Depuis le lancement de Windows Vista, Microsoft propose aux entreprises qui le désirent de remplacer gratuitement leurs Windows Vista et Windows 7 par des Windows XP, afin qu'elle puisse s'équiper de nouveaux PC, tout en continuant à utiliser Windows XP, pour conserver la compatibilité avec leur parc existant. Un droit qui devait expirer le 22 octobre prochain, date anniversaire du lancement de Windows 7.
Mais alors que Microsoft a mis fin il y a quelques jours au support de Windows XP SP2, l'éditeur a annoncé que la période pendant laquelle il sera possible de rétrograder une licence Windows récente vers Windows XP sera prolongée de dix ans, jusqu'en 2020. En effet, 73% des entreprises fonctionnent encore avec Windows XP, et la demande pour cette version est encore grande.
Dans les faits, il y a tout de même peu de chances que beaucoup de clients de Microsoft optent encore pour cette option dans dix ans. Tout d'abord, parce que côté Microsoft, le support ne sera assuré que jusqu'à avril 2014, et peu d'entreprises devraient donc utiliser Windows XP au delà de cette date. Ensuite, parce que les PC qui seront vendus dans 10 ans ne disposeront probablement pas de drivers adaptés à Windows XP, qui sera alors âgé de 19 ans. Quand on sait que Windows NT4 (14 ans) et Windows 2000 (10 ans) sont déjà de moins en moins supportés par le matériel actuel, il y a donc peu de chances qu'XP soit encore supporté par le matériel de 2020, même si sa longévité a été exceptionnelle.
Posté par Matt le 15/07/2010 à 23h01
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Source : Tom's Hardware
Introduit avec Google Chrome, puis Internet Explorer, le concept de navigateur multi-processus permet une meilleur isolation entre les différents éléments du navigateur, évitant ainsi de planter toute la session de navigation en cas d'erreur en un endroit. Après de longs mois de gestation, les prémices de ce mode de fonctionnement sont enfin arrivés dans Firefox, avec la version 3.6.4 du panda roux.
L'approche choisie par Mozilla est toutefois pour l'instant moins poussée que celle de Google. En effet, alors que dans Chrome, "tout est processus", chaque onglet, chaque plug-in et chaque extension ayant son propre processus, Firefox 3.6.4 se contente pour l'instant d'un processus général, contenant tous les onglets et les extensions, et d'un processus par plug-in utilisé (par exemple, un processus pour le plug-in Flash, un pour le plug-in Silverlight, etc...). Bien entendu, ce n'est qu'un début, et Mozilla va petit à petit étendre cette gestion multi-processus, pour isoler les extensions et les onglets.
Mais l'isolation des plug-ins est déjà un grand pas en avant, ceux-ci étant les plus gros responsables de plantages de navigateurs (je sais pas pour vous, mais de mon côté, j'ai particulièrement une dent contre le plug-in PDF d'Adobe, qui m'a causé un nombre incalculable de plantages, à tel point que j'avais fini par le désactiver...). Désormais, dans une telle situation, le navigateur se contentera de griser la section de la page contrôlée par le plug-in et d'afficher un message invitant l'utilisateur à recharger la page.
Ce message indiquant de plus le nom du plug-in concerné, il pourrait pousser les auteurs de ces plug-ins à faire quelques efforts pour stabiliser leur produit...
Posté par Matt le 23/06/2010 à 23h13
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Source : n'1formatik
VLC, le lecteur multimédia libre fruit du travail du projet VideoLAN, vient de passer en version 1.1.0, avec quelques améliorations intéressantes à la clé, puisque cette nouvelle version supporte désormais l'accélération matérielle par le GPU.
Sous Windows, cette accélération est effectuée via l'API DxVA2, disponible dans Vista et 7, tandis que sous Linux, c'est l'API VAAPI qui effectuera ce travail. Dans les deux cas, l'accélération matérielle prend en charge les flux H.264, VC-1 (utilisé par certains disques Blu-Ray) et MPEG-2. De nouveaux codecs sont également supportés, et en particulier le VP8/WebM de Google, tant en encodage qu'en décodage.
Cette nouvelle versions promet également d'importants gains de performances, surtout en lecture HD, grâce à des décodeurs plus rapides, la réécriture partielle du moteur de rendu vidéo et à un gros travail d'optimisation du code, notamment en supprimant le code mort et en ajoutant des optimisations SSE3 et SSE4.
Une mauvaise nouvelle toutefois, le décodage accéléré par le GPU sous Windows ne fonctionne pour l'instant correctement qu'avec les GPU nVidia, en attendant qu'ATI daigne mettre à jour ses drivers.
VLC 1.1.0 est disponible en téléchargement sur le site du projet VideoLAN.
Posté par Matt le 22/06/2010 à 23h16
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Source : VideoLAN via Ptit_boeuf
Pour le geek linuxien, adepte de vi, de lynx et autres applications qui peuplent couramment les xterm, les applications web qui obligent à passer par le clicodrôme ne sont pas la panacée. Mais elles sont quand même bien utiles pour partager des choses avec le reste de la population. Heureusement, Google à pensé à eux !
En effet, le Google vient de lancer sur sa plateforme Google Code un nouveau projet : GoogleCL. CL, comme Command Line. Ce projet vise à fournir des interfaces en ligne de commande pour les principaux services de Google. Pour l'instant, les services supportés sont Picasa Web, Blogger, YouTube, Docs, Contacts et Calendar, ce qui est déjà un bon début.
Réalisé en Python, cette interface en ligne de commande est proposée "clés en main" aux linuxiens sous forme de paquets Debian, mais il est aussi possible de les installer sur des systèmes utilisant d'autres gestionnaires de paquets, mais aussi sous Windows, en suivant la procédure décrite sur le blog public int.
Voilà qui devrait ravir tous les adeptes des lignes de commandes, et devrait rapidement donner naissance à des collections de scripts s'appuyant sur ces commandes pour réaliser des choses de plus en plus complexes en un minimum de commandes :-)
Posté par Matt le 22/06/2010 à 10h41
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Source : Generation NT
En raison de problèmes financiers, l'équipe en charge de X-Setup Pro a annoncé sur son site que le logiciel ne sera désormais plus maintenu. La version 9.2.100, lancée il y a un peu plus d'un an, sera donc la dernière.
Une triste nouvelle que j'accueille forcément avec un peu de nostalgie. Vous ne le savez peut-être pas, mais sans X-Setup, Infobidouille n'existerait peut-être pas. C'est en effet après avoir découvert ce logiciel et m'être lancé dans sa traduction en français que j'ai lancé mon premier site Internet, il y a bientôt dix ans, pour diffuser la version française. C'est en réalisant ce site que j'ai appris petit à petit les langages qui sont au cœur d'Infobidouille : PHP, HTML, CSS, SQL... Cinq ans plus tard, ce site allait laisser progressivement sa place à Infobidouille, après que j'ai arrêté le travail de traduction, par manque de temps et de motivation.
La dernière version de X-Setup Pro reste disponible au téléchargement sur Major Geeks ou encore Beta News, et, puisque le développement est abandonné, ses auteurs ont décidé de rendre public un numéro de licence valide, permettant d'utiliser le logiciel au delà de ses 30 jours de période d'évaluation : XSA092-11TA9R-8K12YT
Posté par Matt le 03/06/2010 à 21h07
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Source : n1fo
Un an et demi après la première version stable du navigateur Google Chrome pour Windows (Noël 2008), et après de nombreuses versions beta, Google Chrome est enfin arrivé en version stable pour Mac OS X et Linux.
Il aura donc fallu attendre la version 5 du navigateur de Google pour en arriver là, mais il est vrai que Google enchaine les versions à un rythme particulièrement rapide (à croire qu'ils ont envie de rattraper le numéro de version d'Internet Explorer ou d'Opera...). Une version 6 était d'ailleurs déjà disponible en version beta avant même que la version 5 ne soit stabilisée...
En dehors de ces deux nouvelles plateformes supportées, cette nouvelle version de Chrome apporte également sont lot de nouveautés :
- moteur JavaScript en version 2.0, plus performante que la précédente,
- synchronisation de toutes les préférences entre différentes machines,
- meilleure prise en charge du HTML5 (géolocalisation, web sockets, cache, glisser-déposer...),
- nouvelle présentation du gestionnaire d'extensions.
Cette version est également prête pour l'intégration de Flash directement dans le navigateur, mais cette fonctionnalité ne sera activée que dans quelques temps, lorsqu'Adobe mettra a disposition la version finale de Flash 10.1.
Posté par Matt le 26/05/2010 à 22h03
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Source : ExtremeTech via Ptit_boeuf
Alors que les partisans du H.264 et les partisans du Theora comme format vidéo HTML5 n'ont toujours pas trouvé un terrain d'entente, Google pourrait bien mettre tout le monde d'accord avec un nouveau format vidéo, le WebM.
Développé par On2 Technologies sous le nom de code VP8, ce codec est tombé dans l'escarcelle de Google lorsque le géant de la recherche s'est offert On2 Technologies, qui était d'ailleurs déjà à l'origine du codec Theora, qui n'est autre que le VP3. Le codec VP8 est réputé avoir un meilleur rapport qualité/poids que celui de H.264, ce qui comble le gros défaut qu'avait le Theora, qui était encore un codec d'ancienne génération.
Mais pourquoi donc de codec pourrait-il mettre tout le monde d'accord ? Tout simplement parce que Google a eu le bon goût de le placer sous licence libre, ce qui ravira les détracteurs du H.264, qui reprochaient justement à ce dernier son incompatibilité avec la plupart des licences libres, et le coût élevé des royalties, tandis que les détracteurs du Theora, qui lui reprochaient surtout sa mauvaise qualité devraient être comblés par le WebM, de qualité au moins équivalente à celle du H.264.
Reste maintenant à convaincre les quatre autres principaux éditeurs de navigateurs. Pour Mozilla et Opera, c'est d'ores et déjà le cas, puisque Firefox 3.7a4 et Opera 10.54 prennent déjà en compte ce codec. Les choses risquent d'être un peu plus compliquées par contre pour convaincre Microsoft et Apple, qui ont de très bonnes raisons de vouloir promouvoir le H.264, puisqu'ils sont tous deux propriétaires de technologies utilisées par ce codec, et peuvent donc l'utiliser gratuitement, ce qui leur confère un certain avantage stratégique.
Mais la puissance de Google pourrait être un argument de poids pour leur faire accepter ce codec, d'autant plus que Google a déjà rallié à sa cause plusieurs industriels, et non des moindres : Adobe, AMD, ARM, Broadcom, Freescale, Logitech, Marvell, MIPS, nVidia, Oracle, Qualcomm, Skype, Texas Instrument... On remarquera particulièrement dans cette liste la présence d'AMD et de nVidia, qui laisse augurer un support matériel de ce codec dans les prochaines générations de GPU, mais aussi de Broadcom, Qualcomm et ARM, trois noms qu'on retrouve dans quasiment tous les téléphones mobiles.
Mise à jour le 20/05/2010 : Microsoft a annoncé que le WebM sera également supporté dans Internet Explorer 9, pour peu que l'utilisateur ait installé un codec compatible sur son système. Reste donc à voir la position d'Apple, dernier éditeur de navigateur majeur à ne pas s'être prononcé.
Actu originale : 19/05/2010 à 23h29
Posté par Matt le 20/05/2010 à 19h50
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Source : n'1for-matik
Depuis de long mois, la balide <video> de la norme HTML5 fait débat. En effet, la norme ne spécifiant pas le codec à utiliser, deux camps s'opposent : d'un côté, Microsoft et Apple poussent en faveur du H.264, performant mais payant, de l'autre, Opera et Mozilla font la promotion du Theora, gratuit et libre. Ainsi, Firefox ne supporte que ce dernier codec, ce qui n'est pas sans poser de problème, puisque de nombreux sites web se sont rangés à l'avis du camp H.264...
Mais la fondation Mozilla s'apprête à proposer un compromis. En effet, s'il reste hors de question d'intégrer le support du H.264 dans Firefox, afin de pouvoir continuer à le diffuser dans tous les pays en toute légalité, les développeurs ont décidé de créer un fork (c'est-à-dire une version dérivée, partant du même code source), baptisé Wild Fox, et qui intégrera le support du H.264, soit directement en interne, par le biais de libavcodec, soit en externe, en utilisant les codecs système.
Espérons que le développeurs prendront ensuite soin de faire évoluer cette version au fil des évolutions de Firefox, sans quoi cette variante risque de vite perdre son intérêt.
Posté par Matt le 17/05/2010 à 20h04
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Source : Tom's Hardware
Alors que Safari et Internet Explorer existent en version 64 bits depuis longtemps, Firefox n'est pour l'instant officiellement disponible qu'en 32 bits sous Windows et Mac OS X. Mais ceci devrait changer avec la future version 4, dont la beta arrivera au début de l'été.
À la décharge de Firefox, il a de bonnes raisons d'être en retard : le plug-in Flash d'Adobe n'existe pour l'instant qu'en version 32 bits, ce qui empêche d'utiliser le Flash dans un navigateur 64 bits qui n'exécute pas les plug-ins dans des processus séparés. Ainsi, si Internet Explorer est bien disponible en 64 bits depuis plusieurs années, c'est toujours la version 32 bits de Internet Explorer qui est configurée comme navigateur par défaut sous Windows, pour la compatibilité Flash. Mais justement, à partir de la version 3.6.4 (qui devrait arriver le jeudi 13 mai), Firefox sera capable d'exécuter les plug-ins dans des processus séparés, ce qui ouvre la voie à l'utilisation du plug-in Flash 32 bits dans un Firefox 64 bits, en attendant l'arrivée de Flash en 64 bits.
Ainsi, Firefox 4 sera la premier navigateur au panda à être officiellement compilé en version 64 bits pour Windows et Mac OS X. Il est pour l'instant prévu pour novembre 2010, avec une première beta au mois de juin. En plus du support 64 bits, cette nouvelle version devrait être riche en nouveauté : accélération 3D de WebGL, utilisation de Direct2D pour le rendu (sous Windows uniquement), amélioration de l'implémentation du HTML5 et du CSS3. Bien entendu la nouvelle page d'accueil et le gestionnaire de comptes dont nous vous avions déjà parlé seront également de la partie.
Posté par Matt le 11/05/2010 à 22h41
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Source : Generation-NT
Pour la première fois depuis le lancement d'Android, les smartphones exploitant le système d'exploitation mobile de Google se sont vendus plus que les téléphones frappés de la pomme aux États-Unis, avec 28% du marché, contre 21% pour l'iPhone. Les Blackberry restent toutefois en tête, avec 36%.
Malgré des débuts difficiles, voir chaotiques, et un lancement avec plus de cinq trimestres de retard sur la pomme (le premier mobile Android, le HTC G1, a été lancé le 22 octobre 2008, alors que le premier iPhone remonte au 29 juin 2007), Google a donc réussi à prendre la main en seulement six trimestres.
Un succès que Google doit sans doute à l'ouverture de son système, qui a permis à différents constructeurs d'investir le marché, avec des modèles aux caractéristiques très variables : avec clavier, sans clavier, petits, grands... De quoi satisfaire un maximum d'utilisateur, là où la gamme d'Apple offre un choix particulièrement limité. La position de Google pourrait par ailleurs encore se renforcer à l'avenir avec l'arrivée prochaine du Flash sous Android et le développement rapide de l'offre logicielle sur l'Android Market.
Reste à voir quelle sera la prochaine étape symbolique dans la progression d'Android : prendre la première place à RIM sur les ventes ou réussir à dépasser Apple en termes de parc installé. Les deux objectifs semblent pour l'instant encore assez lointains, puisque selon comScore Google ne disposait que de 9% du parc en février dernier, contre 25.4% pour Apple.