C'est un fait bien connu : les consoles de jeu commencent bien souvent leur carrière en étant vendues à pertes, pour faciliter leur pénétration sur le marché, le constructeur faisant ensuite sa marge sur les jeux et les accessoires, puis, une fois que la production tourne à plein régime, les économies d'échelle et la baisse de prix des composants permettent de vendre sans perte. La PlayStation 3 aurait désormais atteint ce stade, grâce à une nouvelle révision.
Portant la référence CECH-2100A (contre CECH-2000A pour la première PS3 Slim), cette nouvelle révision de la console nippone se distingue de la précédente par son GPU nVidia RSX, qui est désormais gravés en 40nm, contre 65nm précédemment, le CPU Cell restant pour sa part en 45nm. En plus de permettre une réduction du coût de fabrication de la puce elle-même, ce procédé de gravure plus fin permet une réduction de consommation de l'ordre de 15%, ce qui induit indirectement des économies sur d'autres composants, comme par exemple le système de refroidissement et le bloc d'alimentation, qui ont tous deux vu leur poids réduit de moitié par rapport à la PS3 première du nom.
Grâce à ces économies, la console actuellement vendue 300$ serait donc enfin rentable. Il est loin le temps où Sony vendait 500$ une Playstation 3 20 Go qui lui en coûtait 800 !