S’ils ont largement atomisé les disques durs sur le plan des performances, les SSD pêchent encore un peu par leurs faibles capacités, bien inférieurs à celles que proposent les disques durs… Mais ça c’était avant les Optimus Max de SanDisk…

En effet, les faibles capacités des SSD ne viennent pas particulièrement de contraintes techniques (il n’y a qu’à voir une micro SD de 64 Go pour s’en convaincre…), mais surtout d’un problème de prix, un SSD de plusieurs To étant particulièrement onéreux, ce qui n’a pas arrêté SanDisk : son Optimus Max offrira pas moins de 4 To de stockage flash (eMLC 19nm) et passera à 8 To avant la fin de l’année et 16 To l’année prochaine…

Ces capacités records nécessitent quand même un petit compromis, puisque s’ils resteront bien en 2.5″, comme la plupart des SSD, les Optimus Max feront 15mm d’épaisseur, et non pas 9.5 ou 7 comme leurs cousins. Mais même à ce format plus épais, la densité de stockage atteindra des records par rapport aux disques durs, qui plafonnent à 2 To en 2.5″ 15mm et 6 To en 3.5″…

Du fait de ce format, ces SSD cibleront avant tout le marché des serveurs, souvent équipés de baies 2.5″ 15mm, et ils adoptent du coup une interface SAS 6 Gbit/s. Côté performances, SanDisk promet 400 Mo/s en séquentiel, 70 KIOPS en lectures aléatoires 4 Ko et 15 KIOPS en écritures aléatoires 4 Ko. L’endurance sera également plutôt confortable, avec la garantie de pouvoir écrire jusqu’à 3 fois le volume du SSD chaque jour pendant 5 ans (en écritures aléatoire on tombe à une seule fois le volume).

Le prix du bijou n’a pas encore été communiqué, mais il s’annonce stratosphérique, et il faudra sans doute encore quelques années avant que ce type de SSD soit accessible pour monsieur tout le monde…