En grande difficultés depuis plusieurs mois, notamment à cause de soucis récurrents de fiabilité sur certains de ses SSD et à cause d’une politique commerciale discutable (révision à la baisse des spécifications des produits sans changer leurs noms…), OCZ avait annoncé il y a quelques jours être en cessation de paiement et chercher un repreneur, évoquant notamment le nom de Toshiba.
C’est désormais chose faite, un accord ayant été signé entre les deux sociétés pour la rachat de la division SSD d’OCZ, qui représentait le gros de son activité depuis que le constructeur avait abandonné la production de barrettes de RAM. La transaction coûterait 35 millions de dollars à Toshiba, et devrait être finalisée d’ici à deux mois, le temps que la justice américaine l’examine et la valide (compte tenu de la situation d’OCZ, un rejet est assez peu probable…).
Ce rachat va permettre à Toshiba de devenir un acteur de poids dans le domaine des SSD, en étant avec Samsung le seul constructeur à maîtriser à la fois la production de la mémoire flash et celle des contrôleurs. Toshiba est en effet l’un des producteurs majeurs de mémoire flash (qui fournit d’ailleurs OCZ pour une partie de sa gamme), et ce rachat lui permet de mettre la main sur Indilinx, le constructeur des contrôleurs Barefoot, propriété d’OCZ depuis bientôt trois ans.