Suite à une condamnation de Microsoft par l'Union Européenne pour abus de position dominante avec l'intégration d'Internet Explorer dans Windows, Microsoft avait décidé de retirer le navigateur de la version européenne de Windows 7, qui sera baptisées Windows 7 E. Mais cette solution ne convenait pas à l'UE, et Microsoft aurait finalement revu sa position, avec une nouvelle solution.
Si celle-ci était validée, Internet Explorer serait finalement de nouveau livré et installé avec Windows. Toutefois, au premier lancement, l'utilisateur sera automatiquement redirigé vers une page Internet lui proposant de choisir le navigateur qu'il désire, parmi une liste reprenant les principaux navigateurs du marché (Firefox, Safari, Chrome, Opera...). Une solution bien plus pratique pour l'utilisateur, qui n'aura pas à chercher un navigateur sur une autre machine, mais qui pourrait toutefois s'avérer moins équitable, puisque Internet Explorer resterait installé d'office...
Cette solution ne concernera par ailleurs que les versions installées par l'utilisateur. Pour les versions préinstallées sur les ordinateurs, les constructeurs pourront choisir eux même le navigateur par défaut livré avec leurs machines.
En plus d'avoir les faveurs de l'Union Européenne, cette solution a également été approuvée par Opera (et pour cause, c'est Opera qui l'aurait suggérée à Microsoft et à l'UE...), qui était à l'origine de la plainte contre Microsoft devant l'UE. L'éditeur du navigateur alternatif rêve d'ailleurs déjà de voir cette procédure de choix étendue au monde entier, plutôt que d'être restreinte à l'UE.
Mise à jour le 28/07/2009 à 23h28 : Microsoft a également annoncé que, si la Commission Européenne validait cette solution, une mise à jour sera diffusée dans un délai de 3 à 6 mois pour Windows XP et Windows Vista, afin de proposer également cet écran de choix du navigateur. Une façon pour Microsoft de montrer sa volonté de coopérer sans prendre trop de risque, puisque les utilisateurs surfant avec Internet Explorer depuis plusieurs mois seront probablement peu enclins à changer leurs habitudes en dehors d'une réinstallation de l'OS... L'éditeur précise bien entendu que cette procédure sera également appliquée à toutes les versions de Windows, et que la liste des navigateurs sera restreintes à 10 éléments, et ne reprendra que des navigateurs dépassant 0.5% de parts de marché en Europe.
Actu originale : 27/07/2009 à 21h31