Pour la première fois depuis le lancement d'Android, les smartphones exploitant le système d'exploitation mobile de Google se sont vendus plus que les téléphones frappés de la pomme aux États-Unis, avec 28% du marché, contre 21% pour l'iPhone. Les Blackberry restent toutefois en tête, avec 36%.
Malgré des débuts difficiles, voir chaotiques, et un lancement avec plus de cinq trimestres de retard sur la pomme (le premier mobile Android, le HTC G1, a été lancé le 22 octobre 2008, alors que le premier iPhone remonte au 29 juin 2007), Google a donc réussi à prendre la main en seulement six trimestres.
Un succès que Google doit sans doute à l'ouverture de son système, qui a permis à différents constructeurs d'investir le marché, avec des modèles aux caractéristiques très variables : avec clavier, sans clavier, petits, grands... De quoi satisfaire un maximum d'utilisateur, là où la gamme d'Apple offre un choix particulièrement limité. La position de Google pourrait par ailleurs encore se renforcer à l'avenir avec l'arrivée prochaine du Flash sous Android et le développement rapide de l'offre logicielle sur l'Android Market.
Reste à voir quelle sera la prochaine étape symbolique dans la progression d'Android : prendre la première place à RIM sur les ventes ou réussir à dépasser Apple en termes de parc installé. Les deux objectifs semblent pour l'instant encore assez lointains, puisque selon comScore Google ne disposait que de 9% du parc en février dernier, contre 25.4% pour Apple.