Upgrade du MacBook : RAM, disque dur, batterie...
Impact sur les performances
Nous avons utilisé notre nouvelle procédure de test sous Windows XP SP2 ainsi que Xbench 1.3 sous OS X 10.5.0. Les tests ont été menés en configuration d’origine, avec le disque d’origine et les 4 Go de RAM, avec la RAM d’origine et le disque dur 7200 RPM et enfin avec les 4 Go de RAM et le disque dur 7200 RPM.
Aussi bien sous Windows que sous OS X, on constate que l’impact sur les performances brutes est relativement faible, et que c’est le remplacement du disque dur qui apporte le plus grand gain.
Remarque : les résultats sous Xbench sont publiés à titre indicatif, il est très difficile d'en tirer des conclusions. En effet, nous avons rencontré lors de nos tests d'énorme variations dans le résultats, pouvant dépasser les 30% sur une même configuration. La durée des différents tests est à priori trop courte pour obtenir un résultat fiable dans un environnement qui est forcément multi-tâches.
Performances sous Windows
Performances sous Mac OS X
Vu comme ça, on peut se demander s'il est vraiment oportun d'investir 200€ pour upgrader le MacBook. Mais en fait, ce que les benchs ne montrent pas, et qui pourtant justifie amplement cet investissement, c'est le gain en réactivité et en confort d'utilisation. Sur ce point, la différence en flagrante entre le MacBook de base et la version améliorée.
Sous OS X, le système démarre plus vite (on passe de 40 à 26s pour OS X), s’arrête plus vite, la navigation dans le Finder se fait sans ralentissements, les applications s’ouvrent bien plus vite... Bref, on passe beaucoup moins de temps à attendre la machine. Ceci est probablement dû au moins en partie au fait qu'après son démarrage, OS X semble précharger en RAM les programmes fréquemment utilisés, comme le fait Windows Vista sur PC. Ainsi, juste après le démarrage, il y a moins de 400 Mo de mémoire utilisée en configuration de base, alors qu'en passant à 4 Go, on atteint jusqu'à 900 Mo d'occupation mémoire. Les programmes ainsi préchargés se lancent beaucoup plus rapidement, sans pour autant que les autres programmes soient pénalisés, la mémoire pouvant être libérée très rapidement en cas de besoin.
Sous Windows XP, le mécanisme de préchargement est bien moins évolué, et l'upgrade de la machine se ressent donc beaucoup moins sur le lancement des programmes. Il reste par contre sensible sur le temps de démarrage et d'arrêt du système. Notez au passage que sous Windows XP, seuls un peu moins de 3 Go de mémoire sont vus par le système, la faute au noyau 32 bits sans support du PAE (Physical Address Extension, qui permet à une machine 32 bits de disposer d'un adressage 36 bits, et donc d'un espace d'adressage de plus de 4 Go).
Comble du bonheur, le disque reste parfaitement silencieux, malgré sa vitesse de rotation nettement plus élevée. Le capitonnage en caoutchouc de la baie du disque dur n'y est sans doute pas pour rien.