Canal+ vient de lancer CanalPlay Infinity en exclusivité pour les abonnés Internet de SFR. Ce nouveau service de vidéo à la demande fera le bonheur des boulimiques de cinéma : pour 9€99 par mois, CanalPlay Infinity donne accès en illimité à un catalogue de milliers de films et de centaines de séries.
Que ceux qui ne sont pas abonnés SFR se rassurent, cette exclusivité ne sera que de courtes durées. L'offre de Canal+ devrait en effet également être accessibles sur les Freebox avant la fin de l'année, puis sera déployé chez d'autres opérateurs. Elle sera également disponible indépendament du fournisseurs d'accès via la Xbox 360 et certains téléviseurs Samsung Smart TV.
Des offres de VOD illimitée concurrentes devraient également être lancées dans les prochaines mois, notamment chez Allociné.
Posté par Matt le 09/11/2011 à 11h51
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Source : Univers Freebox
Depuis l'abandon des tablettes et smartphones HP sous WebOS, l'avenir du système d'exploitation mobile est en suspens. Après des rumeurs sur sa réutilisation dans d'autres produits HP, dont les ordinateurs et les imprimantes, la rumeur la plus crédible semble finalement être celle de la revente.
Parmi les noms évoqués pour le rachat, Amazon, Intel, RIM et Oracle. Pour le premier, il s'agirait sans doute de mettre en place un écosystème WebOS en utilisant ce système dans ses futures tablettes, en lieu et place de la version "customisée" d'Android actuellement utilisée. En ayant son propre OS, Amazon pourrait faire évoluer celui-ci dans la direction souhaitée, sans être soumis aux choix d'entreprises concurrentes.
Pour Intel, on peut supposer que le but est de proposer une plateforme complète pour accompagner ses processeurs x86 pour smartphones et tablettes, qui peinent à trouver preneur. Intel avait déjà tenté sa chance, sans succès, avec le système MeeGo, abandonné après la défection de Nokia, et s'est récemment associé avec Samsung pour le développement d'un nouvel OS mobile dérivé de Linux, Tizen. L'hypothèse WebOS pour Intel est donc assez peu probable. Samsung avait d'ailleurs aussi un temps été évoqué pour la reprise de WebOS, avant l'annonce de l'implication du coréen dans Tizen.
L'hypothèse RIM a également de quoi laisser perplexe... Certes, le canadien a besoin de se renouveler, pour relancer ses ventes de smartphones : le BlackBerry est en chute libre, et l'avenir de RIM commence même à être menacé... Mais on peut se demander pourquoi RIM irait racheter WebOS alors qu'il vient de lancer avec sa tablette PlayBook un nouvel OS mobile, dérivé de QNX, qui devrait prochainement être adapté aux smartphones. À la limite, si WebOS avait une base d'utilisateurs conséquentes... Mais ce n'est pas le cas.
Reste enfin le cas Oracle. Il s'agit probablement là de l'hypothèse la plus inquiétante. En effet, pour Oracle, le but d'un tel rachat ne serait pas de se positionner sur le marché des OS mobiles, mais simplement de récupérer les portefeuille de brevets qui va avec WebOS. Le géant de la base de données pourrait ainsi renforcer son dossier contre Google et Android, pour tenter d'obtenir un maximum de dédommagement... Heureusement, Oracle et HP ne seraient actuellement pas en très bons termes, ce qui pourrait bloquer une telle opération.
Posté par Matt le 09/11/2011 à 09h50
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Sources : TTHardware et Numérama
Lorsque Google+ a été lancé, Google avait annoncé qu'il serait réservé aux personnes physiques inscrites sous leur véritable identité. Un choix qui avait fait râler côté grand public, certains préférant garder un minimum d'anonymat, mais aussi du côté des entreprises, déçues d'être ainsi écartées par le réseau... Elles y auront désormais leur place grâce aux Pages, comme sur Facebook.
Promises par Google depuis quelques temps, ces pages vont permettre aux entreprises de créer leur espace sur le réseau social et d'y exploiter toutes les fonctions de Google+ pour intéragir avec leurs clients : conversations vidéo, cercles, +1... Les entreprises auront de plus accès à des outils de statistiques pour suivre l'impact de leur page, mais aussi la possibilité d'acheter des campagnes AdWords pour en assurer la promotion sur tous les sites ayant confié leurs espaces publicitaires à Google.
Google a également mis à jour son moteur de recherche pour mieux prendre en compte ces pages Google+ d'entreprises. Avec la fonction Direct Connect, il devient ainsi possible d'ajouter automatiquement une page à ses cercles, en effectuant simplement une recherche Google sur +<Nom de l'entreprise>.
Attention tout de même avec cette fonction (désactivable), qui pourrait faire quelques mauvaises blagues à ceux qui avaient l'habitude d'effectuer des recherches complexes utilisant le + comme opérateur booléen ;-)
Posté par Matt le 08/11/2011 à 11h40
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Source : PCInpact
Alors que les trois opérateurs de réseau mobile français fourbissent leurs armes pour se préparer à affronter Free Mobile, dont le lancement est imminent, ils sont également attaqués de toutes parts par les MVNO, qui ne cessent de voir leurs part de marche progresser.
Ainsi, alors que le nombre total de cartes SIM en circulation à progressé de 6.4% sur un an, pour atteindre les 67 millions d'unités, les MVNO ont pour leur part progressé de 64%, en passant de 4.1 millions d'abonnements à 6.8 millions. Ils atteignent ainsi 10.1% du marché, contre 6.5% il y a un an. La croissance a du coup été bien plus faibles chez les trois opérateurs de réseau, qui n'ont gagné que 1.33 millions de clients, soit une croissance annuelle de seulement 2%.
Maintenant que les opérateurs ont tous lancés leurs offres "low-cost", il sera intéressant de voir comment ces chiffres évolueront dans les mois à venir. Il faudra aussi observer de près l'impact de l'arrivée de Free Mobile, pour voir si le quatrième opérateur récupérera plutôt ses clients du côté des MNVO ou des opérateurs en place.
Posté par Matt le 08/11/2011 à 08h30
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Depuis quelques temps déjà, Google joue au FAI à Kansas City, en y expérimentant une offre d'accès Internet via un réseau fibre optique à 1 Gbit/s (les veinards...). Mais le géant de la recherche pourrait bien pousser l'expérimentation un peu plus loin, en se lançant dans le triple-play (Internet, téléphone, TV).
Selon le Wall Street Journal, Disney, Time Warner et Discovery Communications seraient déjà en négociation avec Google pour la diffusion de leurs contenus sur ce nouveau réseau. Pour Google, le but de cette offre serait de venir se placer en concurrent des gros cablo-opérateurs américains, pour relancer l'intérêt de sa Google TV, actuellement plombée par le manque de contenu, NBC, CBS et ABC ayant par exemple refusé la diffusion de leurs contenus sur la set-top box de Google. Google pourrait également en profiter pour étendre son offre publicitaire à la diffusion télévisée.
Mais plus que jamais, une telle offre risque de relancer le débat sur la neutralité des réseaux. En effet, en étant fournisseur de contenus, opérateur réseau, éditeur de navigateur et de systèmes d'exploitation, Google se retrouverait sur tous les front, et on peut se demander s'il ne sera pas tenté par exemple de favoriser ses contenus sur son réseau et de pousser ses abonnés à opter pour son offre logicielle...
Posté par Matt le 07/11/2011 à 12h36
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Source : Clubic
Initialement aussi fermé que l'iOS d'Apple, Windows Phone 7 avait rapidement été "jailbreaké", grâce à l'utilitaire Chevron WP7. Un utilitaire vite retiré par ses auteurs, à la demande de Microsoft, en échange de la promesse de le rendre un jour officiel. Promesse tenue !
En effet, depuis quelques jours, il est bel et bien à nouveau possible de déverrouiller son Windows Phone 7, et ce de façon totalement officielle. L'utilitaire n'a pas changé de nom, mais est désormais développé en collaboration avec les équipes de Microsoft, et la nouvelle version est compatible avec Windows Phone 7.5 Mango, alors que la version initiale ne fonctionnait qu'avec Windows Phone 7.0.
Pour profiter de ce "jailbreak" officiel, il faudra récupérer l'outil sur le site dédié et vous acquitter de la somme de 9$ via PayPal. Un Windows Live ID est également nécessaire.
Posté par Matt le 07/11/2011 à 10h20
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Source : Branchez-Vous
À quelques semaines du lancement commercial de Free Mobile, les rumeurs vont bon train, tant sur la date effective de ce lancement que sur le contenu et le prix des offres. Certains se demandent notamment si, maintenant que les autres opérateurs ont lancés leurs nouvelles offres, Free Mobile saura se démarquer...
Si l'on en croit Xavier Niel, cela devrait être le cas. Le fondateur du groupe Iliad a en effet réaffirmé dans une récente interview que le "révolution du mobile" passera par une division des prix par deux et que Free Mobile sera "l’offre la plus complète, la moins chère et qui nous assurera la viabilité pour vingt ans". Qu'on se le tienne pour dit, Free Mobile n'a donc pas l'intention de faire de la figuration, et compte faire partie du paysage mobile pour longtemps (en même temps, vu l'investissement, on s'en serait douté...).
Pour couper court aux rumeurs sur les offres, qui refont régulièrement surface depuis cet été, Niel a rappelé qu'en plus de lui, seules quatre personnes haut placé chez Iliad connaissent le détail des offres qui seront proposés. Même les managers qui gèrent les 150 membres de l'équipe Free Mobile n'ont qu'une vision partielle des offres, sans doute pas plus que le strict minimum dont ils ont besoin pour faire leur part du travail.
Enfin, pour ceux qui s'inquiéteraient de la capacité de Free Mobile à monter en charge du fait de leur plage de fréquences plus étroites que celles de ses concurrents. Xavier Niel précise qu'en fait, en cas d'inadéquation entre la part de marché d'un opérateur et le nombre de fréquences dont il dispose, l'ARCEP a la possibilité de modifier l'affectation des fréquences. De quoi garantir que Free Mobile pourra atteindre sans souci technique les 25% de part de marché visés.
Mais pour ça, encore faudra-t-il que l'offre soit lancée. La date de lancement reste aujourd'hui une grosse inconnue. Officiellement, Free Mobile n'a jamais communiqué sur une ouverture avant le début de l'année 2012. Mais l'opérateur est en droit d'ouvrir son offre dès qu'il aura atteint les 27% de couverture initiale sur lesquels il s'est engagé. Un taux qui pourrait être atteint dès la fin du mois de novembre selon de nombreux observateurs. Même Orange, SFR et Bouygues Télécom commenceraient d'ailleurs à envisager un lancement de Free Mobile avant la fin de l'année...
Posté par Matt le 07/11/2011 à 09h01
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Source : Univers Freebox
Dans la guerre des brevets qui agite le monde des smartphones et des tablettes, le vent soufflait jusqu'à présent plutôt dans le sens d'Apple. Mais la firme à la pomme a connu cette semaine deux revers en Europe, dont un qui pourrait être lourd de conséquences.
Le premier revers concerne la plainte d'Apple contre le (petit) constructeur espagnol NT-K. Accusé par Apple de contrefaire l'iPad avec sa tablette NT-K Pad, le constructeur était interdit d'importation de son produit depuis novembre 2010, et avait même été ajouté à une liste noire européenne des entreprises importatrices de produits contrefaits... Il a obtenu en début de semaine un non-lieu, après un an de procédure. En plus d'être blanchi, le constructeur est en droit de réclamer à Apple un dédommagement pour le manque à gagner durant cette année de blocage. Mais compte tenu de la faible notoriété du constructeur, cette décision de justice ne devrait pas beaucoup impacter Apple en pratique.
Il en est autrement pour la décision de justice obtenue par Motorola Mobility en Allemagne... L'américain avait attaqué son compatriote pour la violation de deux brevets, dont un concernant les technologies radio GSM, UMTS et HSPA. La justice allemande a tranché en faveur de Motorola, et en l'absence d'Apple, qui n'a pas répondu à la plainte. Motorola a obtenu le droit de réclamer un dédommagement pour tous les produits Apple violant ces brevets depuis le 19 avril 2003, mais aussi, est c'est sans doute là le point le plus important, le droit de faire interdire la commercialisation des produits concernés en Allemagne. Parmi eux, l'iPhone et l'iPad, les deux machines à cash d'Apple (rappelons au passage que le marché allemand est le plus gros marché européen...).
Apple a encore la possibilité de faire appel, puis éventuellement de se pourvoir en cassation, mais toutes ces procédures prendront du temps, et la cour de Mannheim qui a rendu le jugement en faveur de Motorola a précisé dans son verdict qu'il est applicable sans délai, et que les procédures d'appel et de cassation seront donc non suspensives. De plus, l'interdiction provenant d'un jugement classique et non d'un référé, si Apple gagne en appel ou en cassation, Motorola ne pourra pas être tenu de dédommager Apple pour le manque à gagner pendant la période d'interdiction.
Il est intéressant de noter que la justice a choisi de ne pas interdire directement la vente de ces produits, mais de laisser la décision finale à Motorola. L'américain se retrouve ainsi en position de force sur Apple grâce à cette épé de Damoclès, qui pourrait par exemple être utilisée pour négocier avec Apple la fin de toutes les poursuites en cours contre Motorola...
Posté par Matt le 05/11/2011 à 21h00
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Source : FOSS Patents
Alors que Google a réussi à imposer Android sur les smartphones, sa tentative sur le marché des set-top box avec Google TV est un gros échec, avec des ventes très en dessous des ambitions de Google. Un échec qui serait en grande partie du au manque de contenu, Google ayant été boudé par les opérateurs TV américains.
Pour tenter de relancer son produit, Google a donc décidé de le réorienter vers Internet plutôt que sur les contenus TV, et de l'ouvrir aux applications tierces. En passant sur une base Android 3 au lieu d'Android 2, Google TV se dote en effet désormais de l'Android Market. Il est possible de télécharger et utiliser des applications conçues pour d'autres types d'appareils Android, mais un SDK dédié permettra également de développer des applications spécialement optimisées pour un affichage sur TV.
Pas sûr toutefois que cette mise à jour suffise à relancer un produit quasiment mort-né, et pour lequel aucun successeur n'est prévu pour l'instant, d'autant plus que Google TV reste pour l'instant réservé au marché américain...
Posté par Matt le 03/11/2011 à 11h11
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Source : PCWorld
Ce n'est plus un secret pour personne, le marché des OS smartphones et des tablettes est aujourd'hui beaucoup plus porteur que celui des OS pour ordinateurs, tout en étant pour l'instant moins écrasé par un acteur dominant. De quoi intéresser Canonical, l'éditeur d'Ubuntu.
Mark Shuttleworth, PDG de la société, a en effet indiqué sur son blog qu'il veut voir Ubuntu fonctionner sur autre chose que des ordinateurs et des serveurs. C'est d'ailleurs la raison d'être de l'interface Unity actuellement utilisée par Ubuntu, qui vise à offrir un ensemble graphique cohérent pour tous types d'appareils, y compris des tablettes et des smartphones.
Même si la tâche ne sera probablement pas facile face à la puissance d'Apple et de Google, Shuttleworth estime qu'Ubuntu est bien placée pour se faire sa place sur tous ces marchés, grâce à de bonnes relations avec les trois principaux concepteurs de processeurs (Intel, ARM et AMD), mais aussi des partenariats avec les acteurs majeur de l'informatique, dont certains se sont déjà tournés vers la mobilité (Asus, Aver, Dell, HP, Lenovo...), voir avec certains opérateurs mobiles (Vodafone).
Il faudra toutefois encore patienter quelques temps. Mark Shuttleworth n'envisage en effet de voir Ubuntu sur smartphones et tablettes qu'à partir de la version 14.04, qui sortira dans deux ans et demi, en avril 2014.