Si vous vous êtes déjà un jour intéressé au monde de l’infiniment petit, vous savez sans doute que la matière est composées d’atomes, eux mêmes composés d’électrons, protons et neutrons, qui se décomposent ensuite en différents types de quarks. C’est donc ce nom qu’Intel a adopté pour désigner sa nouvelle famille de processeurs, des puces encore plus petites et sobres que des Atom.
Après avoir raté le marché des smartphones et des tablettes (même s’il n’y a pas encore dit son dernier mot, loin de là…), Intel semble bien décidé à ne pas rater celui du « wearable computing » et de la domotique. Dans ce secteur, il faut des puces encore plus petites et moins énergivores. ARM avait déjà lancé des Cortex-M et Cortex-R remplissant cet office, Intel aura donc désormais ses Quark X1000.
Gravées en 32nm, cinq fois plus petites que les Atom et dix fois moins gourmandes en énergie, ces puces sont destinées à réaliser des SoC sur mesure. Intel inaugure d’ailleurs pour l’occasion un nouveau mode de fonctionnement, puisqu’il va proposer à des constructeurs tiers des licences leurs permettant de concevoir leurs propres SoC, construit autour d’un processeur Quark, couplé à un contrôleur mémoire et un GPU de leur choix. Un modèle s’approchant donc un peu plus du mode de fonctionnement d’ARM, qui ne vend pas de processeurs, mais uniquement des licences.