A l'usage, cette souris est tout a fait digne de sa position dans la gamme Logitech : je suis passé par la plupart des modèles haut de gamme de la marque (une MouseMan+, suivie d'une MouseMan Dual Optical, puis une MX700 et enfin une MX610) avec à chaque fois l'impression d'avoir une meilleur souris, et celle-ci ne déroge pas à la règle. La prise en main est quasiment parfaite, la souris glisse sans effort, aussi bien sur un tapis haut de gamme que sur un bureau nu ou une feuille de papier. Le curseur ne décroche pas, même lors de brusques changements de direction et le contrôle reste précis aussi bien à petite vitesse que lors de mouvements rapides. Enfin, le "gros" point noir que je reprochais à ma MX 610 a disparu : alors qu'avec cette dernière le curseur souffrait d'une petite latence lorsqu'on déplaçait la souris après quelques secondes d'inutilisation, la MX Revolution ne souffre plus de ce problème et réagit au quart de tour même après plusieurs minutes d'inutilisation.

L'autonomie semble par contre à la baisse, la batterie intégrée n'offrant probablement pas une capacité aussi grande que les deux piles AA sur-vitaminées que j'utilisais dans ma MX610. Le temps de recharge est heureusement assez court pour que ce point ne soit pas trop gênant.

Du côté de la molette, il vous faudra sans doute un petit temps d'adaptation pour vous habituer à son maniement et au basculement d'un mode à l'autre. Ce basculement reste d'ailleurs perfectible. En effet, il est relativement bruyant et provoque parfois des petits à coups. Par ailleurs, le défilement en mode roue libre est parfois trop rapides pour certains logiciels qui se mettent à perdre les pédales et à faire défiler les pages dans n'importe quel sens (problème constaté sous Acrobat Reader et avec le réglage du volume dans WinFast PVR).

Enfin, on s'habitue aussi très vite à la "molette" de zoom, au point de rapidement ne plus pouvoir s'en passer. Il n'en est pas contre pas de même pour le bouton situé à côté de la molette principale : son accès n'est pas très aisé et on fini vite par l'oublier.