Comparatif des logiciels de virtualisation
VirtualBox 1.3.2
Edité par InnoTek, VirtualBox est sorti récemment de l'anonymat en devenant gratuit et open-source, ce qui en fait une solution particulièrement intéressante pour les particuliers qui veulent utiliser la virtualisation pour faire tourner des logiciels un peu anciens sans avoir à payer une licence supplémentaire. Tout comme VMWare et Parallels, il fonctionne sous Windows et sous Linux.
Globalement, il est plus complet que VMWare et Parallels Desktop au niveau des OS supportés (DOS, tous les Windows, OS/2, Linux, FreeBSD, OpenBSD, NetBSD, NetWare, Solaris et L4), mais il ne propose par contre pas d'optimisation spécifiques aux différentes distributions Linux. L'interface du logiciel présente une fenêtre contenant la liste des machines virtuelles et chaque machine lancée dispose de sa propre fenêtre. De même que dans VMWare, la taille de la fenêtre est indépendante de la résolution de la machine virtuelle, ce qui permet l'utilisation de résolutions supérieures à celles de l'hôte. En mode plein écran, la résolution de l'écran reste celle de l'hôte, et la machine virtuelle est affichée avec des bandes noires si sa résolution est inférieure ou en mode scan si sa résolution est supérieure (seule une partie de l'image est affichée, et l'affichage se déplace pour suivre la souris).
La mémoire de la machine virtuelle est limitée à 1200 Mo et la mémoire vidéo peut être réglée de 1 à 32 Mo. Les disques durs sont uniquement en IDE. La gestion des cartes réseau est un peu plus complète que celle de Parallels (support du NAT), mais la création d'un pont avec le réseau local de l'hôte nécessite de passer par des lignes de commande. Au niveau de l'USB, VirtualBox offre la possibilité de filtrer les périphériques qui seront attachés à la machine virtuelle. La machine virtuelle ne peut par contre pas disposer de ports série et parallèle.
Le matériel émulé est relativement ancien et devrait donc bénéficier d'une large compatibilité avec les OS moins récents. Pour le réseau, on retrouve la même carte AMD PCNet que sous VMWare.
Les performances se situent entre celles de VMWare et celles de Parallels (60% avec les tests graphiques, 68% sans), ce qui est plutôt intéressant compte tenu de la gratuité de VirtualBox. Les mesures ont pu être effectuées sans isoler l'application sur un seul coeur (à l'inverse, avec isolation, la base de temps était incorrecte). Les tests chronométrables à la main (SuperPi et WinRAR) ont également été effectués avec isolation, et, comme avec VMWare et Parallels, l'isolation a apporté un léger gain de performances (1.5%). VirtualBox est également le plus rapide à démarrer Windows XP : à peine 13 secondes, contre une trentaine pour VMWare et Parallels et plus de 40 pour VirtualPC.