Omniprésent dans les allés du Mobile World Congress, Google y a tenu hier une conférence dédiée bien entendue à Android. C'est Eric Schmidt, futur ex-CEO de la firme, qui a fait le déplacement pour l'occasion.
À la manière de Steve Jobs lors de ses keynote dédiées à iOS, Eric Schmidt à ouvert la conférence par les gros chiffres concernant le système mobile : 350 000 activations d'appareils Android par jour, 27 fabricants utilisant officiellement le système, 170 appareils officiellement supportés, le tout distribué par 169 opérateurs mobiles à travers le monde. L'Android Market compte désormais 150 000 applications, contre 50 000 il y a neuf mois.
Eric Schmidt a ensuite évoqué l'une des grosse problématique pour les développeurs Android, qui découle d'ailleurs directement des chiffres ci-dessus : la trop grande fragmentation de l'éco-système Android, tiraillé entre les différentes versions de l'OS et des appareils aux caractéristiques très variées, rend parfois difficile la tâche des développeurs, allant jusqu'à en décourager certains de développer pour Android.
En réponse à ces problématiques, le CEO promet l'établissement futurs de règles, baptisées "anti-fragmentation laws", destinées aux opérateurs et aux éditeurs, pour les aider à respecter les bonnes pratiquees de développement, facilitant ainsi la réalisation d'applications compatibles avec la majorité des appareils.
Dans ce cadre, l'arrivée d'Android 3.0 n'est d'ailleurs pas une bonne nouvelle, puisque cette version inaugure une nouvelle branche, ciblant pour l'instant quasi exclusivement les tablettes. Eric Schmidt précise toutefois qu'une version unifiée d'Android est en préparation, et qu'elle devrait arriver cet été.
Pour finir, Eric Schmidt a lancé une petite pique envers Nokia, qui s'est récemment rapproché de Microsoft pour lancer une gamme d'appareils sous Windows Phone 7, en rappelant que si le finlandais venait à "finalement faire le bon choix", la porte d'Android lui restait grande ouverte.