Lancé en France il y a un peu moins d’un an, le VDLS2 a permis à certains internautes de bénéficier d’une forte hausse de débit, en particulier en upload sans qu’il ait été nécessaire de déployer un nouveau réseau. Il était toutefois réservé à une toute petite portion de la population.
Outre le fait que le VDSL2 est bien plus limité en portée que l’ADSL2+, perdant tout son intérêt au delà de 1000 à 1500m de câble, l’ARCEP avait en effet décidé de le réserver dans un premier temps aux lignes en distribution directe, c’est-à-dire les lignes connectées directement au NRA, sans passer par un sous-répartiteur. Ainsi, seules 8.7% des lignes téléphoniques sont actuellement éligibles au VDSL2.
Cette restriction vient toutefois d’être levée par l’ARCEP, ce qui devrait permettre aux opérateurs de proposer le VDSL2 sur les lignes en distribution indirectes à partir de cet automne. Free avait notamment déjà communiqué sur le sujet, en indiquant être prêt à activer le VDSL2 sur les lignes en distribution indirecte dès que l’ARCEP aura donné son feu vert.
D’après les estimations de l’ARCEP, la part de lignes éligibles passera alors à 14.5%, soit près de 4.5 millions de lignes au total. Même si dans l’absolu c’est toujours peu, ce genre d’évolution est toujours bonne à prendre.
Pourquoi l’ARCEP faisait ce genre de bridage ?
Je sais pas trop, peut-être que les problèmes d’interférences (une ligne VDSL peut perturber une ligne ADSL proche) se manifestaient plus dans le cas de la distribution indirecte.