Avec PayPal et les services du même type, il est possible d’effectuer de plus en plus de choses sans passer par les banques traditionnelles, en ne transférant jamais l’argent de son compte virtuel vers son compte bancaire. Une situation forcément vue d’un mauvaise œil par les banques. Pour tenter de le concurrencer, trois banques françaises se sont associées pour lancer Paylib.
Géré par BNP Paribas, La Banque Postale et la Société Générale, se service permettra à partir du mois d’octobre d’effectuer des paiement sur les sites partenaires sans avoir à y saisir ses informations bancaires, comme avec PayPal. Il faudra par contre dans un premier temps être client de l’une de ces trois banques, mais d’autres banques françaises devraient les rejoindre ultérieurement.
Mais concurrencer PayPal ne sera pas une mince affaire… Ce dernier est déjà accepté par un très grand nombre de sites, français ou étrangers, et son énorme base d’utilisateur lui donne forcément plus de poids quand un site doit choisir un service de paiement… Pour convaincre les utilisateurs, les banques misent donc notamment sur la protection des données bancaires, en insistant sur le fait que, comme ce sont elles qui gèrent le service, il évite de devoir communiquer ses données bancaires à des tiers (alors que PayPal a besoin d’un numéro de CB ou d’une autorisation de prélèvement bancaire).
Pas sûr que cet argument soit suffisant pour convaincre, tant il est difficile de venir s’attaquer à PayPal… En témoignent les nombreux autres services se sont déjà cassés les dents sur ce secteur, en ne parvenant pas à décoller, même avec le soutien des plus grandes sociétés Internet, comme Google Wallet par exemple, dont l’utilisation reste presque anecdotique par rapport à celle de PayPal.