Comparatif des logiciels de virtualisation - 2ème partie
Introdution
Longtemps réservée aux professionnels, la virtualisation semble aujourd'hui conquérir petit à petit le grand public, en étant une solution de plus en plus utilisée en remplacement du classique multi-boot. La virtualisation est en effet une solution bien plus confortable, puisqu'elle permet de s'affranchir des redémarrages de la machine. Par exemple, un webmaster travaillant sous Windows XP pourra aisément tester son site avec une ancienne version d'Internet Explorer sous Windows 98 ou 2000 sans avoir à quitter son environnement de développement à chaque test. De plus, l'arrivée des processeurs Intel dans les ordinateurs Apple a permis de populariser un peu la virtualisation auprès du grand public grâce à Parallels Desktop, qui permet aux utilisateurs de Mac Intel d'exécuter un environnement Windows directement depuis Mac OS, sans être limité par les contraintes de Bootcamp et depuis que les cœurs se multiplient dans nos CPU, les fabricants avancent de plus en plus souvent l'argument de la virtualisation pour justifier l'utilisation de tels CPU.
Si la virtualisation était encore relativement inconfortable à utiliser il y a quelques années à cause du partage des ressources entre la machine virtuelle et la machine native, la montée en puissance des processeur a permis petit à petit de gagner en réactivité et l'arrivée des processeur dual core permet aujourd'hui à la virtualisation d'exprimer tout son potentiel : la majorité des logiciels ne tirant pas encore pleinement parti de ce type de processeurs, les ressources laissées à disposition de la machine virtuelle sont bien plus importantes et la virtualisation permet ainsi un meilleur taux d'occupation des ressources, même avec des logiciels non parallélisables.
Après un premier test comparant les performances de VMWare, Parallels Workstation, Virtual PC 2004 et Virtual Box, nous avons testé pour ce nouvel article deux solutions gratuites : VMWare Player, une version allégée de VMWare, et VirtualPC 2007, le dernier né de Redmond.