Alors que le Wi-Fi 802.11ac devient petit à petit la norme pour tous les nouveaux appareils Wi-Fi, les prochaines générations de liaisons sans-fil commencent à montrer des résultats très prometteurs.
Côté performances, c’est le Li-Fi qui tient la corde. Utilisant un signal dans le spectre lumineux non visible, le Li-Fi a déjà fait parler de lui plus d’une fois pour ses performances records en laboratoire (224 Gbits/s). C’est désormais en conditions réelles qu’il est teste. Sans surprises, les résultats sont nettement en dessous de ce qui a été mesuré en laboratoire, maison reste largement au dessus du Wi-Fi. Velmenni, une start-up estonienne, a en effet déployé avec succès des prototypes commerciaux d’appareils Li-Fi dans des bureaux et des usines de Tallinn, avec à la clé des débits de l’ordre de 8 Gbit/s. La commercialisation pourrait intervenir d’ici trois à quatre ans.
Malgré ces performances, le Li-Fi a toutefois un défaut. L’utilisation d’un signal lumineux l’empêche en effet de traverser les obstacles. Il faudra donc au moins une borne de transmission par pièce, placée de préférence en hauteur. Les premiers produits seront du coup probablement intégré à des ampoules. Notez que dans certains contextes, ce défaut pourra devenir une qualité, en facilitant la sécurisation du réseau.
Pour aller au delà des murs, il faudra donc toujours recourir au bon vieux Wi-Fi, dont la prochaine évolution promet justement une portée largement améliorée. Utilisant une fréquence de 60 GHz, contre 2.4 et 5 GHz actuellement, le 802.11ay promet jusqu’à 500 mètres de portée. Les débits ne seront pas non plus en reste, avec jusqu’à 40 Gbit/s en crête. De quoi rivaliser en débit réel avec le Li-Fi. La commercialisation devrait en outre intervenir plus tôt, dès 2017 selon l’IEEE.