Apple iPhone 3G : le meilleur smartphone ?
Présentation
Le matériel
De, face, il est difficile de faire la différence entre les deux iPhone. On ne change pas une méthode qui gagne, donc Apple a conservé la façade en verre, le pourtour d’écran noir, le liseré chromé tout autour de l’appareil et l’unique bouton en bas de l’écran.
C’est au dos de l’appareil qu’on trouve les principaux changements esthétiques : exit le dos en lisse aluminium anodisé avec juste une portion en plastique mat vers le bas, place à un dos intégralement en plastique laqué, de couleur noire ou blanche (uniquement sur la version 16 Go) et légèrement bombé pour une meilleure prise en main.
Les boutons noirs sur le pourtour de l’appareil passent pour leur part au métal, tandis que le design du haut parleur et du micro (situés en bas de l’appareil, de part et d’autre du connecteur dock) est légèrement revu, avec l’apparition d’un grillage métallique.
Sur le haut, on trouve toujours le tiroir de la carte SIM, et le bouton d’alimentation et de mise en veille, tandis que la prise jack, toujours située au même endroit, est désormais moins en profondeur, permettant l’utilisation de tous les écouteurs sans adaptateur spécifique. Un bon point par rapport à bon nombre de smartphones multimédia qui utilisent une connectique propriétaire pour les écouteurs. Par contre, le réglage du son n’est pas des plus pratiques : il offre seize niveaux, ce qui est plus que sur bon nombre de concurrents, mais par contre, le niveau le plus faible est un peu trop élevé, rendant compliquée l’utilisation en fond sonore, il est impossible de suivre une conversation sans couper le son. Ce défaut pourra tout de même être contourné aisément, via l’utilisation d’écouteurs dotés d’un réglage analogique du volume.
Au niveau réseau, l’apport de la 3G est un gros plus pour le confort d’utilisation. Il suffit de la désactiver dans le panneau de réglages pour s’en rendre compte, le surf devient immédiatement bien plus lent, trop lent même. Mais la 3G se paye cher sur l’autonomie : avec son écran grand format, et sa finesse imposant une batterie relativement petite, l’iPhone n’était déjà pas un champion sur ce point. Avec la 3G en plus, l’autonomie devient carrément ridicule. Avec un usage raisonnable, il sera difficile de dépasser les trois jours sans recharge, alors qu’un usage intensif réduira encore cette autonomie de moitié.
Un message malheureusement trop fréquent...
L'interface graphique
A ce niveau, pas de surprise, le Springboard (le "bureau" de l’iPhone) n’a pas changé, on notera juste l’apparition de nouvelles icônes : une pour l’accès direct aux contacts, mais aussi et surtout, l’App Store, sur lequel nous reviendrons un peu plus tard.
Le Springboard
Les icônes peuvent facilement être réorganisées : un appui long sur une icône et hop, toutes les icônes se mettent à sautiller joyeusement, et il ne reste plus qu’à les déplacer pour les réorganiser, puis à presser le bouton principal pour valider le changement. En faisant glisser une icône vers le bord de l’écran, on peut créer une nouvelle "page" de Springboard. Au total, on peut ainsi créer jusqu’à 9 pages, chacune pouvant contenir 4 lignes de 4 icônes, la 5ème ligne (Téléphone, Mail, Safari, iPod) restant affichée sur toutes les pages.
Bien que l’ergonomie de cette interface soit bien meilleure que sur bon nombre de téléphones, dont ceux sous Windows Mobile, concurrents, on regrettera toutefois l’impossibilité de hiérarchiser les icônes dans des dossiers, par exemple pour ne pas encombrer le Springboard avec des jeux, qui pourraient tous être rangés dans un même répertoire.
iPhone 1 - 0 Windows Mobile
Passons maintenant à la présentation des applications d'origine, dans leur ordre d'apparition sur le Springboard...