Avec déjà cinq bougies, la souris Performance MX de Logitech commençait à se faire vieille. Le Suisse vient donc de donner une petite cure de jouvence à son haut de gamme bureautique, avec le lancement de la Logitech MX Master, avec quelques nouveautés intéressantes à la clé.
Tout d’abord, la MX Master retrouve le molette auto-débrayable de la MX Revolution, qui avait été remplacée par une molette à débrayage manuelle sur la Performance MX, ce qui avait été très critiqué à l’époque. Une seconde molette fait également son apparition sur le flanc gauche de la souris, pour gérer le défilement horizontal.
Le driver a également été fortement revu, et rebaptisé Logitech Options pour l’occasion. Il introduit notamment des fonctions permettant d’émuler avec le clic latéral de la souris certaines fonctions réservées habituellement aux gestes à trois ou quatre doigts sur les trackpads multipoints.
À l’intérieur, le capteur reste le capteur laser Darkfield, qui a largement fait ses preuves, mais la partie radio a été revue, avec une grande première : la MX Master peut fonctionner soit avec la technologie radio propriétaire Unifying (récepteur fourni), soit en Bluetooth 4.0 Low Energy (association possible avec jusqu’à trois appareils Bluetooth).
L’alimentation est confiée à une petite batterie Li-Po de 500 mAh, malheureusement non remplaçable, alors que la Performance MX utilisait une classique pile AA rechargeable. Plus question donc de remplacer la pile si on a oublié de la recharger. Heureusement, la recharge s’effectue toujours par câble micro-USB, permettant d’utiliser la souris pendant la charge. Logitech semble en outre avoir amélioré l’efficacité énergétique de son mulot, puisqu’il annonce 40 jours d’autonomie sur une charge complète et 6h avec seulement 4 minutes de charge, alors que la Performance MX ne promettait qu’un mois, malgré une capacité de batterie légèrement supérieure.
Terminons avec le petit détail qui fâche : alors que la Performance MX était proposée à 100$/80€, la MX Master est proposée à 100$/100€, Logitech ayant répercuté la chute de l’euro sur ses tarifs.