Depuis quelques temps, les utilisateurs américains de Gmail disposent d'une nouvelle fonction de communication : en plus des communication texte, audio et vidéo intégralement en IP entre deux utilisateurs du service, ils peuvent passer des appels vers des lignes téléphoniques classiques, à la manière de SkypeOut. Cette fonction est désormais proposée dans 38 autres pays, dont la France.
Pour passer des appels téléphoniques depuis Gmail, il suffit d'installer le plug-in Google Talk adapté à votre navigateur (ce plug-in sert déjà pour les conversations audio et vidéo) et de disposer d'un compte Google Checkout pour payer les communications. En effet, si les services Google sont souvent gratuits, ce n'est pas le cas ici. Pour les appels vers la France, Google facturera 0.02€ HT vers les fixes et 0.08€ HT vers les mobiles.
Ce service n'intéressera probablement pas les possesseurs de box Internet, qui disposent souvent de forfaits illimités, mais pour les autres, Google propose un positionnement tarifaire intéressant, en particulier vers les mobiles, où il est deux fois moins cher que Skype, son principal concurrent sur ce créneau. On notera également que chez Google ces tarifs vers la France s'appliqueront quelque soit le pays de départ, alors que Skype facture un supplément pour les appels émis depuis l'étranger.
Pour compléter son entrée sur le marché français de la téléphonie, Google devrait également lancer début 2012 une version française de Google Voice. Ce service est comparable à SkypeIn, en fournissant à l'utilisateur un numéro de téléphone sur lequel il sera joignable depuis une ligne téléphonique classique.
Posté par Matt le 04/08/2011 à 12h51
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Source : PCWorld
Depuis plusieurs années, certains défenseurs du logiciel libre accusent Free de violer la licence GPL en ne redistribuant pas les sources des logiciels GPL utilisés pour les firmware des Freebox. Et depuis des années, Free se défend en jouant sur l'interprétation de la licence : elle n'impose la distribution des sources qu'en cas de distribution du logiciel, et Free considère qu'il ne le distribue pas, puisque la Freebox reste sa propriété... Mais le FAI vient finalement de céder.
En effet, Free a publié en début de semaine une nouvelle version de ses Conditions Générales de Vente, précisant que la Freebox est basée sur des logiciels libres :
Free informe l'Abonné que l'équipement terminal ETCD utilise notamment des logiciels publiés sous des licences libres ou open source. L'Abonné peut consulter la liste des logiciels concernés, leur licence et télécharger leur code source complet et correspondant sur le site internet "www.floss.freebox.fr". Pour chaque version en usage d'un logiciel concerné, l'Abonné pourra accéder à son code source complet, au nom de ses auteurs et à la licence le régissant, tant que cette version sera mise à disposition au moyen de l'équipement terminal ETCD, puis pendant trois (3) ans après le terme définitif de la mise à disposition de ladite version au moyen de l'équipement terminal ETCD.
Le site www.floss.freebox.fr ne fonctionne pas pour l'instant, mais devrait donc prochainement proposer les sources des différents firmwares des Freebox. À noter que Free avait déjà fait un premier geste en ce sens avec le firmware de la Freebox Révolution : une page de l'interface d'administration liste les composants libres utilisés et propose des liens pour en télécharger les sources.
Posté par Matt le 04/08/2011 à 10h30
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Source : Le Journal du Geek
Cette semaine, deux systèmes ont passé la barre symbolique des 50% de parts de marché : Windows XP sur le marché des ordinateurs, Android sur celui des smartphones. Mais le passage de la barre ne s'est pas fait dans le même sens...
Selon une étude du cabinet Canlys, l'OS mobile de Google serait en effet sur le point de dépasser les 50% du parc installé de smartphones au niveau mondial. Sa part de marché serait actuellement de 48% dans les 56 pays couverts par l'étude, et Android est majoritaire dans 35 de ces pays. Apple occupe la seconde place, avec une part de marché de 19%, tout en étant en tête sur le plan des constructeurs.
Côté Windows XP, c'est bien entendu à la baisse que la barre des 50% a été franchie, alors que l'OS de Microsoft équipait plus de la moitié du parc informatique mondial depuis plusieurs années. Selon TechSpot, il ne disposerait désormais plus "que" de 49.94% du marché, ce qui lui permet tout de même de conserver sa première place, devant Windows 7 (27.87%), Windows Vista (9.24%) et Mac OS (5.59%).
Posté par Matt le 03/08/2011 à 08h32
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Sources : Tom's Guide et Mac4Ever
Avec Chrome OS, Google avait créé la surprise en annonçant un OS articulé autour du navigateur web, qui sert d'interface graphique principale au système, pour accéder à distance à des applications web. Google ne sera bientôt plus tout seul sur ce créneau, avec l'annonce de Boot To Gecko.
Piloté par la fondation Mozilla, ce projet est un "système d'exploitation complet et autonome pour le web ouvert", destiné principalement aux appareils mobiles (tablettes, smartphones). Gecko étant le nom de code interne du moteur de rendu de Firefox, on peut s'attendre à un OS similaire à Chrome OS, construit autour d'un navigateur et largement tourné vers les applications web.
Le système, qui n'est encore qu'à l'état de spécification, devrait s'appuyer sur Android pour les couches basses, en en reprenant seulement le strict minimum, probablement juste ce qu'il faut pour gérer le système de fichier et lancer un navigateur web. En parallèle, Mozilla va travailler sur un ensemble de nouvelles API web, qui permettront à des applications web d'accéder à toutes les fonctionnalités d'un smartphone (gestion des SMS, utilisation de l'appareil photo, contrôle de périphérique Bluetooth...).
Posté par Matt le 28/07/2011 à 08h50
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Source : Numérama
Android serait-il en train de faire sur le marché des tablettes le même coup que sur celui des smartphones ? Arrivé sur le marché après qu'Apple s'y soit installé en position largement dominante, Android sur tablette connait en effet une croissance aussi fulgurante sur celle d'Android sur smartphone...
Et pourtant, le terrait est encore moins favorable, tant Apple écrasait le marché des tablettes il y a un an. Ainsi, alors qu'au second trimestre 2010, les 3.3 millions d'iPad vendus par Apple représentaient 94.3% du marché des tablettes, contre à peine 2.9% pour Android (avec 100 000 tablettes écoulées), Android a réussi à s'octroyer 30.1% du marché, avec 4.6 millions de tablettes, tandis qu'Apple n'en prends plus que 61.3%, avec 9.3 millions d'unités.
Windows occupe la 3ème position, avec 4.6% du marché, mais il faut garder à l'esprit que Microsoft n'a pas encore lancé de version de Windows dédiée aux tablettes. Juste derrière, on retrouve QNX, à 3.3%. Il s'agit du système qui a servi de base à RIM pour développer l'OS de sa PlayBook.
Posté par Matt le 22/07/2011 à 13h11
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Source : PCInpact
Voici une nouvelle qui en surprendra sans doute plus d'un : Microsoft est actuellement en cinquième position de la liste des entreprises contribuant le plus activement au développement du noyau Linux 3.0. La firme de Redmond occupe également la 15ème place toutes versions du noyau confondues.
C'est le magazine Linux Weekly News qui est à l'origine de la nouvelle, après avoir analysé les contributions aux code du noyau Linux 3.0. Les autres contributeurs du top 5 sont, du plus gros au plus petit, Red Hat, Intel, Novell et IBM.
Il ne s'agit toutefois pas véritablement d'un virage de Microsoft en faveur de l'open-source, mais plutôt d'un moyen de maintenir sa part de marché dans le secteur des serveurs en favorisant l'interopérabilité entre les solutions Microsoft et les solutions open-source. En effet, le gros des contributions de Microsoft sont des drivers pour sa technologie de virtualisation Hyper-V, permettant à des systèmes Linux de fonctionner dans des environnements virtualisés sous Windows 2008 R2 et inversement.
Posté par Matt le 20/07/2011 à 10h20
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Source : Toolinux
Chahuté par la communauté open source, Oracle s'est séparé du projet OpenOffice.org en le confiant à la fondation Apache. Une décision qui avait été saluée à l'époque par bon nombre d'acteurs du libre, dont IBM. Ce dernier vient de faire prendre le même chemin à sa propre suite bureautique, Lotus Symphony.
Basée sur OpenOffice.org, cette suite bureautique se distinguait surtout par son interface graphique très différente, et bien plus moderne, ainsi que par l'intégration de tous les logiciels de la suite au sein d'une même fenêtre. Autre point, particulièrement intéressant pour les entreprises migrant depuis Microsoft Office, Lotus Symphony supporte les macros VBA.
Après avoir beaucoup pioché dans OpenOffice.org sans beaucoup y contribuer, IBM fait donc là un beau cadeau à la communauté, d'autant plus que Big Blue insiste sur le fait que le don des sources à Apache ne signifie pas qu'ils abandonnent le projet : IBM continue de considérer Symphony comme un produit important pour lui et ses clients, et va donc continuer à le développer activement.
Posté par Matt le 19/07/2011 à 10h30
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Source : Génération NT
Dans la jungle des services Internet d'aujourd'hui, il est souvent peu aisé de respecter les règles de sécurité. Difficile en effet d'avoir des mots de passe à la fois sûr et différents sur chaque service. L'une des réponses à cette problématique est l'OpenID qui consiste à confier l'authentification à une plateforme tierce (Facebook ou Google par exemple), les services clients n'ayant alors pas connaissance du mot de passe. Avec BrowserID, Mozilla va proposer une nouvelle solution.
Comme son nom l'indique, cette solution consiste à remplacer les plateformes d'authentification tierces par le navigateur lui même, ce qui permet notamment de renforcer la confidentialité des données (actuellement, une plateforme OpenID peut connaitre tous les services dont se sert un utilisateur donné).
Pour utiliser ce système, l'utilisateur devra indiquer une ou plusieurs adresses e-mail et un mot de passe maître à son navigateur (via le "local storage" sur un site en HTML5), qui générera alors des clés d'authentification : une clé privée qui restera stockée dans le navigateur et une clé publique. Sur les sites compatibles, l'utilisateur pourra s'identifier en saisissant simplement l'une des adresse e-mail configurées au niveau de son navigateur, qui sera vérifiée par le site via le protocole Verified Email défini par Mozilla.
BrowserID devrait de plus être compatible avec tous les navigateurs web récents (supportant le HTML5), mais nécessitera par contre quelques adaptations du coté des sites web.
Posté par Matt le 18/07/2011 à 14h41
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Source : Génération NT
Victime de son succès, le service de vente de jeux dématérialisés de Valve souffre parfois de très gros ralentissement, rendant le téléchargement de certains jeux ou patchs particulièrement long, ce qui ne correspond pas vraiment à l'image d'instantanéité que cherche à donner la distribution dématérialisée. Valve a donc annoncé quelques améliorations de performances avec la future version du client Steam.
Tout d'abord, alors que la version actuelle utilise le protocole HTTP pour afficher le contenu de la boutique, mais un protocole propriétaire pour le téléchargement, la future version utilisera aussi HTTP pour le téléchargement. Ceci permettra à Steam de profiter de certaines optimisations mises en place par les fournisseurs d'accès, notamment les proxy transparent assurant la mise en cache de certaines données.
Le moteur de gestion des mises à jour des jeux va également être revu. Actuellement, lorsqu'un fichier est mis à jour, Steam télécharge l'intégralité de ce fichier. C'est mieux que de télécharger tout le jeu à chaque fois, mais ce n'est tout de même pas optimal, puisqu'un gros fichier à peine modifié sera tout de même téléchargé en entier. Dans la nouvelle version, il sera possible de ne télécharger que les différences par rapport à l'ancienne version, pour les appliquer ensuite au fichier déjà disponible localement. L'effet sera double : non seulement, l'utilisateur aura moins de données à télécharger, mais en plus la vitesse de téléchargement sera plus élevée, la bande passante du serveur étant moins sollicitée.
Posté par Matt le 18/07/2011 à 10h11
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Source : Jeuxvideo.com
Voici une nouvelle qui pourrait intéresser pas mal de joueurs : selon une source interne à Microsoft, Windows 8 pourrait permettre à ses utilisateurs d'exécuter des jeux Xbox 360, moyennant la souscription à un service payant.
Si cette information se confirme, il sera intéressant de se pencher sur le mode de fonctionnement de cette solution. S'agira-t-il de jeux recompilés pour le x86, ou bien d'une émulation PowerPC ? Dans ce second cas, quid des performances avec l'émulation, souvent bien plus lente que l'original ? Par ailleurs, la source de l'information indique que le jeu en ligne sera possible, mais uniquement entre personnes faisant elles-aussi tourner leurs jeux sous Windows, ce qui est tout de même assez surprenant...
Si cette information est fondée, espérons que Microsoft l'officialise rapidement, pour répondre à toutes ces questions. Il ne restera ensuite plus qu'à attendre 2012 pour profiter de Forza Motorsports sur PC :-)