Comme dans toute procédure de rachat de cette envergure, les autorités américaines ont leur mot à dire dans le rachat de Motorola Mobility par Google, qui ne pourra se faire sans leur aval. Après une première enquête sur le sujet, le département américain de la Justice a réclamé une enquête complémentaire.
Ce rachat soulève en effet de nombreuses questions sur l'impact qu'il pourra avoir sur le marché de la téléphonie mobile. On pourrait en effet supposer que Google va désormais privilégier artificiellement Motorola par rapport aux autres constructeurs de mobiles Android, même si Eric Schmidt affirme le contraire. La plupart des constructeurs partenaires de Google avaient accueilli positivement la nouvelle lors de son annonce, mais certains, comme Samsung, ont depuis manifesté leur envie de devenir moins dépendant d'Android, ce qui montre qu'ils ont quelques craintes sur son avenir.
Cette nouvelle enquête pourrait donc retarder l'acquisition effective, qui pourrait finalement n'avoir lieu qu'en début d'année prochaine, même si Google et Motorola Mobility ont annoncé qu'ils allaient coopérer au mieux avec les enquêteurs, probablement pour régler au plus vite ce contre temps.