011 à 19h54
Aucun commentaire
Source : Tom's Guide

Google

Depuis plusieurs années, Google publie régulièrement son Transparency Report, dans lequel il indique pour chaque pays le nombre de requêtes de suppression de contenu ou de renseignements sur des utilisateurs qu'il a reçu de la part des autorités.

Dans le classement par nombre de demandes de renseignements, la France est "bien" placée, puisqu'elle est sur la première moitié de l'année 2011 le troisième pays le plus demandeur, avec 1300 requêtes (en hausse de 28% sur un an) concernant 1622 utilisateurs, derrière l'Inde (1739/2439) et les États-Unis (5950/11 057). Google avait répondu favorablement à 48% de ces demandes, ce qui laisse entendre que beaucoup n'étaient pas légitimes...

S'interrogeant sur les raisons de toutes ces demandes, le débuté Hervé Féron (Parti Socialiste) s'est adressé au ministre de l'Intérieur pour réclamer plus de transparence sur le sujet. Il demande à savoir "qui est habilité à faire de telles demandes à Google, quelles raisons justifient une demande d'informations privées, comment l'entreprise envoie-t-elle ces informations aux autorités françaises, sous quelle forme et à quel prix". Bien entendu, il souhaite aussi savoir quel est l'usage qui est ensuite fait des données obtenues en cas de réponse favorable, ainsi que la durée pendant laquelle les données sont conservées.

Officiellement, Google indique ne communiquer des renseignements sur un utilisateur que dans le cadre d'enquêtes criminelles. Il y a donc effectivement de quoi se demander à quels cas correspondent les 52% de demandes restées sans réponse...

Posté par Matt le 09/11/2011 à 14h10
Aucun commentaire
Source : Clubic