Cela faisait quelques temps que des informations alarmantes sur l’état de santé de Pebble, la société à l’origine des smartwatch du même nom, apparaissaient de temps en temps dans les actualités technologiques, avec notamment l’annonce de vagues de licenciements…
C’est désormais officiel : Pebble n’est plus. En difficulté, la société a été reprise par Fitbit, le spécialiste historique des traqueurs d’activité.
Hélas, cette reprise n’est pas une bonne nouvelle. Fitbit n’est en effet pas du tout intéressé par les produits Pebble, seules les compétences de ses ingénieurs (et ses brevets ?) l’intéressaient. La société a donc annoncé mettre fin immédiatement à toutes ses activités. Ainsi, la Pebble Time 2, qui avait battu des records sur Kickstarter plus tôt dans l’année, ne verra finalement pas le jour (les backers devraient normalement être remboursés intégralement). Elle entraîne également dans sa chute les projets d’accessoires qui avaient été montés, dont certains avaient déjà levé des sommes importantes sur les plateformes de financement.
Pire, le support ne sera pas assuré pour les produits déjà vendus. Exit la garantie, exit le support technique. Dans un premier temps, la société assurera tout de même le strict minimum pour que les montres en circulation continuent de fonctionner correctement, mais elle prévient d’ores et déjà que certaines fonctionnalités pourraient disparaître avec le temps…
Bref, c’est une triste fin pour l’une des belles histoires du financement participatif, et beaucoup risquent de regretter la marque, qui avait le mérite de faire des montres connectées un peu plus originales que celles de la concurrence, en mettant beaucoup plus l’accès sur l’autonomie et la simplicité d’utilisation.
Pour le prix d’une Pebble Time 2, vous pourrez désormais profiter chez Fitbit d’un bracelet Charge 2, qui compte les pas, suit vos déplacement, mesure votre fréquence cardiaque et… c’est à peu près tout. Pas de notification, pas de lecture des messages, pas d’applications plus évoluées… Pour ça, il faudra se tourner vers des montres sous Android Wear ou vers l’Apple Watch, avec cette fois des prix bien plus élevés et une autonomie en chute libre.