Le plus célèbre vaporware de l'histoire du jeu vidéo fait à nouveau parler de lui, et semble enfin se rapprocher de la fin de son statu de vaporware, puisqu'une démonstration publique du jeu a été fait, et que celui-ci semble en phase de finalisation.

Pour rappel, Duke Nukem Forever est la suite de Duke Nukem 3D, le jeu de tir à la première personne qui a fait la gloire de 3D Realms en 1996. Annoncé en janvier 1997, Duke Nukem Forever a depuis connu une histoire semée d'embuches : changement de moteur 3D en 1998, obligeant à recommencer le développement, nouveau départ d'une feuille blanche en 2002, suite aux retards accumulés, changement de moteur physique deux ans plus tard...

Fin 2007, les choses semblaient se présenter mieux, avec l'apparition de captures d'écran du jeu sur Internet, puis dans la version Xbox 360 de Duke Nukem 3D, lancée fin 2008. Mais en mai 2009, 3D Realms a mis la clé sous la porte, mettant ainsi ce qui semblait alors un terme définitif au développement du jeu.

C'était sans compter sur la motivation de Gearbox Software, studio à l'origine de Borderlands et de Brothers in Arms, qui ont repris le projet en 2010, et viennent d'en faire la première démonstration en directe depuis que son développement à commencé.

Le jeu semble enfin avoir fait un vrai pas en avant, avec des graphismes au goût du jour et un moteur qui semble fonctionner convenablement.

Si tout va bien, Duke Nukem Forever arrivera sur vos écrans en 2011... ou pas !

Depuis de nombreuses années, Microsoft a développé et tente d'imposer ses technologies propriétaires pour la réalisation de sites web dynamiques. Les deux principales technologies étant le langage de développement web ASP et le serveur web IIS. Mais Microsoft peine à imposer ses solutions, y compris pour ses propres services !

En effet, l'éditeur de Redmond vient d'annoncer que sa plateforme de blogs WIndows Live Spaces s'appuiera désormais sur l'architecture technique mise en place pour héberger des blogs utilisant le moteur WordPress, la plateforme de blogs libre la plus populaire, développée en PHP.

Les blogs existants sur Windows Live Spaces pourront être migrés très aisément, grâce à un assistant de migration effectuant toute l'opération en un seul clic, tandis que tous les nouveaux blogs seront dès à présent directement créés sur la plateforme WordPress. On notera d'ailleurs que WordPress semble avoir bien négocié son accord avec Microsoft, puisque même si les logos Live auront droit à leur place, les adresses des blogs seront en *.wordpress.com, comme pour les clients existants de WordPress.

Ce nouveau partenariat devrait permettre à WordPress de doubler le nombre de blogs hébergés hébergés sur la plateforme. Celle-ci compte en effet aujourd'hui 26 millions de blogs, alors que Windows Live Spaces en héberge plus de 30 millions.

Attention, si vous possédez un blog Windows Live Spaces, ne trainez pas pour en effectuer la migration : les serveurs Windows Live Spaces seront arrêtés en mars 2011, et toutes les données non migrées seront alors perdues.

Dans une interview publiée par Le Figaro, Stéphane Richard a annoncé une informations plutôt surprenante : l'opérateur mobile cherche à s'associer à Vodafone, Telefonica et Deutsche Telekom pour créer ensemble un nouveau système d'exploitation mobile !

En effet, les opérateurs voient d'un très mauvais œil le fait que Google et Apple profitent de la popularité de leurs systèmes mobiles respectifs pour générer directement du chiffre d'affaire auprès des abonnés mobiles, sans passer par l'opérateur, qui aimerait bien prendre sa commission au passage...

Forts d'un milliard de clients, les quatre opérateurs comptent bien peser de tous leur poids pour changer la donne et convaincre les industriels de se tourner vers ce nouvel OS, développé par l'intermédiaire d'une filiale commune aux quatre opérateurs, et alimenté en applications par une boutique dédiée.

Ils risquent toutefois d'avoir bien du mal à imposer leur solution dans un marché où iOS et Android se sont déjà taillé une place de choix.

Il y a quelques mois Free a ouvert la Freebox HD (le boîtier TV de la Freebox 5) aux applications tierces, essentiellement des jeux vidéos. Cet été, l'opérateur passe à la vitesse supérieure, avec le Free Store, une boutique d'applications.

Accessible directement depuis l'interface TV, elle permet d'accéder à toutes les applications développées pour la Freebox, classée en cinq catégories : Applications, Applis Réseau, Jeux, Jeux Réseau et Adultes (eh non, c'est pas l'App Store...). On retrouve également trois Top 12 des applications, en fonction de leur modèle de facturation (gratuite, payante, abonnement).

La boutique est par contre encore très vide pour l'instant, puisqu'on n'y trouve que douze applications gratuites, une payante et une par abonnement, dont douze jeux et deux applications réseau.

Free a également mis à jour Elixir, le SDK de la Freebox.

Au premier trimestre de cette année, les ventes d'Android avaient connu un important bon en avant, qui avait propulsé l'OS de Google à la 3ème place des OS pour smartphone, grillant la politesse à Microsoft, grâce à une part de marché passée de 6% à 17%, contre 13% à 14% pour Windows Mobile. Au second trimestre, cette tendance est plus que confirmée selon les analyses de Nielsen...

En effet, non seulement la part de marché d'Android a continué de progresser à un rythme soutenu, gagnant encore 10 points, pour atteindre 27%, mais en plus cette hausse permet à l'OS libre de gagner encore une place, et non des moindres, puisque les ventes de smartphone Android surpassent désormais celles des iPhone ! Six mois plutôt, les ventes d'Apple étaient près de 6 fois supérieures à celles de smartphones Android, toutes marques confondues.

Apple est d'ailleurs le plus gros perdant avec cette progression d'Android. En effet, pour 10 points de part de marché acquis par Google ce trimestre, RIM en a cédé 3, conservant sa première place, à 33%, Windows Mobile en a cédé 3 également, passant à 11%, toujours en 4ème place, et enfin, Apple en cédé 4, atteignant désormais 23%. La tendance n'est d'ailleurs pas plus favorable à Apple sur une période plus longue : en 6 mois, RIM a perdu 6 points, Microsoft 2 points et Apple 9 points, pendant que Google en prenait 21.

Cette forte progression de Google s'explique par le succès de quelques modèles récents, en particulier ceux de Motorola et HTC. On notera également qu'Apple est légèrement handicapé par la baisse de la demande d'iPhone à l'approche du lancement de l'iPhone 4, même si les fortes ventes des premiers jours suivant le lancement de l'iPhone 4 sont en toute logique comptabilisées dans le second trimestre.

Très chahuté sur le marché des smartphones, où il a perdu plus de la moitié de sa part de marché, Microsoft s'apprête à lancer une évolution majeure de Windows Mobile, rebaptisé Windows Phone pour l'occasion, avec comme objectif d'aller marcher sur les plate-bandes d'Apple : le marché des smartphones grand public, auquel l'actuel Windows Mobile est très peu adapté.

Pour ce faire, Microsoft mise sur le multimédia, les jeux vidéos et les réseaux sociaux, en intégrant Windows Phone 7 aux écosystèmes Xbox Live et Zune, et en misant sur une nouvelle interface originale, construite autour d'informations dynamiques récupérées via le réseau. Les professionnels, cœur de cible actuel de Windows Mobile, ne seront toutefois pas oubliés, avec notamment l'intégration de services Exchange et Office.

Après avoir déjà surpris plus d'une fois lors de présentations des fonctionnalités de Windows Phone 7, Microsoft a annoncé une nouvelle surprise avec les dates de lancement : alors que l'éditeur de Redmond a jusqu'à présent toujours privilégié le marché nord-américain, certains produits n'étant d'ailleurs pas disponibles dans le reste du monde (le Zune par exemple), Windows Phone 7 sera lancé d'abord en Europe, au mois d'octobre, et un mois plus tard en Amérique du Nord ! Un choix qui soulève quelques questions sur les raisons qui on pu le motiver. Microsoft s'avourait-il déjà vaincu sur le marché américain, désormais très largement dominé par le trio RIM-Google-Apple ? (près de 85% du marché à eux trois !)

Rappelons qu'il y a encore deux ans, Microsoft indiquait viser les 50% de part de marché pour 2012... Un objectif que Microsoft a sans doute fortement revu à la baisse depuis, et dont la tenue est en grande partie liée aux choix que feront les fabricants de mobiles. On devrait en savoir un peu plus sur ce point dans les semaines à venir, lorsque les constructeurs commenceront à présenter leurs modèles. Il sera particulièrement intéressant de voir ce qu'HTC proposera, puisque le taïwanais, qui proposait jusqu'à présent le fleuron des smartphones Windows Mobile, a connu des succès sans précédents avec ses différents smartphones Android, ce qui pourrait le motiver à se rapprocher encore un peu plus de Google, au détriment de Microsoft.

À peine plus d'un mois après la sortie de l'iPhone 4, un outil permettant de le jailbreaker est disponible depuis hier. Plus que jamais, il remet en question la sécurité des produits Apple, déjà fortement critiqué ces derniers temps...

En effet, si le jailbreak a toujours été basé sur des failles de sécurité, toutes les techniques de jailbreak sur les appareils récents nécessitaient l'exécution de code sur un ordinateur physiquement connecté à l'iPhone. Il s'agissait donc de failles qui ne pouvaient être exploitées que dans des conditions qui ne sont pas les conditions normales d'utilisation.

Mais pour ce nouveau jailbreak, aucune connexion physique à un ordinateur n'est nécessaire. Ce nouveau jailbreak exploite en effet une faille de sécurité du navigateur Safari Mobile, provoquée par un bug au niveau de la gestion des polices lors de l'affichage d'un fichier PDF. Ainsi, le jailbreak est possible simplement en visitant une page web.

Si cette faille fait le bonheur des amateurs de jailbreak, elle est toutefois relativement inquiétante, puisqu'un site web malintentionné pourrait l'exploiter pour rendre un iPhone inutilisable, la frontière entre un simple jailbreak et une compromission totale du système étant simplement la volonté de celui qui réalise l'opération : si le code s'exécute avec un niveau de privilèges suffisant pour jailbreaker, il a la main sur l'ensemble du système pour y effectuer toutes les opérations malicieuses possibles et imaginables (récupération de données personnelles, appel de numéros surtaxés, effacement de données ou des fichiers systèmes...).

Apple devrait donc cette fois ci prendre la menace un peu plus au sérieux, et donc proposer rapidement un correctif, relançant ainsi le jeu du chat et de la souris avec la communauté du jailbreak, qui devra s'activer à trouver une nouvelle porte d'entrée.

Après que Mozilla puis Google ont annoncé une nette augmentation des primes offertes pour la découvertes de failles dans leurs navigateurs, on pouvait s'attendre à des mesures similaires du côté de la concurrence. Ça ne sera pas le cas chez Microsoft.

En effet, pour Jerry Bryant, chargé de superviser la sécurité des produits Microsoft, "une récompense basée sur les failles [n'est pas] la mailleure manière de procéder". En effet, pour lui "les motivations des chercheurs ne sont pas toujours financières", certains recherchant plutôt une reconnaissance par leur milieu, qu'il peuvent obtenir par une citation dans les bulletins de sécurité de l'éditeur.

Il souligne toutefois que Microsoft reste préoccupé par la sécurité, mais privilégie une autre approche : la firme embauche des chercheurs pour travailler à plein temps sur la sécurité de ses produits, et rémunère également des chercheurs pour tester les produits avant leur lancement.

Dommage tout de même de ne pas offrir de prime de résultat à ceux qui découvriraient une faille, d'autant plus que certains spécialistes réputés ont renoncé depuis plusieurs mois à offrir les failles gratuitement. Il est vrai que dans ces conditions, il faut faire preuve d'une sacré motivation pour révéler une faille à l'éditeur, alors qu'il est possible de toucher des dizaines de milliers de dollars en donnant la faille au côté obscure...

Après Mozilla il y a quelques jours, c'est aujourd'hui au tour de Google d'augmenter le montant maximum de la prime offerte en cas de découverte d'une faille dans son navigateur Google Chrome.

Lancé il y a six mois, le programme de rémunération des découvreurs de faille offrait jusqu'à présent une prime allant de 500 à 1337$, en fonction des caractéristiques de la faille trouvée. La prime minimale reste inchangée, mais le plafond est désormais porté à 3133.7$, un montant similaire à celui que propose désormais Mozilla.

Pour Google, cette augmentation se justifie en fait par le niveau de sécurité élevé offert par son navigateur. En effet, officiellement, le mécanisme de "sandbox de Chrome rend les failles critiques beaucoup plus difficiles à trouve", ce qui justifierait donc une rémunération sensiblement supérieure. Bien entendu, cette annonce survenant quelques jours seulement après celle de Mozilla laisse plutôt entrevoir d'autres motivations, dont on ne va pas se plaindre : ne pas se faire distancer par Firefox sur la plan de la sécurité.

On n'a pas trop l'habitude d'entendre parler de Dell dans le milieu du logiciel, mais de temps en temps ça arrive. Et c'est le cas avec Secure Browser, un navigateur récemment mis à disposition par Kace, une filiale de Dell. Sous ce nom se cache en fait une version "sécurisée" de Firefox.

Basé sur la version 3.6 du panda roux, Secure Browser est en fait un Firefox qui s'exécute dans une sandbox, permettant de l'isoler du reste du système. Ainsi, si Firefox venait à être corrompu par un site malveillant exploitant une faille de sécurité, le code malicieux ne pourra pas s'attaquer au reste du système, puisqu'il restera confiné dans la sandbox. Ceci permet de ramener Firefox au niveau de Chrome, qui intègre nativement un système de sandbox. Secure Browser peut être téléchargé gratuitement sur le site de Kace. Malheureusement, cette version ne fonctionne pour l'instant que sur les systèmes Windows 32 bits. Espérons que Kace donnera des idées à Mozilla pour intégrer nativement ce genre de choses à Firefox.

On notera d'ailleurs que Mozilla a décider de s'attaquer un peu plus sérieusement aux problèmes de sécurité, Firefox étant de plus en plus surpassé par Chrome et Opera dans ce domaine. Ainsi, alors que la fondation offrait depuis six ans une prime de 500$ pour tout personne découvrant un nouveau trou de sécurité, elle a décidé de porter ce montant à 3000$, afin de motiver les spécialistes de la sécurité.

Pour toucher la prime, la faille découverte devra toutefois répondre à certaines conditions : être considérée comme critique ou importante, toucher les versions récentes de Firefox, Firefox Mobile ou Thunderbird et être exploitable à distance.