Après avoir été parmi les premiers à revoir ses offres, trois jours seulement après l'annonce de Free Mobile, Zero Forfait à de nouveau revu ses offres, en venant cette fois cibler la plage tarifaire laissée par Free Mobile : Zero Forfait propose désormais un forfait data illimité pour seulement 10€.
Remplaçant son offre à la carte, la nouvelle gamme Forfaits Livre s'étale de 4€ à 19€ par mois et est composée de 8 forfaits :
- 3€99 : SMS illimités,
- 5€99 : 2h de voix et SMS illimités,
- 9€99 : 4h de voix et SMS illimités ou SMS et data illimités,
- 13€99 : 2h de voix, SMS et data illimités,
- 16€99 : voix et SMS illimités,
- 17€99 : 4h de voix et SMS et data illimités,
- 18€99 : tout illimité.
Les SMS sont illimités vers 100 numéros différents par mois sur tous les forfaits, la voix est restreinte à 100 numéros différents par mois et 2h par appel et la data est proposée avec un débit 3G+ jusqu'à 500 Mo, puis réduit au delà.
Si ces offres pourront intéresser les gros consommateurs de SMS ou ceux qui téléphonent peu mais tiennent à avoir un accès Internet, on peut quand même se poser des questions sur les choix tarifaires de Zero Forfait, une même différence d'offre n'étant pas toujours facturée de la même façon : ajouter 2h d'appels coûte par exemple 2€ à partir d'un forfait 0h/SMS, mais 4€ à partir d'un forfait 0h/SMS/data ou à partir d'un forfait 2h, avec ou sans data. Encore plus flagrant, pour passer de 4h d'appels aux appels illimités, il vous en coûtera 7€ sur une offre sans data, mais seulement 1€ sur une offre avec data... L'opérateur a probablement préféré ne pas monter plus haut sur cette dernière offre, pour ne pas dépasser les tarifs de Free, quitte à avoir un échelonnement tarifaire un peu étrange...
Par ailleurs, attention aux dépassements de forfait, l'opérateur ayant augmenté certains tarifs, probablement pour rattraper en partie la baisse de prix des forfaits. La minute de dépassement voix (y compris au delà de 2h par appel sur l'illimité) passe ainsi de 10 cts à 35 cts, les SMS hors forfait (au delà du centième numéro) passent de 5 cts à 10 cts et les MMS de 10 cts à 25 cts. Seule consolation, le Mo de données passe de 20 cts à 10 cts sur les forfaits non illimités.
Posté par Matt le 13/02/2012 à 08h30
Aucun commentaire
Source : Clubic
Free Mobile a publié hier ses offres de référence pour l'accueil des MVNO sur son réseau. S'il est difficile de savoir si ces offres sont compétitives par rapport à celles d'Orange, SFR et Bouygues, cette offre est en tout cas peu compétitive par rapport aux tarifs proposés par Free Mobile à ses propres abonnés...
Par exemple, Free Mobile facturera les MVNO 2€ par carte SIM et par mois, sans communications incluses, alors que pour ce prix, l'opérateur offre à ses clients directs 1h de communication en France et 60 SMS. Pire, le SMS sera facturé 3.35 cts (4.35 cts jusqu'au mois de juillet) aux MVNO, soit plus du triple du tarif facturé par Free Mobile hors forfait. La minute de voix est pour sa part proposée au même tarif, de 5 cts/min (5.5 cts/min jusqu'au mois de juillet), tandis que le Mo de données est facturé un peu moins cher, à 5 cts au lieu de 6 cts. Les tarifs pour les MVNO étant HT, il devront encore ajouter au moins 20% lors de la facturation TTC à leurs clients pour rentrer dans leurs frais. Difficile dans ces conditions d'être compétitif face à Free Mobile sur l'entrée de gamme...
Les Full MVNO disposeront pour leur part d'un tarif un peu plus attractif, mais toujours pas compétitif, puisque le SMS sera facturé seulement 1 ct. Mais pour bénéficier de ce tarif, outre une infrastructure plus lourde (puisque Full MVNO), il faudra s'acquitter d'un droit d'entrée de 2 millions d'euros et s'engager pour une facturation mensuelle minimale de 1 million d'euros.
En plus de ces tarifs peu compétitifs, les MVNO Free Mobile devront se contenter du réseau 3G de Free (ou contracter par eux même un accord d'itinérance avec un autre opérateur), et uniquement via les antennes relais, l'offre excluant tout autre moyen de diffusion.
Mise à jour le 12/02/2012 : Sans surprise, les MVNO ont réagit très négativement à ces tarifs. Alternative Mobile, une association regroupant plusieurs MVNO, dont Virgin Mobile, le plus grand sur le marché français, a ainsi qualifié ces tarifs de "mascarade" et de "camouflet infligé à l'ARCEP" (Free Mobile c'était engagé auprès de cette dernière à accueillir des MVNO sur son réseau). Alternative Mobile va jusqu'à affirmer que Free Mobile veut annihiler la concurrence, en cherchant à évincer les MVNO. Les MVNO comptent désormais sur l'ARCEP et l'Autorité de la Concurrence pour intervenir et demander à Free Mobile de respecter ses engagements.
Actu originale : 08/02/2012 à 23:12
Posté par Matt le 12/02/2012 à 21h30
Aucun commentaire
Source : Freenews
Après le tarif social mobile, voici venu le tarif social Internet, avec l'arrivée de la première offre labellisée, chez Orange. Une offre qui n'est pas sans similitude avec l'offre sociale mobile, ce qui n'est pas forcément un avantage...
Reprenant le même principe que l'offre sociale mobile, l'offre sociale Internet est une offre d'accès Internet fixe au tarif plafonné par l'État et réservée aux personnes bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active.
Pressenti initialement à 20€, contre 10€ pour l'offre sociale mobile, le tarif maximal fixé par l'État était passé à la dernière minute à 23€. Cette augmentation de 3€ avait à l'époque fait tiquer certaines personnes, qui y voyaient le résultat d'un lobbying de la part d'Orange, qui a pris l'habitude de mettre en avant de proposer ses modems à la location pour 3€ par mois en plus de l'abonnement... Pour proposer une offre à 20€ sans perdre le label lors de la location du modem, il fallait donc un plafond à 23€...
Coïncidence ou pas, l'offre que vient de présenter Orange est justement facturée 20€ par mois, avec en option la Livebox pour 3€/mois (ou 59€ à l'achat). Pour ce prix, l'abonné disposera d'une connexion ADSL2+ jusqu'à 20 Mbit/s et d'une ligne de téléphonie par Internet illimitée vers les fixes français (DOM compris), sans engagement ni caution. Comme pour son offre sociale mobile, l'opérateur colle donc au plus près des spécifications du gouvernement, et ne fait pas le moindre effort pour réduire un peu plus le prix ou améliorer le contenu de l'offre...
Du coup, comme pour l'offre sociale mobile, des offres non labellisées peuvent s'avérer plus intéressantes... Dans le domaine du mobile, c'est particulièrement visible depuis le lancement de Free Mobile, avec son forfait à 2€ plus complet que le forfait social à 10€. Dans le domaine de l'Internet fixe, c'est encore une fois Iliad qui pourrait donner des leçons, via sa filiale low cost Alice. Mais cette fois la différence est moins marquée. En dégroupage total, Alice propose en effet pour 19€98 par mois son offre Alice Box Initial incluant le modem et la téléphonie illimitée vers 60 destinations internationales, avec possibilité de disposer d'un bouquet de 60 chaînes de TV pour 1€99 de plus.
L'offre sociale Internet d'Orange peut toutefois rester intéressante en zone non dégroupée, où la plupart des opérateurs ne proposent que des offres plus onéreuses ou nécessitant en plus de disposer d'un abonnement de téléphone fixe à 16€/mois.
Posté par Matt le 10/02/2012 à 14h30
2 commentaires
Source : Génération NT
Plus le temps passe, plus Apple est en train de perdre son image "cool", de plus en plus de gens la voyant comme une multinationale assoiffée de dollars et prête à tout pour en gagner toujours plus. Les deux manifestations qui ont eu hier ne l'aideront pas à redorer son blason...
Du côté du siège social d'Apple, mais aussi de plusieurs de ses Apple Store aux USA, en Angleterre, en Inde, ou encore en Australie, des manifestants ont pris place hier pour remettre à Apple une pétition regroupant 250 000 signatures déposées sur les sites Change.org et SumOfUs. Cette pétition demande à Apple de prendre des mesures pour assurer la protection des employés de ses sous-traitants, en particulier les ouvriers chinois travaillant à l'assemblage des produits pommés dans les usines de Foxconn. Un reportage a notamment montré que certains ateliers d'assemblage d'iPhone font travailler des adolescents 16h par jour pour 70 cts/heure.
Point intéressant, une majorité des signataires de la pétition sont aussi clients d'Apple, ce qui montre bien qu'il ne s'agit là pas simplement d'un mouvement d'"anti-Apple".
En France, c'est pour une autre raison que le mouvement "Pomme de Discorde" a organisé une manifestation devant l'Apple Store de Paris-Opéra. Et là encore, on peut difficilement taxer les instigateurs d'être des "anti-Apple" : Pomme de Discorde réunit des revendeurs Apple, et plus précisément des "Apple Premium Reseller", les revendeurs censés être les plus proches de la pomme, qui leur impose par exemple des règles très strictes sur la présentation des boutiques, identique à celle des Apple Store. Si ces APR sont aujourd'hui en colère contre Apple, c'est parce que depuis que la société a commencé à déployer son réseau d'Apple Store en France, elle délaisse ses revendeurs historiques, et pire, leur impose des contrats de plus en plus contraignants, comme si elle cherchait à les éliminer.
Parmi les règles imposées par Apple, on trouve notamment des critères de design (marque du mobilier, aspect extérieur de la boutique), de localisation (obligation d'être situé dans des rues passantes de centre ville, donc onéreuses en loyers, et à proximité de boutiques d'autres marques haut de gamme...) et même dans les contrats les plus récents, des règles très strictes sur les dimensions des boutiques (surface comprise entre 75 et 200m² avec vitrine de 6m de long et 2.8m de hauteur sous plafond... un APR ne disposant que de 2.75m a été contraint de déménager pour se mettre en conformité avec le nouveau contrat...). Le constructeur impose également des minimums de commandes, et envoie systématiquement certains produits aux revendeurs (en les leurs facturant), même s'ils ne parviennent pas toujours à les vendre... Mais pour les produits populaires, c'est une autre affaire : l'iPhone, produit le plus populaire d'Apple, n'est tout simplement pas proposé aux APR, qui n'ont d'autre choix que de réorienter leurs clients vers d'autres boutiques quand ils viennent pour un téléphone. Tous les autres produits sont disponibles, mais pas toujours en quantités suffisante, Apple donnant la priorité sur les livraisons à ses propres canaux de distribution. Pire, le contrat APR V2, qui va prochainement entrer en vigueur impose aux APR de projeter sur grand écran des vidéos de présentation de l'iPhone, qu'ils n'auront toujours pas le droit de vendre !
Pour couronner le tout, Apple serre de plus en plus la vis au niveau des marges accordées à ses revendeurs. Bien entendu, ils doivent vendre les produits aux prix fixés par Apple, ce qui, compte tenu des prix auxquels ils les obtiennent d'Apple, ne leur laisserait aujourd'hui plus que 3% de marge, et même aucune marge sur certains produits populaires, comme l'iPad. Oui, vous avez bien lui, alors qu'Apple annonce chaque trimestre des marges record, ses revendeurs doivent proposer certains produits sans y gagner un centime. Sur le marché professionnel, souvent considéré comme étant délaissé par Apple, les conditions sont encore plus difficile, puisqu'Apple vend certains produit directement à des clients professionnel à des tarifs inférieurs à ceux qu'elle propose aux APR.
Dans ces conditions, de plus en plus d'APR connaissent des difficultés financières. Le plus gros d'entre eux (16 boutiques en France et en Belgique), eBizcuss, qui est à l'origine du mouvement de protestation en France, connait ainsi de grandes difficultés, tandis que le grenoblois YouCast, également implanté à Lyon, Chambéry et Montélimar, a déposé le bilan en début de semaine.
Face à un Apple refusant toute négociation, eBizcuss a porté l'affaire devant les tribunaux français il y a quelques semaines, accusant Apple de concurrence déloyale et d'abus de position dominante. Le fait qu'un revendeur Apple en arrive à attaquer en justice son fournisseur exclusif, qui a quasiment droit de vie et de mort sur lui (en coupant ses approvisionnement) montre bien à quel point la situation est critique : les dirigeants d'eBizcuss considèrent visiblement qu'il n'y a plus rien à perdre, et cette plainte ressemble plus à un baroud d'honneur avant de tirer leur révérence...
Posté par Matt le 10/02/2012 à 08h11
Aucun commentaire
Sources : Branchez-Vous et Macbidouille et Les Échos
C'est bien connu, les forfaits mobiles "illimités" sont toujours assortis d'un ensemble de clause limitatives, officiellement destinées à éviter les abus, mais qui sont parfois tellement restrictives qu'on peut s'interroger sur la légitimité du qualificatif "illimité"... Dans ce contexte, l'UFC-Que Choisir vient de publier un intéressant état des lieux.
L'association de défense des consommateurs a analysé en détail toutes les clauses de 11 offres illimitées entre 18€80 et 50€ par mois, chez onze opérateurs : B&You, Coriolis, Free Mobile, La Poste Mobile, Numéricable, Prixtel, Red, Sim+, Sosh, Virgin Mobile et Zero Forfait.
Sur la partie voix, les opérateurs respectent pour la plupart le caractère illimité en durée totale, seul La Poste Mobile mentionnant clairement une limite chiffrée, mais laissant quand même de la marge, puisqu'elle atteint 200h. Numéricable remporte sur la voix la palme de l'illimité le plus faux, puisque l'une des clauses permet en fait à l'opérateur de considérer comme anormale l'utilisation de plus de 14h par mois (6x la consommation moyenne mensuelle par abonné publiée par l'Arcep)... Un troisième opérateur propose une clause restrictive, mais ne permettant pas de déterminer de valeur limite : Free Mobile avec sa fameuse clause "bon père de famille". Les huit autres opérateurs de prévoient aucune limitation sur la durée totale des appels.
Les opérateurs sont par contre quasiment tous d'accord sur un point : on peut vendre de l'illimité tout en limitant la durée unitaire des appels. Cinq opérateurs la limitent à 2h, cinq autres à 3h, tandis que Free Mobile n'impose pas de limite chiffrée, toujours via la clause "bon père de famille". Petite originalité, en plus d'une limitation à 3h par appel, B&You impose une limitation à 24h/jour, dont on se demande bien à quoi elle peut servir...
Enfin, quasiment tous limitent le nombre de correspondants différents à une valeur comprise entre 99 et 250 par mois, à l'exception de Red, qui ne limite pas ce nombre et Free Mobile, toujours en mode papa.
Côté SMS, Numéricable se distingue à nouveau, en étant le seul à disposer d'une clause lui permettant de limiter le nombre total de SMS envoyé durant le mois. Formulé de la même façon que pour les appels, la clause limite le nombre de SMS à 3x la moyenne mensuelle par abonné publiée par l'Arcep, soit 591 SMS.
Comme pour la voix, on retrouve des limitations sur le nombre de destinataires mensuel (99 à 250) chez 7 opérateurs, tandis que Red limite à 200 destinataires par 24h. B&You, Free Mobile et Zero Forfait ne limitent pas le nombre de destinataires par mois. Free Mobile limite par contre le nombre de destinataires par envoi (10). Il est le seul à pratiquer une telle limitation.
Enfin, La Poste Mobile, Numéricable, Sim+, Virgin Mobile et Zero Forfait n'incluent que les SMS dans leur forfait illimité, les MMS étant systématiquement comptés en supplément.
Globalement, l'opérateur le plus illimité est donc Red, ses deux clauses limitatives étant plutôt modérées (3h par appel voix et 200 correspondants SMS par 24h), suivi par Free Mobile, seul autre opérateur à ne pas limiter le nombre de correspondant voix, mais dont la clause "bon père de famille" est soumise à interprétation... Numéricable est pour sa part celui qui abuse le plus du terme illimité : les MMS ne sont pas inclus, il est le plus restrictif (ex-æquo) sur le nombre de correspondants (voix et SMS) et la durée des appels, et surtout, sa définition d'un usage normal peut limiter très fortement la durée des appels et le nombre de SMS... Des limitations d'autant plus incompréhensible qu'il s'agit quasiment du forfait le plus onéreux du comparatif, plus de deux fois plus cher que l'offre Red !
Posté par Matt le 09/02/2012 à 14h21
Aucun commentaire
Source : Clubic
Avec Sandy Bridge, Intel a généralisé le GPU intégré à quasiment toute sa gamme de GPU. Avec Ivy Bridge, ces GPU intégrés vont faire un important pas en avant sur les performances. Et avec Haswell, Intel compte encore monter en puissance, avec une puce graphique 3 à 6 fois plus puissantes que celles intégrées à Sandy Bridge.
En effet, de 6 (HD 2000) à 12 (HD 3000) unités de calcule dans Sandy Bridge, la solution intégrée Intel va passer à 16 unités de calcul pour l'HD 4000 des Ivy Bridge, tandis qu'Haswell pourra incorporer trois déclinaisons de la future partie graphique Intel, le GT1 doté d'un nombre d'unités de calcul inconnu pour l'instant, le GT2 doté de 20 unités de calcul et le GT3 qui en embarquera pas moins de 40.
Si ces unités disposent de la même puissance de traitement qu'aujourd'hui, le circuit grapgique GT3 sera donc plus de 6 fois plus performante que l'actuelle HD 2000.
En ajoutant les gains apportés par de probables optimisations de performances, les puces graphiques intégrées d'Intel pourraient bien faire de plus en plus de tort aux cartes graphiques d'entrée de gamme, dont les performances évoluent peu depuis quelques années, et qui n'auront plus pour elles que l'avantage de disposer d'une mémoire graphique dédiée, avantage qui devient bien maigre à l'heure où le Go de DDR3 se négocie moins de 5€...
Posté par Matt le 09/02/2012 à 11h40
Aucun commentaire
Source : Tom's Hardware
Alors que l'actualité du marché français des télécoms était quasi exclusivement dédié aux offres téléphoniques, deux informations semblant toutes droit ressorties des années 90 sont arrivées en ce début de semaine...
Les plus jeunes d'entre nous ne s'en souviennent peut-être pas, mais la téléphonie fixe, ça ne passe pas forcément par Internet... Alors qu'une part importante de la population bénéficie aujourd'hui de la téléphonie illimitée via son abonnement Internet, Orange continue de commercialiser des offres de téléphonie classique. Et pour cause, elles sont carrément lucratives, comme le montre les nouveaux forfaits...
Outre le classique abonnement sans crédit de communication, tout de même facturé 16€/mois, l'opérateur historique propose trois forfaits, incluant en plus de la ligne un crédit de communication vers les fixes et mobiles français et les fixes à l'international : Optimale 2h pour 20€/mois, Optimale 4h pour 26€/mois et Optimale illimité pour 40€ par mois... Rappelons que pour moins de 35€, certains opérateurs ADSL proposent la même chose, avec Internet et parfois même la TV en bonus... Ces nouvelles offres ne seront donc intéressantes que pour les abonnés éligibles à aucun service d'accès Internet haut débit...
Du côté d'Iliad, c'est le 3617 ANNU qui refait surface... Là encore, ça ne dira probablement rien aux plus jeunes... Le 3617 ANNU était un service Minitel édité par Iliad, qui a sans doute apporté à l'entreprise les fonds nécessaires à lancer quelques années plus tard son service d'accès Internet Free, avec le succès que l'on sait. Ce service fait donc son grand retour, dans une version plus efficace que jamais.
Bien entendu, nul besoin de ressortir votre bon vieux 1B, le 3617 ANNU connait désormais la modernité, puisque le service est désormais proposé sur Internet et sur iPhone via une application dédiée, qui lui permet notamment d'utiliser le GPS pour proposer des résultats à proximité.
Posté par Matt le 08/02/2012 à 09h00
Aucun commentaire
Sources : Univers Freebox et Clubic
Utilisés sur de nombreux jeux, en particulier chez Ubisoft, les DRM connectés, qui nécessitent une connexion à un serveur de DRM sont souvent critiqués parce qu'ils privent les acheteurs de leur jeux dans certains conditions. Une future mise à jour du système UPlay d'Ubisoft montre une nouvelle fois les défauts de ces DRM.
L'éditeur a annoncé qu'à partir de demain, il allait procéder à une opération de maintenance sur sa plateforme UPlay. Une opération qui va notamment impliquer le déplacement des serveurs, et donc l’interruption du service en ligne UPlay. Durant l'opération, certains jeux utilisant le système de DRM associé à UPlay et nécessitant une connexion permanente au serveur deviendront donc inaccessibles pour les utilisateurs les ayant achetés.
Les titres concernés sont Assassin's Creed, Splinter Cell Convition et The Settlers 7 : Path To A Kingdom sur Mac, Tom Clancy's HAWX 2, Might & Magic : Heroes 6 et The Settlers 7 sur PC et The Settlers Online et Juste Dance 3 sur Xbox 360. Sur ces jeux, ni le mode multijoueur ni le mode solo ne seront accessibles pendant le déménagement.
Les autres jeux liés au service UPlay ne seront affectés que pour le mode multijoueur, le mode solo restant accessible, à condition que le jeu ait été lancé au moins une fois avant la coupure du service. Ceux qui achèteront un jeu neuf risque donc de devoir attendre un certain temps avant de pouvoir en profiter.
Cerise sur le gâteau, Ubisoft n'a donnée aucune information sur la durée de l'opération et la date du retour à un fonctionnement normal...
Posté par Matt le 06/02/2012 à 13h00
7 commentaires
Source : Clubic
Apparus il y a quelques années, les écrans et cartes graphiques USB étaient très limités, du fait de la bande passante de l'USB 2.0 avec l'arrivée de l'USB 3.0, des performances plus élevées sont possibles, tout en multipliant les écrans.
Ainsi, Targus vient de présenter un boîtier USB 3.0, le Targus USB 3.0 Dual Video Card, basé sur la nouvelle puce graphique USB DL-3900 de DisplayLink. Comme son nom l'indique, il est capable de piloter deux écrans, l'un en DVI, l'autre en HDMI, avec des définitions pouvant aller jusqu'à 2048x1152. Via la sortie HDMI, le boîtier peut également produire un signal audio 6 canaux.
Grâce à ce boîtier, les utilisateurs d'ordinateurs portables, souvent limités à un seul écran externe, pourront bénéficier via un seul branchement d'un bureau étendu sur deux grands écrans identiques, au lieu de jongler entre l'écran de bureau et l'écran de l'ordinateur. Il ne faudra toutefois pas être trop exigeant sur les performances, ce genre de montage n'étant pas destiné à faire de la 3D, le gros du travail étant en fait effectuée par le processeur de l'ordinateur hôte.
Posté par Matt le 06/02/2012 à 10h40
Aucun commentaire
Source : Clubic
Comme chaque trimestre, l'ARCEP a publié les principaux indicateurs du marché mobile français. Les chiffres du quatrième trimestre montrent encore une fois une croissance des MVNO, mais ne reflètent pas encore l'impact de Free Mobile sur le marché.
Le marché métropolitain totalise désormais 65.87 millions de cartes SIM, en hausse de 2.3% sur un trimestre et 5.3% sur un an. 47.74 millions d'entre elles sont associées à des forfaits (+1.9% sur un trimestre, +5.8% sur un an), contre 18.13 millions de formules prépayées (+3.2% sur un trimestre, +4.2% sur un an). 63.9 millions de ces cartes sont actives (+1.9% sur un trimestre, +5.0% sur un an), et 31.7 millions, soit près de la moitié des cartes actives, ont été utilisé pour un usage multimédia (MMS, data). Parmi les cartes liées à un forfait, 9.6 millions, soit un cinquième environ, sont libres d'engagement.
Avec 11.3% du marché (13.3% du marché grand public), les MVNO gagnent 0.65 points, et disposent désormais d'un parc de 7.44 millions de clients, en progression de 8.5% sur un trimestre et 59.2% sur un an. Les opérateurs classiques disposent pour leur part de 58.43 millions de SIM (+1.5% sur un trimestre, +1% sur un an).
Le quatrième trimestre 2011 a également été un trimestre record pour les portages de lignes, avec 1 millions de lignes portées, contre 740 millions au troisième trimestre et 741 millions au quatrième trimestre 2010.
Il sera très intéressant de comparer ces chiffres avec ceux du prochain observatoire, celui du premier trimestre 2012, qui permettra de voir l'effet de l'arrivée de Free Mobile sur tous ces chiffres.