Bonne nouvelle pour les utilisateurs de Steam : Valve va très bientôt leur redonner un droit dont ils avaient été privés depuis des années par la dématérialisation et les DRM, le droit de partager un jeu avec les autres membres de la famille et de le prêter à des amis.
En effet, s’il était déjà possible d’installer un jeu Steam sur plusieurs postes, on ne pouvait ensuite y jouer qu’avec les identifiants Steam de l’acheteur, ce qui pouvait parfois poser des soucis au niveau de la gestion des sauvegardes dans Steam Cloud (certains jeux ne gérant qu’une seule sauvegarde), ou encore de la gestion des succès, ceux-ci étant forcément attribués au titulaire du compte.
Avec la fonction Steam Family Sharing, qui sera lancée sous peu en version beta, ces soucis devraient bientôt appartenir au passé. Ce service permettra de partager sa bibliothèque de jeux avec dix ordinateurs appartenant à d’autres utilisateurs de Steam. Ces utilisateurs pourront alors accéder à l’intégralité des titres compatibles (les jeux utilisant un DRM spécifique à l’éditeur au lieu du DRM standard de Steam ne seront par exemple pas forcément compatibles…) de la bibliothèque partagée, avec leurs propres sauvegardes et leurs propres succès. Les DLC seront également accessibles (mais seuls le propriétaire pourra en acquérir) et chaque utilisateur pourra effectuer ses propres achats in-game.
Un titre partagé ne pourra par contre être joué que sur un ordinateur à la fois, et le propriétaire aura la priorité sur l’emprunteur. Même si ce dernier a lancé le jeu en premier, si le propriétaire veut le lancer, l’emprunteur aura alors droit à quelques minutes pour prendre ses dispositions (sauvegarder sa partie en cours et quitter le jeu, ou l’acheter pour pouvoir continuer indéfiniment) avant de se faire éjecter.
Pour une fois que les évolutions se font en faveur des joueurs (avec de belles économies à la clé si on parvient à se mettre convenablement d’accord sur les plages horaires de jeu…), cela mérite d’être signalé 🙂 Espérons toutefois que les éditeurs suivent, en n’ajoutant pas systématiquement des DRM complémentaires bloquant cette fonctionnalité…