C'est en tout cas ce que promet le Parti Socialiste dans son projet pour la présidentielle 2012, à condition bien sûr que le candidat choisi à l'issu des primaires conserve cette idée dans son programme, et qu'il soit élu le 6 mai 2012...
En effet, le projet du PS indique que "l'adaptation du droit d'auteur à la révolution numérique passe plus que jamais par l'émergence d'un nouveau modèle économique réellement rémunérateur et redistributif pour les ayant-droits et non par des lois pénales que nous abrogerons". Rapidement, des journalistes ont supposé que les "lois pénales" mentionnées étaient le volet répressif de l'Hadopi et les dispositifs de filtrage autorisés par la loi LOPPSI.
Notre confrère PCInpact a donc contacté Christian Paul, député PS, qui a confirmé que ce sont bien ces textes qui sont visés par le projet PS. Lors des débats devant l'assemblé et le sénat, le PS avait déjà marqué son opposition à ces textes, jugés liberticides, et leur abrogation en cas de retour de la gauche au pouvoir est donc relativement logique. Rappelons d'ailleurs que certains de nos voisins ont eux aussi renoncés à ce type de répression ou au filtrage du réseau, comme par exemple en Allemagne, où un projet de loi autorisant le filtrage a été abandonné sans avoir jamais été validé, après plus de deux ans de débat.
Avec une telle promesse, le PS risque fort d'avoir les faveurs de la communauté Internet française. Mais attention, il faut tout de même garder à l'esprit que les promesses des politiciens n'engagent souvent que ceux qui y croient...