Comme prévu, Samsung a profité de l’ouverture de l’IFA à Berlin pour présenter la Galaxy Gear, sa montre connectée. Samsung rejoint donc Sony, Pebble, Motorola et autres FitBit dans la vague du « wearable computing », avec un produit relativement conforme aux attentes et aux rumeurs de ses dernières semaines.

Dotée d’un écran AMOLED de 1.63″ (320×320), d’un processeur ARM à 800 MHz, de 512 Mo de RAM et de 4 Go de stockage, elle sera le compagnon de votre smartphone Galaxy. Il sera par exemple possible de prendre des appels avec la montre (elle embarque deux micros et un haut parleur), de lire ses SMS (voir d’en écrire, via la commande vocale), mais aussi carrément de déporter l’affichage du smartphone sur l’écran de la montre.

Elle embarque également un capteur photo de 1.9MP, capable de filmer en 720p et de nombreuses applications (70 applications installables à partir du smartphone via Galaxy Gear Manager), dont un podomètre, divers designs de montres, une application de géolocalisation, un client Evernote…

S’il s’agit globalement d’une belle entrée en matière sur le marché des montres connectées, la Galaxy Gear est toutefois loin d’être exempte de défauts. On pourra par exemple lui reprocher son encombrement (36.8×56.6×11.1mm, c’est une très grosse montre…), mais aussi et surtout son autonomie particulièrement faible : avec sa batterie de 315 mAh, Samsung ne promet qu’une journée d’autonomie… C’est très peu comparée aux concurrentes, comme la Pebble, qui tiennent sans difficulté plusieurs journées. Le tarif est également plutôt salé, puisque la Galaxy Gear sera facturée 300$, à partir du mois d’octobre.

Pour l’anecdote, notons ce petit clin d’œil à Android fait pendant la présentation :

Les dirigeants de Samsung auraient-ils entendu les critiques qui reprochaient au Coréen de ne pas avoir cité Android lors des présentations du Galaxy S3 et du Galaxy S4 ?