Deux logiciels majeurs sont passé cette semaine en version 3.0 : VMWare Player et Thunderbird. Le premier est une solution de virtualisation gratuite, le second est un client mail développé par la fondation Mozilla, également à l'origine du navigateur web Firefox.
Du côté de VMWare Player, les principales nouveautés concernent Windows 7, avec la prise en charge de ce système dans les machines virtuelles, aussi bien en 32 qu'en 64 bits, le support complet de l'interface graphique Aero dans les machines virtuelles, ou encore la possibilité d'utiliser avec VMWare Player l'image système du mode XP proposé dans les versions haut de gamme de Windows 7. Les linuxiens ne sont pas oubliés non plus, avec une carte son virtuel désormais dotée d'un driver ALSA. Si VMWare Player reste tout de même un cran en dessous de Virtual Box du point de vue des fonctionnalités, cette nouvelle version se rapproche grandement de VMWare Workstation, et pourrait donc reprendre l'avantage sur Virtual Box, grâce à une interface plus adaptée au grand public et à des performances supérieures.
Thunderbird 3 était pour sa part une évolution attendue depuis longtemps par les utilisateurs de la solution de messagerie de Mozilla. Celle-ci accuse en effet beaucoup de retard, après que la fondation Mozilla ait concentré ses efforts sur Firefox 3.0 et Firefox 3.5. Au programme des nouveautés, une interface graphique redessinée, adoptant désormais un système d'onglets, un moteur d'indexation et de recherche puissant, un meilleur support des comptes IMAP et des comptes Gmail, un nouvel assistant de configuration, un nouveau gestionnaire d'extensions, de nouveaux champs dans le gestionnaire de contacts (avec notamment enfin un champ date de naissance...), une interface plus personnalisable... Bref, à télécharger absolument si vous êtes déjà un utilisateur de Thunderbird 2 ou si vous envisagez d'abandonner votre solution de messagerie actuelle !
Posté par Matt le 09/12/2009 à 22h58
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Sources : PCInpact et 1for-matik
Depuis 23 ans, Works constituait la solution bureautique d'entrée de gamme de Microsoft, sous la forme d'un logiciel unique regroupant les fonctionnalités de traitement de texte, de tableur et de base de donnée. Il cohabitait depuis longtemps avec la suite Office, lancée il y a 17 ans sur PC, qui comporte bien plus de fonctionnalités. Désormais, Microsoft ne proposera plus que cette dernière...
Works couvrait toutefois un large marché, celui des suites bureautiques économiques, et était livré pré-installé sur de nombreux PC, et Microsoft ne va donc pas laisser tomber ses clients, ce qui aurait fait les affaires d'OpenOffice.org ou Lotus Symphony... En effet, pour remplacer Works, Microsoft va proposer une nouvelle déclinaison de la suite Office. Baptisée Office 2010 Starter, elle se limitera à Word 2010 et Excel 2010, abandonnant donc les fonctions de base de données qu'offrait Works.
Les deux logiciels seront toutefois légèrement bridés par rapport aux versions de la suite Office normale. Ces bridages concerneront essentiellement la manipulation de formats de fichiers "exotiques", mais aussi le support des macros dans Excel, qui nécessitera de passer à une version supérieure d'Office. En contrepartie, cette suite intégrera la fonction "Office Starter To-Go", qui permettra de l'installer sur une clé USB puis de l'emporter avec soi et de l'exécuter depuis n'importe quelle machine sous Windows Vista ou Windows 7.
Office 2010 Starter sera commercialisée l'année prochaine, mais ne sera pas proposée en version boîte, puisque la suite sera réservée aux constructeurs. On devrait donc pouvoir la trouver sur les PC des constructeurs proposant actuellement Works, à moins que certains ne profitent de l'occasion pour basculer vers une suite bureautique concurrente.
Posté par Matt le 24/11/2009 à 22h47
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Source : Le Comptoir du Hardware
Annoncé début juillet, le projet Chrome OS de Google commence à se concrétiser, avec une conférence de presse présentant pour la première fois le système, mais aussi la publication de ses sources. Pour rappel, Chrome OS est un système d'exploitation léger, principalement dédié aux netbooks.
Basé sur un noyau Linux, Chrome OS a la particularité d'être exclusivement dédié à l'exécution d'applications web, ce qui tombe plutôt bien, Google étant un gros fournisseur de telles applications. Cette originalité lui permet d'être léger et rapide (7 secondes pour démarrer !), très simple d'utilisation (pas de paramètres système compliqués à régler...), mais aussi sécurisé, puisque toutes les données sont stockées sur les serveurs des applications, ce qui en assure la sauvegarde, mais aussi une protection radicale contre le vol : à moins de disposer des identifiants de l'utilisateur, le voleur ne pourra pas accéder à ses fichiers, tandis que le volé pourra lui continuer d'accéder à ses données depuis n'importe quelle autre machine.
Les applications accessibles ne se limiteront bien entendu pas aux services Google. Ainsi, les premières captures d'écran présentées par Google laissent voir que certains services concurrents sont d'ores et déjà supportés (Hotmail, Yahoo! Mail, Facebook, Twitter...), ce qui est finalement assez peu surprenant, puisque n'importe quel site web est accessible depuis Chrome OS. Google aurait même opté pour la possibilité d'ouvrir un fichier Office reçu par mail avec la suite Office Online de Microsoft, qui serait plus performante que Google Docs. Par contre, il faudra bien entendu disposer d'une connexion Internet pour exploiter pleinement ces applications, ce qui sera parfois problématique dans le cas d'un usage mobile...
Par contre, si vous rêvez de tester Chrome OS au plus vite, vous allez être déçu : Google n'envisage pas de fournir une procédure d'installation du système sur n'importe quelle machine, puisqu'il faudra en fait faire l'acquisition d'une machine disposant de Chrome OS préinstallé. De telles machines devraient être proposées d'ici quelques mois chez Acer, Asus, HP, Lenovo, Toshiba, etc... Il est toutefois parfaitement possible de réaliser une image du système à partir de ses sources, puis de la déployer sur une clé USB, voir de l'installer sur disque dur via une commande dédiée (mais il semblerait que dans ce cas, l'intégralité du disque soit effacée...). Google fournit également un script permettant de convertir l'image en image disque VMWare pour tester dans une machine virtuelle.
Le code source est accessible sur le site de Chromium et peut être compilé à partir de n'importe quel Linux Ubuntu à partir de la version 8.04.
Posté par Matt le 20/11/2009 à 09h50
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Sources : Clubic et n'1for-matik
Il y a un peu plus de deux ans, IBM lançait la première version beta de Lotus Symphony, une suite bureautique basée sur OpenOffice.org mais dotée d'une nouvelle interface graphique utilisant le framework Eclipse et s'intégrant avec les autres produits de la gamme Lotus. L'objectif clairement avoué était alors de s'attaquer au couple Office/Exchange avec le couple Symphony/Notes. En s'associant avec Keepod, IBM lance une nouvelle offensive contre la suite Microsoft...
Keepod est un fabricant de clés USB un peu particulières : sécurisées par un chiffrement 256 bits, elles embarquent VMWare ThinApp, une solution de virtualisation allégées, permettant de lancer des applications dans un environnement isolé et sécurisé, qui ne laisse aucune trace sur la machine hôte.
Parmi les logiciels disponibles pour cette clé, il y a désormais la suite Lotus Symphony. Keepod et IBM offrent ainsi à leur client un environnement bureautique sécurisé et clé en main, à un tarif particulièrement avantageux (seule la clé est payante), ce qui pourrait aider à convaincre certaines entreprises de quitter Office, d'autant plus que Lotus Symphony fait oublier certains défauts d'OpenOffice.org, en apportant notamment le support du format OpenXML utilisé par Microsoft depuis Office 2007.
La clé Keepod Secure existe dans des capacités allant de 2 Go (69€) à 16 Go (199€). Une version sans chiffrement, la Keepod Base, est également proposée, pour un prix nettement inférieur (de 20€ les 2 Go à 60€ les 16 Go). En plus de Lotus Symphony, les clés Keepod peuvent accueillir Firefox, VLC, Thunderbird, Pidgin, Paint.NET, KeePass, WinAmp et µTorrent. Toutes ces applications sont proposées gratuitement au format ThinApp sur le site du fabricant.
Posté par Matt le 19/11/2009 à 14h20
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Source : Tom's Hardware
C'est le 1er janvier 2010 que Microsoft a choisi pour le lancement de son nouveau système d'exploitation Windows Azure. Un nouveau Windows à peine plus de deux mois après la sortie de Windows 7 ? Pas tout a fait...
Windows Azure n'est en effet pas destiné aux ordinateurs personnels, ni même aux serveurs : il s'agit d'une version "cloud" de Windows. En clair, il s'agit d'un système d'exploitation destiné à accueillir des applications qui seront manipulées à distance par les utilisateurs. Une solution qui présente un double avantage :
- pour les utilisateurs, elle évite d'avoir à se soucier des mises à jour des logiciels, des ressources nécessaires (puissance de calcul, espace de stockage...), de la maintenance du système, etc...
- pour les éditeurs, elle permet de facturer les logiciels à l'usage plutôt que de les facturer à un prix fixe, ce qui pourrait contribuer à diminuer le piratage.
L'ensemble sera hébergé dans les centres de données de Microsoft, qui hébergera les applications pour le compte de leurs éditeurs. Les applications devront par contre être écrites spécifiquement pour cette plateforme, qui ne pourra pas héberger les applications Windows actuelles. Pour ce faire, les développeurs auront accès à différentes API (Live Services, Azure Data Services, .NET Services, SharePoint Services, Dynamics CRM Services) qui s'intégreront à l'environnement de développement Visual Studio 2010.
Le lancement du 1er janvier se fera sous la forme d'une Community Technology Preview, une phase de test grandeur nature gratuite, et Microsoft commencera la facturation à partir du 1er février 2010. Cette facturation pourra se faire soit sous forme forfaitaire, soit en fonction de l'utilisation avec par exemple 0.12$ par heure de calcul, 0.15$ par Go d'espace de stockage et par mois, environ 10$ par mois et par Go pour la base de données et 0.10 à 0.15$ par Go de données transférées.
Posté par Matt le 19/11/2009 à 09h40
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Source : PCInpact
Après son langage de programmation Go présenté la semaine dernière, Google revient un peu plus vers son cœur de métier avec SPDY, un nouveau protocole de transfert de données. L'objectif ? Remplacer le bon vieux HTTP par un protocole deux fois plus rapide.
Et c'est plutôt en bonne voie, puisque les premiers essais ont permis d'obtenir des gains de 55% sur le temps d'affichage des pages avec une version modifiée du navigateur Chrome. Pour parvenir à ce résultat, Google est parti d'un constat simple : aujourd'hui, l'écrasante majorité des pages web sont constituées de plusieurs fichiers (fichier HTML, feuille de style CSS, images, sources JavaScript, etc...) alors que le protocole HTTP ne permet de traiter qu'un seul fichier à la fois. Dans SPDY, le traitement pourra être parallélisé, et les mécanismes de compression, déjà existants dans HTTP, pourront compresser plusieurs fichiers ensembles, ce qui permet une réduction de la taille, en augmentant la redondance, à la manière du système d'archives "solides" que proposent certains formats de compression de fichiers (RAR, ACE...).
Afin d'obtenir un maximum de retours de la part des utilisateurs et des développeurs, Google a également publié le code source nécessaire à l'activation du protocole SPDY dans son navigateur Chrome.
Posté par Matt le 16/11/2009 à 10h50
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Source : ITPresso
Initialement spécialisé dans la recherche sur Internet, Google s'est beaucoup diversifié ces dernières années, en se lançant dans la messagerie (Gmail), la bureautique en ligne (Documents), les outils collaboratifs (Agenda, Wave...), le streaming vidéo (YouTube), la publicité (AdSense), les systèmes d'exploitation (Android, Chrome OS...), etc... Le géant d'Internet vient de présenter une nouvelle étape de cette diversification : Go.
Sous ce nom ne se cache pas un nouveau diminutif pour Google, mais plutôt... un nouveau langage de programmation ! Selon ces créateurs, ce nouveau langage aurait pour but de révolutionner le monde de la programmation (rien que ça...) en reprenant les meilleurs concepts des différents langages de programmation, tout en visant à offrir un environnement de développement souple et performant, alors que les environnements actuels sont jugés trop complexes, engendrant des retards et des coûts de développement plus élevés.
Go a également été conçu de manière à être rapidement compilable, tout en générant des binaires performants, sécurisé grâce à un typage fort et une gestion mémoire efficace, adapté à la programmation concurrente (multi-thread)... Il est de plus distribué sous licence open-source (licence proche d'une licence BSD, donc très peu restrictive), ce qui permettra à tous ceux qui sont intéressés par ce langage de se pencher dessus sans trop de contraintes.
Posté par Matt le 13/11/2009 à 00h00
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Source : PCWorld
Vous n'avez toujours pas de pare-feu sur votre ordinateur ? C'est le moment de vous équiper aux frais de la princesse. Ou plus précisément, aux frais de Check Point, l'éditeur du fameux Zone Alarm Free Firewall, un pare-feu gratuit pour Windows.
En effet, l'éditeur propose aujourd'hui une offre promotionnelle sur Zone Alarm Pro Firewall, une version payante de son logiciel incluant, en plus du pare-feu de base, une protection contre le phising, un scanner de téléchargements et un outil de paramétrage et de monitoring plus fin pour le pare-feu.
La licence proposé inclut un an de support et est normalement vendue 19€95.
Posté par Matt le 10/11/2009 à 07h21
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Source : Infos du Net
Cela fait bientôt quatre ans qu'Apple a effectué sa transition des processeurs PowerPC vers les processeurs Intel. Et cela fait bientôt quatre ans qu'une communauté s'active pour faire fonctionner Mac OS X sur un PC standard, sans qu'Apple ne fasse grand chose contre, tant que ce n'était pas exploité commercialement. Mais la donne pourrait changer d'ici peu...
En effet, les beta testeurs de la prochaine mise à jour (10.6.2) de Mac OS X Snow Leopard ont constaté que cette nouvelle mouture met en place des meures de détection et de blocage à l'encontre du processeur Atom d'Intel. Et pour cause : beaucoup de "pratiquants" du hackintosh le font sur des netbooks, pour combler le vide laissé par Apple dans sa gamme depuis la disparition du fameux Powerbook 12", sans équivalent depuis le passage aux processeur Intel.
Le lancement futur d'une tablette tactile Apple n'est d'ailleurs probablement pas étranger à ce durcissement de la politique de la pomme : cette tablette viendrait justement répondre en partie aux besoins de ceux pour qui les portables 13" sont trop encombrants.
Cette information confirme également une autre rumeur apparue la semaine dernière : il y a désormais de très fortes chances que la tablette embarque un processeur ARM ou PowerPC issu du rachat de P.A. Semi, et non pas un Atom, le processeurs basse consommation d'Intel n'ayant semble-t-il pas réussi à satisfaire Apple sur le plan de la sobriété.
C'est donc là un coup dur pour les nombreuses personnes qui ont acheté un netbook dans le seul but d'en faire un "Macbook Mini". On peut toutefois s'attendre à ce que des patchs soit prochainement disponibles pour mettre en défaut cette protection...
Actu originale : 03/11/2009 @ 16:00
Mise à jour le 05/11/2009 à 8:20 (merci 1for-matik) : Apple serait finalement revenue en arrière sur ce point, la toute dernière build de la 10.6.2 réintégrant le support de l'Atom. Alors, simple coup de semonce ? Erreur ? On en saura sans doute plus avec la version finale de la 10.6.2.
Mise à jour le 09/11/2009 à 23:13 : les builds se suivent et ne se ressemblent pas... La dernière build beta de la 10.6.2 serait en effet à nouveau incapable de démarrer avec un processeur Atom... Les paris sont ouverts pour le support de l'Atom dans la prochaine build !
Posté par Matt le 09/11/2009 à 23h13
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Sources : Le Journal du Geek et 59hardware
À moins que vous viviez dans un pays reculé et coupé d'Internet, vous avez forcément entendu parler de Firefox, LE navigateur alternatif qui a remis en cause la domination sans partage d'Internet Explorer sur le marché des navigateurs web.
Et pourtant, le Panda Roux n'est pas bien vieux ! En effet, celui-ci va bientôt fêter ses cinq ans. Une goutte d'eau à côté des presque quinze ans d'Internet Explorer et d'Opera. Mais là où ce dernier à échoué face à Microsoft, Firefox a réussi, en grignotant près de 30 points de parts de marché à Internet Explorer, et en ce positionnant ainsi comme l'alternative la plus sérieuse.
Une popularité due en grande partie au caractère très ouvert du navigateur. Ouvert au niveau de son code source, mais aussi et surtout, au niveau de ses API, permettant à tout un chacun de développer des plug-ins. Un bon moyen de faire correspondre le navigateur à un maximum d'utilisateur, mais aussi de mieux appréhender les attentes des utilisateurs, en se basant sur la popularité des extensions pour orienter les évolutions du navigateur.
Joyeux anniversaire donc à Firefox, et souhaitons lui de continuer sur sa lancée pour les cinq années à venir ! C'est très bien parti dans certains pays, où le petit navigateur qui monte est désormais le n°1, devant Internet Explorer.