Depuis qu’ils ont été imaginés, dans les années 70, les ordinateurs quantique font figure de Saint Graal de l’informatique, et ce d’autant plus que l’approche des limites physiques de l’atome rend de plus en plus difficiles les gains de performances d’une génération d’ordinateurs à l’autre. Un Saint Graal qui se précise de plus en plus, et dans lequel Google et la NASA viennent d’investir…
Plus précisément, c’est dans l’ordinateur D-Wave Two de D-Wave Systems que les deux américains viennent d’investir ensemble. En développement depuis quelques années, le D-Wave est un ordinateur partiellement quantique aux performances particulièrement prometteuses, même si elles sont très loin des capacités théoriques d’une vraie bébête quantique : comparé à un PC à base de processeur quadri-cœur Intel à 2.4 GHz, il s’est révélé jusqu’à 3600 fois plus rapide, soit des performances digne d’un gros super-calculateur (pour un prix et une consommation électrique eux aussi dignes d’un gros super-calculateur, le processeur devant être refroidit jusqu’à 0.2K pour fonctionner correctement). Notons quand même que dans les cas les moins favorables, son niveau de performances était du même ordre que celui du simple PC… le chemin est donc encore long…
Après l’avionneur Lockheed Martin, qui avait acquis une de ces machines en 2011 pour 10 millions de dollars, Google et la NASA ont donc eux aussi sorti leur chéquier et vont mettre en place un laboratoire de recherche commun qui va étudier les capacités de l’informatique quantique à résoudre des problèmes dits « NP-difficile », dont le temps de résolution est exponentiel en fonction de la taille des données (l’exemple classique est celui du voyageur de commerce : comment trouver le chemin optimal pour passer par n villes différentes).
Alors qu’un ordinateur binaire classique peine à résoudre ce type de problèmes à cause du comportement exponentiel de la complexité, un ordinateur quantique est théoriquement capable de résoudre ces problèmes en un temps proportionnel au carré de la taille des données d’entrées.
Les travaux de la NASA et de Google vont particulièrement se concentrer sur les problèmes liés à l’intelligence artificielle : recherche d’informations, prise de décision, manipulation des données… De quoi peut-être donner une sacré longueur d’avance à Google sur ses concurrents…
Ils sont fort loin de déchiffrer vite les clés secrètes de CB à plus de 256 bits, inaccessibles à tout ordinateur classique quelque soit sa taille, même celle de notre terre !!!
Lorsque cela sera possible, sans décohérence qui détruit ces micro-ordinateurs parallèles quantiques, alors il sera prouvé que notre univers, se multiplie, sans cesse, comme un ordinateur quantique, en des multitudes d’univers parallèles, plein de nos sosies réels, vivant des vies toutes différentes, inaccessibles car déconnectées par cette décohérence, mais avec le même passé.
les clés RSA de 256 bits sont cassées depuis belle lurette et en 2009, toutes les clés 512 bits des calculatrices Texas Instruments ont été cassées en deux mois par un projet distribué de type seti@home (le cassage de la première clé avait prix deux mois à un seul PC) voir https://www.eff.org/deeplinks/2009/09/ti-leave-those-kids-alone et http://en.wikipedia.org/wiki/Texas_Instruments_signing_key_controversy
une clé de 768 a déja été cassée et le 1024 bits n’est plus considéré comme sûr. L’ANSSI recommande au moins 2048 bits.