Comme les versions précédentes, ce nouveau Raptor relève encore un peu plus la barre des performances. Par rapport à un disque dur classique, le VelociRaptor est un investissement intéressant, en offrant à la fois des performances de très haut niveau, un niveau de bruit réduit et une consommation inférieure à la moyenne, mais pour un prix qui pourra tout de même paraître un peu trop élevé, puisqu’il est près de 5 fois supérieur à celui d’un disque 7200 RPM de même capacité.

Par ailleurs, si vous possédez déjà un Raptor, n’espérez pas un gain de performances sensible. La différence se fera essentiellement sur le niveau de bruit, à vous de voir si vous êtes prêt à investir 250€ pour le confort de vos oreilles.

Enfin, à l’heure où la nouvelle génération de SSD à base de mémoire MLC (Multi Layer Cell) commence à arriver avec des débits du niveau de ceux des meilleurs disques durs, mais avec des temps d’accès inférieurs à la milliseconde, une consommation trois fois moindre et un silence de fonctionnement parfait, on peut s’interroger sur l’utilité d’un tel disque, qui ressemble beaucoup à un baroud d’honneur de Western Digital avant un basculement vers le SSD. Face à eux, le VelociRaptor dispose tout de même encore d’un énorme avantage sur le plan du rapport capacité/prix, mais cet avantage risque de ne pas durer.

À 250€ pour 300 Go, le VelociRaptor est donc clairement ce qui se fait de mieux en performances dans le monde des disques durs SATA, tout en étant un bon compromis entre les disques classiques, lents mais au coût au Go particulièrement faible, et les SSD, performants mais très onéreux. A noter qu’une version 150 Go devrait prochainement voir le jour, ce qui devrait rendre le VelociRaptor plus abordable. Il devrait aussi être disponible très prochainement sans son IcePack, mais risque alors de nécessiter une ventilation adaptée en conséquence, car même si sa consommation est plus faible que la normale, la dissipation de la chaleur est plus limitée, du fait de la surface extérieure fortement réduite.