Lorsque Sony a mis au point les SPE du processeur Cell destiné à sa PlayStation 3, le nippon a collaboré avec IBM et Toshiba, ce qui donne le droit à ces derniers de réaliser leurs propres produits à base de SPE. C'est ainsi qu'est né il y a quelques années le SpursEngine de Toshiba, qu'on retrouve en quatre exemplaires sur la HPVC1111 de Leadtek.
Constituée de quatre SPE (alors que la puce Cell contient huit SPE et un cœur PowerPC), le SpursEngine est une puce principalement dédiée au traitement vidéo, et en particulier l'encodage et le décodage full HD en H.264 et en MPEG-2, mais qui peut également être utilisée dans n'importe quel domaine nécessitant une grande puissance de calcul. En en embarquant quatre, la WinFast HPVC1111 devrait donc être particulièrement à l'aise en encodage vidéo, même si la puissance des quatre puces ne pourra malheureusement pas être utilisée pour un seul encodage : la carte n'exprimera toute sa puissance qu'en encodant quatre flux en parallèle.
Au format PCI-Express 4x, la HPVC1111 ne pourra toutefois pas être installée dans n'importe quel ordinateur doté d'un tel port, vu sa largeur hors du commun. Elle se destine en fait plutôt à des clusters d'encodage vidéo. Elle est livrée avec un SDK pour Windows et Linux permettant de développer toutes sortes d'applications HPC exploitant cette puissance. Elle peut également être exploitée sans programmation dans TMPGEnc, grâce à un plug-in permettant la prise en charge du SpursEngine.