Malgré le peu de succès de la première version de Google TV, lancé pour l'instant uniquement aux USA, Google ne baisse pas les bras et semble bien décidé à continuer d'investir dans ce domaine, avec deux nouveaux partenaires, LG et Marvell, et une nouvelle plateforme de référence.
Cette nouvelle plateforme de référence est imposée par les choix stratégiques d'Intel, qui a décidé d'abandonner sa plateforme AtomCE destinée aux TV connectées. Plus question donc d'utiliser les processeurs Intel pour Google TV, place à des puces ARM. Plus précisément, ce sont les puces ARM de Marvell qui ont été choisies comme référence. En cas de succès de cette nouvelle version, ceci pourrait être la bonne opération pour Marvell, qui est actuellement en retrait sur le marché des tablettes et des smartphones.
Outre le boîtier Marvell Qdeo, les puces Marvell équiperont aussi une nouvelle gamme de TV LG, le constructeur coréen ayant lui aussi signé avec Google. Les spécifications précises de ces modèles n'ont pas encore été communiquées, mais on sait déjà qu'il s'agira de TV compatibles 3D passive et qui pourront être utilisées avec une nouvelle version de la télécommande Magic Motion Remote Control, intégrant un clavier.
Posté par Matt le 09/01/2012 à 10h40
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Source : PCWorld
Après "la révolution du mobile" en mai dernier, Numéricable a promis en décembre d'annoncer le 10 janvier "la révolution du numérique". Selon les dernières fuites, elle prendrait la forme d'une nouvelle box, couplée à un forfait proposant jusqu'à 200 Mbit/s en téléchargement.
L'opérateur devrait en effet lancer un nouveau boîtier multimédia, baptisé One Power Box, qui remettra l'offre de Numéricable à niveau par rapport à l'offre Révolution de Free. Le One Power Box intégrera un disque dur de 160 Go, couplé en option à un second disque de 500 Go, extractible. Elle proposera pas moins de 4 tuners (!!!) et permettra de surveiller une chaîne tout en en regardant une autre, grâce à une fonction Picture in Picture. Elle intégrera aussi des applications, comme Dailymotion, Facebook ou Twitter, et sera livrée avec une télécommande dont le dos comporte un clavier azerty. Un lecteur Blu-ray extractible sera également de la partie, mais en option.
Côté réseau, on retrouve bien sûr le Wi-Fi N pour diffuser l'accès Internet dans tout le logement, mais aussi et surtout un nouveau modem à la norme DOCSIS 3.0, qui va permettre à Numéricable de proposer des débits encore plus élevés. Alors que l'offre de l'opérateur est actuellement à 100 Mbit/s en réception et 5 Mbit/s en envoi, le passage à DOCSIS 3.0 permet en théorie d'atteindre 400 Mbit/s en réception et 108 Mbit/s en envoi. Numéricable se contentera toutefois dans un premier temps d'une offre à 200 Mbit/s en réception et 50 Mbit/s en envoi, ce qui est suffisant pour en faire officiellement l'accès Internet le plus rapide du marché français (officieusement, l'offre Révolution de Free dépasse parfois les 700 Mbit/s en réception).
Posté par Matt le 09/01/2012 à 08h16
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Source : PCInpact
Trois ans après avoir abandonné sa série Flight Simulator et fermé le studio de développement, Microsoft va revenir sur le marché des simulateurs de vols avec Microsoft Flight. Un nouveau jeu qui va permettre à l'éditeur d'expérimenter le modèle "freemium".
La version de base du jeu sera en effet proposée gratuitement, et permettra de profiter de l'espace aérien de la principale île d’Hawaï, aux commandes de divers appareils, soit en vol libre, soit en mode mission. L'utilisation du jeu avec un compte Games for Windows Live permettra ensuite de télécharger des contenus additionnels gratuits, mais aussi des contenus payants.
Le jeu sera disponible au printemps, mais les plus pressés peuvent tenter d'obtenir un accès à la beta fermée via Microsoft Connect.
Posté par Matt le 06/01/2012 à 12h59
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Source : Branchez-vous
Sans doute pour mieux se défendre dans la guerre des brevets qui fait rage en ce moment dans le monde de la téléphonie mobile, Google vient de nouveau de faire l'acquisition d'environ 217 brevets auprès d'IBM, pour un montant tenu secret.
La transaction concerne 188 brevets déjà validés et 29 brevets en cours de validation. Selon le communiqué de Google, ils sont tous en lien avec ses activités dans la téléphonie mobile. Plus précisément, il s'agirait de brevets ayant trait à la voix sur IP, à la localisation, ou encore au ciblage publicitaire. Des brevets qui pourront être utilisés pour défendre Android, soit de manière directe dans les plaintes contre Google, soit de manière indirecte en les cédant aux partenaires de Google impliqués dans des batailles judiciaires, comme l'a déjà fait Google l'année dernière avec HTC.
Google, qui contrairement à ses concurrents dans la téléphonie mobile, n'avait pas l'habitude de breveter la moindre petite idée, souffrait d'un portefeuille de brevets plutôt réduit, lui offrant peu de possibilité de pression dans les batailles judiciaires. Mais sa politique de rachat commence à lui apporter un nombre significatif de brevets. Ces 200 brevets rachetés à IBM s'ajoutent en effet à plus de 2 000 brevets déjà achetés au même IBM l'année dernière, tandis que le rachat de Motorola Mobility, s'il est validé, devrait ajouter à la liste 17 000 brevets supplémentaires et 7 500 demandes en cours.
Posté par Matt le 06/01/2012 à 10h30
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Source : Numerama
Après les premières webcam HD 720p, apparues il y environ deux ans, il fallait s'attendre au passage au "full HD" 1080p. C'est désormais le cas chez Logitech, l'un des leaders du marché, avec sa HD Pro Webcam C920 (bon, y avait déjà la C910 en full HD avant, merci LeMoi).
Nouveau haut de gamme de la marque, cette webcam permet donc l'enregistrement vidéo en 1080p, jusqu'à 30 images par seconde. Elle permet également la capture d'images fixes jusqu'à 15 MP (par interpolation), et est équipée d'une optique autofocus de chez Carl Zeiss et de deux micros, permettant un enregistrement audio en stéréo. Afin de soulager l'ordinateur, elle est de plus dotée d'un encodeur H.264 matériel.
Pour profiter de cette définition dans un usage classique de webcam, il faudra par contre disposer d'une connexion rapide, mais aussi attendre une mise à jour des logiciels de communication. En effet, parmi les logiciels compatibles avec cette webcam, la plupart sont limités au 720p, à l'exception de la dernière beta de Skype, qui permet de passer en 1080p.
En attendant, elle pourra aussi servir pour réaliser des enregistrements vidéo. Son support permet d'ailleurs, outre la fixation à un écran CRT ou LCD, la fixation à un trépied standard.
Elle devrait être disponible dans le courant du mois, au prix public conseillé de 99€.
Posté par Matt le 06/01/2012 à 08h50
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Source : Le Journal du Geek
Tous les deux ans, un tiers du collège de l'Hadopi est renouvelé. En ce début 2012, ce sont donc trois nouveaux membres qui devront rejoindre le collège, en remplaçant des trois partants. Parmi eux pourrait se trouver le socialiste Didier Mathus, opposé à l'Hadopi...
L'un des membres du collège doit en effet être nommé par le président du sénat. Le sénat ayant récemment basculé à gauche, c'est donc sans grande surprise que le nominé sera choisi parmi les rangs du Parti Socialiste, parti qui était officiellement opposé à l'Hadopi lorsque la loi a été votée. Le choix se serait porté sur Didier Mathus, conseiller de François Hollande sur les enjeux numériques de la culture.
Un député qui, en 2009, n'avait pas caché son opposition à l'Hadopi ("Nous sommes décidés à continuer de mener la bataille contre ce texte et en pointer les absurdités.") et sa préférence pour une forme de licence globale ("(...) installer la « contribution créative » au lieu du modèle répressif voulu par le gouvernement, qui s’avère aussi stupide que dangereux pour la liberté des internautes.").
Interrogé sur cette éventuelle nomination, le député a indiqué la voir comme une mission politique, et précise que cela ne changera pas la ligne officielle du programme socialiste, à savoir l'abrogation de l'Hadopi et la réforme du droit d'auteur pour mieux l'adapter à Internet et favoriser les échanges culturels. Pourrait-il alors jouer le rôle de la "taupe" au sein de la haute autorité ?
Posté par Matt le 05/01/2012 à 10h29
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Source : Clubic
L'algorithme PageRank de Google, qui sert à classer les résultats de recherche en fonction de leur popularité (nombre de liens pointant vers eux), dispose d'un mécanisme permettant de limiter l'impact du spam : si le nombre de liens vers une page augmente subitement sans que ces liens contiennent un attribut bien particulier ("nofollow", qui indique aux robots de ne pas suivre le lien), le PageRank de cette page est dégradé au lieu d'augmenter... Une défense qui vient de pénaliser le navigateur de Google !
En effet, le moteur de recherche a récemment lancé une campagne publicitaire pour promouvoir son navigateur. Dans ce cadre, 400 blogs ont publié un article publi-rédactionnel faisant la promotion de Chrome, et contenant un lien vers sa page de téléchargement (http://www.google.com/chrome). Mais les responsables de cette campagne ont oublié de préciser aux blogueurs de placer l'attribut "nofollow" sur ces liens...
Du coup, Google se retrouve victime de sa propre campagne publicitaire : l'algorithme de calcul du PageRank l'a considéré comme du spam, et à donc automatiquement diminué le PageRank de la page concernée. Ballot...
Outre son côté cocasse, cette anecdote apporte tout de même une information intéressante d'un point de vue neutralité : les pages du domaines google.com seraient donc traitées par les algorithmes de Google de la même façon que n'importe quelle autre page... Reste à voir si Google ne va pas faire une petite exception dans le cas présent : la dégradation du PageRank est normalement appliquée pour une durée de 60 jours à partir de la détection d'une campagne de spam. Google va-t-il attendre ces 60 jours, ou modifier manuellement le PageRank de la page de téléchargement de Chrome pour la faire remonter à nouveau dans les résultats ?
Posté par Matt le 05/01/2012 à 08h09
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Source : Clubic
Si la Française des Jeux a perdu son monopôle sur les jeux d'argent en ligne, ce secteur n'est toutefois pas totalement déréglementée, seuls les sites labellisés par l'ARJEL étant autorisés à exercer en France. Le gouvernement vient de publier la méthode de blocage qui sera utilisée pour empêcher l'accès aux sites contrevenant.
L'État s'étant engagé à payer aux fournisseurs les frais liés à la mise en place de ces blocages, il a choisi pour la technique de blocage la plus simple, mais aussi la moins efficace : une simple liste noire de domaines au niveau des serveurs DNS des FAI, qui ne devront plus répondre aux requêtes concernant ces domaines...
Cette méthode a effectivement l'avantage d'être très peu coûteuse, puisqu'il suffit de modifier quelques fichiers de configuration au niveau des serveurs DNS, mais est aussi extrêmement facile à contourner, puisqu'il suffit à un utilisateur d'utiliser des serveurs DNS étrangers ou de spécifier manuellement ces domaines dans son fichier hosts pour continuer d'accéder aux sites "bloqués".
Ces mesures de blocage pourront donc être efficaces pour éviter qu'un néophyte tombe accidentellement sur un site frauduleux, mais n'empêcheront pas les joueurs invétérés de continuer à utiliser des sites non autorisés.
Il s'agit toutefois d'une bonne nouvelles pour la neutralité : si les fournisseurs d'accès avaient dû mettre en place pour ces blocages des infrastructures lourdes à base de DPI, il aurait été plus facile dans le futur de faire passer d'autres types de filtrage s'appuyant sur ces mêmes infrastructures...
Posté par Matt le 03/01/2012 à 11h50
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Dans les batailles de brevets qui les opposent à différents constructeurs d'appareils sous Android, Apple et Microsoft ont opté pour deux stratégies très différentes. Si Microsoft reste relativement pacifique, en proposant des licences, Apple préfère pour sa part la guerre totale, devant les tribunaux. Une stratégie qui n'est pas forcément la meilleure...
En effet, selon Kevin Rivette, spécialiste en propriété intellectuelle, Apple aurait plutôt intérêt à s'inspirer de la stratégie de Microsoft. Il estime en effet qu'Apple pourrait de cette manière toucher jusqu'à 10 dollars par appareil vendu. De quoi rendre les appareils Android un peu moins compétitifs, tout en rapportant plusieurs milliards de dollars par an à Apple.
Cette stratégie serait également moins risquée que la stratégie judiciaire, qui peut mener à des annulations de brevets, voir même à des pénalités pour Apple en cas de défaite et de condamnation pour procédure abusive. Sans parler de l'impact de ces procédures sur l'image d'Apple, qui passe de plus en plus pour un "patent troll" particulièrement agressif...
Posté par Matt le 02/01/2012 à 11h10
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Source : Smartphone France
Après des mois de beta test, OVH vient de lancer officiellement HubiC (Hub in the Cloud) son offre de stockage en ligne. Face à des concurrents déjà bien installés sur le marché, comme Dropbox ou Box.net, OVH compte se distinguer par le tarif de son offre, particulièrement agressif.
L'hébergeur français propose en effet trois paliers tarifaires, tous bien plus avantageux que ceux proposés par exemple par Dropbox :
- un espace de 25 Go gratuit,
- un espace de 100 Go pour 10€ HT/an,
- un espace illimité pour 70€ HT/an.
À titre de comparaison, l'offre gratuite de Dropbox ne propose que 2 Go et les 100 Go sont facturés 20$/mois, tandis que Box.net propose 5 Go gratuitement, mais facture 50 Go 20$/mois. Même Google est aujourd'hui plus cher, avec une offre à 20$/an pour 80 Go.
Basée sur le protocole WebDAV, l'offre d'OVH est toutefois techniquement moins avancée que celle de ses concurrents. Le client HubiC sur PC ne permet par exemple pas de cloner localement le stockage en ligne, ce qui limite les performances lors de l'accès aux fichiers. Les clients mobiles, proposés pour l'instant pour Android et iOS sont également plus restreints, puisqu'ils ne permettent que la consultation et la suppression de fichiers, mais pas leur envoi.
Le service d'OVH interdit par ailleurs le partage public des données stockées, mais permettra par contre un partage privé, avec un cercle restreint de contacts, avec la possibilité de laisser un accès en lecture seule ou d'autoriser également l'écriture. Plus tard, OVH promet d'enrichir le service, en apportant des fonctionnalités de synchronisation de documents et même de lecture de médias en streaming. De quoi devenir un sérieux concurrent à Dropbox, voir Google Music ?