Après avoir connu son heure de gloire dans le secteur grand public, de façon un peu anonyme, en équipant la PlayStation première du nom de son processeur R3000A, MIPS Technologies a probablement disparu des appareils grands publics, où l'architecture ARM a souvent été privilégiée. Mais le constructeur compte bien revenir sur ce marché très lucratif.
En effet, après avoir rejoint l'Open Handset Alliance il y a un peu plus d'un an et présenté en septembre son nouveau SoC, le MIPS32 1074K, doté de quatre cœurs cadencés jusqu'à 1.5 GHz, MIPS a annoncé cette semaine que ses puces se trouveraient prochainement (probablement début 2011) dans des tablettes et des smartphones.
Pour s'assurer une entrée sur le marché dans de bonnes conditions, le fabricant de processeurs a travaillé sur le portage d'Android vers son architecture et a déjà conclu des partenariats avec différents constructeurs de plateformes mobiles.
Si MIPS risque d'avoir bien du mal à déloger ARM de sa position de leader sur ce marché, il pourrait par contre réussir à tenir tête à Intel, qui peine à s'imposer dans les appareils mobiles, malgré les gros efforts faits avec la plateforme Moorestown.