Parmi les nouveautés de Leopard, s’il y en a une dont je suis bien obligé de parler, c’est Spaces. Et puis il y a Parallels Desktop, qui vous fera voir la virtualisation sous un autre angle…
Spaces ? Kezako ? Il s’agit du gestionnaire de bureaux virtuels de MacOS X Leopard.
J’en entend déjà au fond qui disent que c’est pas nouveau, que ça existait déjà sous MacOS X, Linux et Windows, etc… Mais la nouveauté, en tout cas pour les Mac users, c’est que Spaces est intégré au système. Plus besoin d’utiliser un logiciel tiers, pas forcément toujours bien intégré. Mais surtout, et c’est ce qui justifie ce billet dédié, Spaces propose quelques fonctionnalités que je n’ai jamais vues auparavant sous MacOS ou Windows (celà existe peut-être sous Linux, mais je ne suis pas un adepte de ce système).
Pouvant gérer jusqu’à 16 bureaux, Spaces se distingue en fait par son ergonomie et sa simplicité d’utilisation. Apple a tout fait pour que les utilisateurs non habitués aux bureaux virtuels puissent en tirer parti rapidement et simplement. Les méthodes de bascule d’un bureau à l’autre sont multiples, vous en trouverez forcément une à votre convenance : via la barre de menus, via un raccourci ctrl + chiffre
pour les 9 premiers bureaux, via un raccourci ctrl + flèche
pour se promener d’un bureau à l’autre, mais aussi et surtout un fonctionnement entièrement automatisable. Par exemple, si votre Safari est lancé sur le bureau 2, et que vous êtes sur le bureau 1, un simple clic sur l’icône de Safari dans le Dock vous fera basculer automatiquement sur le bureau 2. L’automatisation ne s’arrête bien sûr pas là, puisqu’il vous sera également possible d’assigner un bureau par défaut à chaque application. Ainsi, en lançant une application, elle s’ouvrira dans ce bureau quelque soit celui où vous vous trouvez puis l’affichage basculera automatiquement sur le bureau concerné. Enfin, la manipulation des fenêtres pour les passer d’un bureau à l’autre est d’une simplicité déconcertante. Apple offre là encore deux méthodes pour arriver à ses fins. Tout d’abord, on peut simplement faire glisser une fenêtre vers un bord de l’écran pour la passer sur le bureau d’à côté, un peu comme dans une configuration multi-écrans. Ensuite, et c’est là l’une des fonctionnalités les plus intéressantes de Spaces, on peut afficher l’ensemble des bureaux à l’écran.
Passons à Parallels Desktop. Il s’agit là d’un outil qui n’est pas livré avec MacOS X, édité par un éditeur tiers et vendu environ 80€. En complément de Bootcamp, il vous permettra de faire tourner un Windows complet (Vista ou XP) dans une fenêtre sous MacOS X. Mais Parallels Desktop va plus loin que la plupart des autres logiciels de virtualisation, car il vous permettra de démarrer le système Windows installé sur votre partition Bootcamp. Ainsi, vous pourrez accéder à vos applications Windows les moins gourmandes sans redémarrer, tandis que votre Windows natif restera accessible pour les applications le nécessitant. Avec les autres logiciels de virtualisation, il vous faudrait installer deux fois Windows pour parvenir à ce résultat. Par ailleurs, le niveau d’intégration a OS X est assez impressionnant. Par exemple, il est possible sous OS X d’associer certains types de fichiers à des applications Windows. Un double clic sur un tel fichier lancera alors automatiquement Parallels Desktop pour ouvrir le fichier dans l’application Windows ciblée. Inversement, depuis le Windows virtualisé, vous pourrez associer des fichiers à des applications Mac. Jamais la virtualisation n’a été aussi simple, Parallels ne pêche en fait que par ses performances un peu en retrait et par un support de la 3D un peu limité.