Après quelques mois d’expérimentation dans une poignée de départements, l’ARCEP a donné son feu vert pour le déploiement du VDSL2 sur l’ensemble du territoire français. Ce déploiement pourra démarrer à partir du 1er octobre.
Pour rappel, le VDSL2 est une alternative à l’ADSL, utilisant lui aussi les paires de cuivre du réseau téléphonique, et offrant des débits théoriques plus élevés, surtout en envoi (jusqu’à 100 Mbit/s en réception et 40 Mbit/s en envoi), mais au prix d’une portée bien plus réduite. Ainsi, pour profiter du VDSL2, il faudra disposer d’une ligne téléphonique de moins de 1500m, voir de moins de 1000m.
À défaut d’une ligne suffisamment courte, il faudra compter sur l’arrivée des NRA-MeD, des DSLAM qui seront installés dans les sous-répartiteurs, au lieu d’être installés dans les centraux téléphoniques, ce qui permettra de réduire la longueur de la portion de ligne empruntée par les signaux DSL. Ces NRA seront toutefois réservés aux zones dans lesquels il n’y a pas encore de projet de déploiement de réseau fibre et où la proportion de lignes non éligible est suffisamment importante.
Dans les prochaines semaines, on devrait donc voir arriver les offres VDSL2 de nos différents opérateurs. Free et OVH ayant déjà annoncé qu’ils proposeraient le VDSL2 à tous leurs clients éligibles sans surcoût, il y a des chances que la plupart des autres opérateurs fassent de même, en proposant le VDSL2 au même prix que l’ADSL.