Lorsque les modalités d'attribution des licences 4G ont été dévoilées, Bouygues Télécom s'était rapidement inquiété du risque que Orange rafle une trop grande partie des fréquences. Après avoir été rejoint par Free Mobile et SFR, ces inquiétudes ont été officiellement communiquées à l'État.
Les trois opérateurs ont en effet adressé une demande pour que le nombre de fréquences achetables par un seul opérateur soit plafonné, afin qu'Orange ne puisse pas profiter de sa puissance financière pour s'octroyer la majorité des fréquences disponibles, et obtenir ainsi la possibilité de construire un réseau sensiblement plus performant que celui de ses trois concurrents.
Pour limiter au maximum le risque, les opérateurs demandent également que l'attribution des fréquences soit également accompagnée d'une obligation de partager le réseau avec les autres opérateurs, afin que les plus petits opérateurs puissent proposer une offre compatible 4G même s'ils ne parviennent pas à obtenir des fréquences.
Rappelons que selon les modalités actuellement prévues, l'attribution des fréquences se fera par une vente aux enchères, l'État espérant pouvoir renflouer en partie ses caisses en vendant les fréquences 4G aussi cher que possible.
Mise à jour le 11/04/2011 à 15h25 : Dans une lettre adressée à Eric Besson, le ministre en charge du dossier, Xavier Niel a demandé que la procédure d'attribution des licences soit retardée et que l'État s'assure qu'au moins quatre opérateurs puissent obtenir une licence.
Actu originale : 11/04/2011 à 12h49