La Chine a décidé que désormais ce seront des ordinateurs qui décideront des peines à appliquer dans les affaires criminelles, y compris la peine de mort. Officiellement, le but serait de contourner les problèmes de corruption qui affectent le système judiciaire chinois. Un grand pas en avant technologiquement parlant, mais on ne peut pas en dire autant du point de vue des droits de l'homme...
En effet, même si le logiciel contient une base de données d'affaires passées pour l'assister dans son jugement, on peut s'interroger sur la fiabilité d'un tel système. Vu les enjeux, le moindre bug pourrait avoir des conséquences particulièrement facheuses, et le risque de tentatives de hacking du logiciel est particulièrement élevé. Nul doute que les milieux mafieux se penchent déjà sur la question.
Pour rappel, la Chine peut encore prononcer la peine de mort pour une liste de 68 crimes comprenant nottament la bigamie, la fraude fiscale et... le piratage informatique !