Jusqu’à peu, les appareils photo numérique de type « bridge » étaient essentiellement des « super compacts », qui reprenaient le gros de l’électronique d’un compact (et en particulier, le petit capteur), avec une optique plus conséquente et un viseur numérique. Mais ça c’était avant…
Il y a quelques mois, Sony a en effet lancé le RX10, qui avait pour principale qualité le fait de disposer d’un capteur qui, sans atteindre la taille de celui d’un reflex, était largement plus grand qu’un capteur habituel de compact : au format 1″, il offre une surface plus de quatre fois plus grande que le format 1/2.3″ qu’on retrouve dans l’écrasante majorité des bridges et compacts.
C’est désormais au tour de Panasonic d’adopter un capteur 1″, avec son FZ1000. Mais contrairement à Sony, Panasonic a conservé ce qui fait l’essence d’un bridge…
En effet, alors que les bridges sont traditionnellement dotés de zoom bien plus puissants que les compacts (jusqu’à 60x, avec le gros du marché entre 24x et 36x), le RX10 se contente d’un 8.3x (24-200mm), le grand capteur n’aidant pas à mettre en place un gros zoom. Du côté du FZ1000, on est certes loin des plus gros zoom actuels, mais Panasonic propose tout de même un bon 16x (25-400mm), plus polyvalent que le zoom de Sony. L’ouverture maximale varie pour sa part de F/2.8 à F/4.0, ce qui est un peu moins bon que le Sony, qui peut rester à F/2.8 sur toute la plage de zoom.
Cerise sur le gâteau, le FZ1000 est aussi doué pour la vidéo, puisqu’il peut enregistrer en 3840×2160 (UHD) à 25 images par seconde et en 1920×1080 (Full HD) jusqu’à 100 images par secondes, de quoi réaliser des ralentis parfaitement fluides. À la pleine résolution du capteur (20.1 MP), l’enregistrement pourra se faire en rafale à 12 images par seconde.
Enfin, côté ergonomie, on notera l’écran 3″ orientable, habituel sur les bridges haut de gamme de Panasonic, l’arrivée d’une bague sur le fût de l’objectif pour régler le zoom ou effectuer la mise au point en mode manuel ou encore l’intégration du Wi-Fi et du NFC pour piloter l’appareil à partir d’un smartphone sous Android ou iOS. Le GPS est par contre toujours absent, alors que le RX10 le propose.
Côté prix, pas de miracle par contre, le FZ1000 va démarrer sa carrière à 900€, soit bien plus que le précédent bridge haut de gamme de Panasonic, le FZ200, qui se contentait d’un capteur 1/2.3″. Ce positionnement tarifaire et le changement important dans la numérotation peuvent d’ailleurs laisser penser que le FZ1000 vient étendre la gamme Panasonic, plutôt que de remplacer le FZ200, qui aura peut-être donc droit à un successeurs dans sa tranche de prix.
/me va commencer à économiser…